
"De quoi s’agit-il ? La loi sur l’eau de 1992 impose aux collectivités de contrôler les installations d’assainissement qui ne sont pas raccordées au tout-à-l’égout. C’est le Spanc, le Service Public d’Assainissement Non Collectif, qui est chargé de ces contrôles. Son objectif est de prévenir les risques sanitaires, de limiter l’impact environnemental et de préserver la ressource en eau.
Toutes les communes réunionnaises sont désormais couvertes par un Spanc mais toutes auraient dû procéder au contrôle des installations de leur territoire avant le 31 décembre 2012. Or, à notre connaissance, une seule, Bras-Panon, aurait rempli ses obligations. Toutes les autres communes sont donc "hors la loi".
Ces contrôles sont pourtant essentiels pour préserver le bien commun des Réunionnais, leur santé, leur environnement et leurs ressources, mais voilà, qui dit contrôles, dit facturations et donc grogne des électeurs.
Pourtant le Spanc ne tombe pas du ciel, si nos élus avaient fait le travail en amont, ils n’en seraient pas réduits à découvrir le problème quelques jours avant la date limite et à tenter de se dédouaner de leurs responsabilités. En métropole, seulement 19 % des logements relèvent du Spanc, à La Réunion, ce pourcentage monte à près de 60 %.
L’absence d’une véritable politique d’aménagement du territoire visant à densifier et la promotion de l’automobile ont favorisé la dispersion de l’habitat, aujourd’hui pour beaucoup d’usagers il faut en payer le prix.
Le manque de courage politique des responsables de la CINOR est un très mauvais signal envoyé aux autres collectivités qui pourraient être tentées de lui emboîter le pas. Ce ne serait que reculer pour mieux sauter car quoiqu’il en soit, la santé, l’environnement et la ressource en eau devront être préservés".
Toutes les communes réunionnaises sont désormais couvertes par un Spanc mais toutes auraient dû procéder au contrôle des installations de leur territoire avant le 31 décembre 2012. Or, à notre connaissance, une seule, Bras-Panon, aurait rempli ses obligations. Toutes les autres communes sont donc "hors la loi".
Ces contrôles sont pourtant essentiels pour préserver le bien commun des Réunionnais, leur santé, leur environnement et leurs ressources, mais voilà, qui dit contrôles, dit facturations et donc grogne des électeurs.
Pourtant le Spanc ne tombe pas du ciel, si nos élus avaient fait le travail en amont, ils n’en seraient pas réduits à découvrir le problème quelques jours avant la date limite et à tenter de se dédouaner de leurs responsabilités. En métropole, seulement 19 % des logements relèvent du Spanc, à La Réunion, ce pourcentage monte à près de 60 %.
L’absence d’une véritable politique d’aménagement du territoire visant à densifier et la promotion de l’automobile ont favorisé la dispersion de l’habitat, aujourd’hui pour beaucoup d’usagers il faut en payer le prix.
Le manque de courage politique des responsables de la CINOR est un très mauvais signal envoyé aux autres collectivités qui pourraient être tentées de lui emboîter le pas. Ce ne serait que reculer pour mieux sauter car quoiqu’il en soit, la santé, l’environnement et la ressource en eau devront être préservés".