
"Les quartiers urbains, les grandes métropoles, les villes moyennes, les périphéries rurbaines, les intercommunalités, les communes rurales… sont l’objet d’approches de développement multiples et différenciées. Cependant, je crois pouvoir dire que c’est sur la ruralité que le déficit d’attention est le plus fort.
L’Etat rêve d’un Grand Paris, les Régions concentrent la part la plus importante de leur budget sur les villes, l’action locale de l’Europe est peu lisible, il n’y a guère que le département pour défendre la ruralité par l’équilibre de son territoire. Mon expérience m’amène à conclure aujourd’hui que quiconque veut défendre la ruralité doit défendre le département.
Si on renforce le potentiel d’action des départements où peut-on faire des économies ?
Le gisement d’économies réside, selon moi, dans les chevauchements de compétences et les doublons qui caractérisent la relation, concurrentielle, qui existe entre départements et régions.
Dans de nombreuses régions, la collectivité région n’est qu’un gros département supplémentaire (dont le budget est généralement inférieur à celui du département le plus important).
Depuis quelque temps on assiste à une cantonalisation de l’action régionale, les conseils régionaux se posant souvent en concurrents des conseils généraux. Le tourisme est sans doute le secteur où la compétition est la plus vive et les doublons les plus massifs, mais il n’est pas le seul.
La solution est de changer la région de dimension. En divisant par deux le nombre de régions, on donne à chacune la dimension européenne et on réalise des économies de gestion. La nouvelle grande région, en se concentrant sur les questions majeures de développement et d’infrastructures économiques, technologiques et scientifiques, n’aura plus la tentation de marcher sur les terres du département qui, lui, pourra se consacrer à la cohésion sociale et territoriale (dont la ruralité).
À la région les choix stratégiques au département la proximité. Le débat vient bientôt au Sénat, votre contribution nous sera très utile".
L’Etat rêve d’un Grand Paris, les Régions concentrent la part la plus importante de leur budget sur les villes, l’action locale de l’Europe est peu lisible, il n’y a guère que le département pour défendre la ruralité par l’équilibre de son territoire. Mon expérience m’amène à conclure aujourd’hui que quiconque veut défendre la ruralité doit défendre le département.
Si on renforce le potentiel d’action des départements où peut-on faire des économies ?
Le gisement d’économies réside, selon moi, dans les chevauchements de compétences et les doublons qui caractérisent la relation, concurrentielle, qui existe entre départements et régions.
Dans de nombreuses régions, la collectivité région n’est qu’un gros département supplémentaire (dont le budget est généralement inférieur à celui du département le plus important).
Depuis quelque temps on assiste à une cantonalisation de l’action régionale, les conseils régionaux se posant souvent en concurrents des conseils généraux. Le tourisme est sans doute le secteur où la compétition est la plus vive et les doublons les plus massifs, mais il n’est pas le seul.
La solution est de changer la région de dimension. En divisant par deux le nombre de régions, on donne à chacune la dimension européenne et on réalise des économies de gestion. La nouvelle grande région, en se concentrant sur les questions majeures de développement et d’infrastructures économiques, technologiques et scientifiques, n’aura plus la tentation de marcher sur les terres du département qui, lui, pourra se consacrer à la cohésion sociale et territoriale (dont la ruralité).
À la région les choix stratégiques au département la proximité. Le débat vient bientôt au Sénat, votre contribution nous sera très utile".