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L'infidélité est-elle une violence faite aux femmes ?


Édito
Mardi 22 Novembre 2011

Lors de l'enterrement de François Mitterrand en janvier 1996, Danielle Mitterrand, décédée hier, a suivi le cortège funéraire, aux côtés de la maîtresse de son mari François Mitterrand, et de la fille naturelle de l'ex-président de la République. Il y a quelques mois dans un livre, Bernadette Chirac a également évoqué les infidélités de son mari Jacques.


L'infidélité est-elle une violence faite aux femmes ?
Le vendredi 25 novembre sera la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Les codes mises définies par chaque société, ont souvent avantagé l'homme par rapport à la femme. C'est un fait. La religion a été des outils dont on usé et abusé les hommes pour assouvir et dominer la femme. C'est vrai tout au long du file de notre Histoire et aussi dans la plupart des cultes.

L'égalité homme - femme n'est qu'une vaste fumisterie et hypocrisie. Ce n'est pas demain que la femme sera l'égale de l'homme, si même au plus haut niveau de l'Etat des femmes acceptent l'infidélité de leur conjoint. A tort ou à raison. L'allégorie utilisée ici ne doit être que symbolique. Et dans ces deux exemples qui faut-il plaindre ?

Le Cevif, le Conseil général et toutes les associations qui luttent en permanence contre les violences faites aux femmes, ne cessent de répéter : "il faut agir à tous les niveaux, en même temps pour parvenir à un résultat. C'est vrai, car il y a aussi des codes à détruire, des symboles à faire et évoluer et encore de bastilles que les femmes doivent prendre aux hommes.

En 2007, Cécilia Sarkozy a eu la bonne attitude. Il a posé la question du respect que le conjoint doit à sa femme, et de la dignité d'être une femme que l'on soit au sommet de l'Etat ou épouse d'un ouvrier dans un appartement de banlieue. En Italie, il y a quelques mois la femme de Silvio Berlusconi a eu un comportement identique, la presse avait révélé les parties osées du président du Conseil italien avec des jeunes filles mineures.

Ce n'est déjà pas simple de vivre la trahison de son conjoint, et d'assumer le statut de cocu, quand en plus, il faut le partager avec tout un pays, l'humiliation et cette violence faites aux femmes. Fermons les yeux quelques instants. Et, imaginons que ce sont les femmes qui sont au pouvoir, et qu'elles trompent leur conjoint, quelle image, elles donneraient de leur mari ou compagnon ? Comment les hommes vivraient en permanence avec ces infidélités ?




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Les commentaires

1.Posté par MCB le 23/11/2011 13:25
Etre trompée, trahie, est une humiliation, une violence. Chaque femme s'accommode de cet état de fait comme elle le peut (en fonction de son histoire personnelle). Quand on est une femme publique, l'essentiel est de faire bonne figure mais au fond de soi, il y a sûrement une grande souffrance, une blessure narcissique.

2.Posté par Armand Gunet le 25/11/2011 13:36
Bonjour Jismy,
Le premier § est plein de fautes !!!
On ne va pas te lire que pour t beaux yeux !!! un fond sans forme, c nul !!!

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