Cyrille Hamilcaro, coordonateur du groupe chargé d'entendre le projet de chaque candidat dans les villes de Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-André et le Tampon, connaît sans doute un certain nombre d'éléments qui font obstacle ce jour, à la réalisation de l'union de la Droite, et ce dès le premier tour. Chaque commune a ses antagonismes, ses particularités, ses vieilles rancœurs… Seul point commun, la Droite a évolué dans un cadre plein de petites structures ou entités, sans fil conducteur, avec des dirigeants légitimes mais peu affirmés.
Il y avait surtout cette crainte permanente de ne pas froisser, blesser ou provoquer un incident qui aurait pu créer une "cassure ou rupture" à Droite. La conséquence immédiate : rares étaient les élus assez hardis pour s'exprimer. Seuls Cyrille Hamilcaro et René-Paul Victoria étaient devenus les porte-parole de la Droite. C'est ce qui est en train d'évoluer. D'une part, la proximité des Municipales 2014 va obliger les maires sortants et les candidats à communiquer, d'autre part, chaque parti (UMP, UDI et Objectif Réunion) devra aussi exister. Ce sera aussi important lors du choix du candidat de l'union de la Droite.
Davilla Verdun, nouvelle secrétaire départementale de l'UMP, va donc travailler sur deux fronts. D'une part, proposer une réorganisation pour un fonctionnement plus proche des adhérents et plus efficace, et d'autre part, mettre en place les outils d'information et de communication pour construire avec le plus grand nombre le projet de développement économique et social pour les Municipales 2014 et surtout pour les Régionales 2015. "Ce sera une question de méthode". La conseillère municipale du Port ne croit pas si bien dire. Elle le sait, ce ne sera pas simple.
A terme, cette nouvelle définition ou vision de la Droite à travers l'UMP, l'UDI et Objectif Réunion, montrera les limites de la fusion ou de trop fortes interconnexions entre les partis d'un même camp, surtout lorsque tous se retrouvent sous l'autorité d'un unique responsable dont l'autorité tient de son mandat politique et non de la légitimité d'une règlementation élective interne à un parti ou mouvement. C'était le cas de Didier Robert, président de la Région Réunion et de La Réunion en confiance. L'évolution actuelle n'est en fait qu'un retour à un fonctionnement traditionnel.
C'est ce qu'on appelle le système des partis. Didier Robert était pourtant contre. Le général de Gaulle aussi en son temps.
Il y avait surtout cette crainte permanente de ne pas froisser, blesser ou provoquer un incident qui aurait pu créer une "cassure ou rupture" à Droite. La conséquence immédiate : rares étaient les élus assez hardis pour s'exprimer. Seuls Cyrille Hamilcaro et René-Paul Victoria étaient devenus les porte-parole de la Droite. C'est ce qui est en train d'évoluer. D'une part, la proximité des Municipales 2014 va obliger les maires sortants et les candidats à communiquer, d'autre part, chaque parti (UMP, UDI et Objectif Réunion) devra aussi exister. Ce sera aussi important lors du choix du candidat de l'union de la Droite.
Davilla Verdun, nouvelle secrétaire départementale de l'UMP, va donc travailler sur deux fronts. D'une part, proposer une réorganisation pour un fonctionnement plus proche des adhérents et plus efficace, et d'autre part, mettre en place les outils d'information et de communication pour construire avec le plus grand nombre le projet de développement économique et social pour les Municipales 2014 et surtout pour les Régionales 2015. "Ce sera une question de méthode". La conseillère municipale du Port ne croit pas si bien dire. Elle le sait, ce ne sera pas simple.
A terme, cette nouvelle définition ou vision de la Droite à travers l'UMP, l'UDI et Objectif Réunion, montrera les limites de la fusion ou de trop fortes interconnexions entre les partis d'un même camp, surtout lorsque tous se retrouvent sous l'autorité d'un unique responsable dont l'autorité tient de son mandat politique et non de la légitimité d'une règlementation élective interne à un parti ou mouvement. C'était le cas de Didier Robert, président de la Région Réunion et de La Réunion en confiance. L'évolution actuelle n'est en fait qu'un retour à un fonctionnement traditionnel.
C'est ce qu'on appelle le système des partis. Didier Robert était pourtant contre. Le général de Gaulle aussi en son temps.