
Quels enseignements avez-vous tiré de ces trois ans de mandat de sénateur ?
Le Sénat est une chambre législative importante qui peut soit appuyer l’action du gouvernement, soit la contrecarrer. C’est pour cette raison que je pense que si on veut s’opposer à la politique du gouvernement actuel, il faut agir ensemble pour changer la majorité au Sénat.
Quelles ont été les grandes décisions auxquelles vous avez pris part ?
Lorsque vous parlez de grandes décisions vous voulez parler, me semble-t-il, de grandes lois. Je suis au regret de dire que ce gouvernement n’a pas initié de grandes lois. Il n’y a donc pas eu de grandes décisions prises au cours de cette mandature.
Quelles ont été les grandes décisions pour la Réunion et l’Outre-mer auxquelles vous avez pris part ?
Aucune grande décision, aucune grande loi, ni sur le plan national et encore moins sur le plan de l’Outre-mer et de La Réunion.
Quelle a été la bataille la plus difficile que vous avez menée pour La Réunion ?
Epargner à La Réunion des mesures de casse sociale du gouvernement : la réforme de la retraite frappe plus La Réunion que tout autre département, et ce parce que nous détenons le record du chômage de toute la République. Il en est de même pour la mesure visant à la diminution des effectifs dans la Fonction publique, et la suppression des classes. La Réunion étant le département où le nombre d’illettrés est le plus élevé, on peut facilement imaginer les conséquences négatives d’une telle mesure.
Je pourrais parler aussi de toutes les décisions gouvernementales concernant le logement , la restriction des crédits, les coups de rabot sur la défiscalisation etc.. qui pénalisent le développement et d’une manière générale la population. Défendre La Réunion dans une assemblée majoritairement acquise au gouvernement n’est pas chose facile.
Quel est votre bilan pour cette mandature qui se termine ?
Mon bilan est de ne pas avoir lâché prise à chaque fois que La Réunion ou les intérêts des Réunionnaises et des Réunionnais, étaient menacés. J’ai rendu publique mon bilan d’activité qui peut être consulté sur le site du Sénat et qui rend compte de ma détermination et de ma persévérance à défendre mon île.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir date de mes premiers pas au Sénat. On était en pleine crise du Chikungunya à La Réunion. Les autorités locales étaient débordées par l’ampleur de l’épidémie. J’ai pu obtenir du gouvernement de Dominique De Villepin qu’il fasse de la lutte contre le Chik, chez nous, une cause nationale en mobilisant les grands moyens de l’Etat. C’est ce qui a été fait avec succès.
Qu’est ce qui reste à faire ?
Enormément de choses tant la situation à La Réunion est grave, surtout avec la crise, et la manière dont le gouvernement fait supporter aux plus pauvres les conséquences de cette crise.
Quel est le projet du PCR/Alliance pour la mandature qui s’annonce ?
Nous espérons que dans huit mois il y aura au plus haut niveau de l’Etat, une alternance politique. Et, pour sortir La Réunion de la crise qui la frappe, il faut un projet de développement durable. Il appartient aux Réunionnaises et aux Réunionnais de l’élaborer. Les parlementaires (dont les sénateurs) seront en première ligne pour mettre en œuvre avec le futur gouvernement cette nouvelle politique.
Vous avez vraiment envie de repartir pour six ans, même si votre vie de famille en pâtit ?
Franchement, oui.
Quel projet vous tient vraiment à cœur dans la prochaine mandature ?
Je pense que le projet de développement durable qui faut mettre en application pour La Réunion doit prendre en compte les domaines économique, social, culturel et environnemental.
Des grands travaux d’aménagement, une politique de logement social à la hauteur des besoins, la recherche d’énergies nouvelles, le choix de l’économie de l’intelligence, de la recherche-développement etc… sont impératifs. Mais, dans le même temps il faut répondre à l’urgence sociale. Une des pistes est la création de deux grands services d’intérêt public dans l’aide à la personne et dans l’environnement. Il y a là, un grand gisement d’emplois qui peut être exploité immédiatement.
Dans ce secteur le rôle de l’économie sociale et solidaire est irremplaçable et pour l’impulser je propose la création à La Réunion, et à titre expérimental d’une Chambre Consulaire pour le mouvement associatif. J’ai déposé une proposition de loi dans ce sens. Je m’efforcerai de la faire aboutir lors de la prochaine mandature.
Le Sénat est une chambre législative importante qui peut soit appuyer l’action du gouvernement, soit la contrecarrer. C’est pour cette raison que je pense que si on veut s’opposer à la politique du gouvernement actuel, il faut agir ensemble pour changer la majorité au Sénat.
Quelles ont été les grandes décisions auxquelles vous avez pris part ?
Lorsque vous parlez de grandes décisions vous voulez parler, me semble-t-il, de grandes lois. Je suis au regret de dire que ce gouvernement n’a pas initié de grandes lois. Il n’y a donc pas eu de grandes décisions prises au cours de cette mandature.
Quelles ont été les grandes décisions pour la Réunion et l’Outre-mer auxquelles vous avez pris part ?
Aucune grande décision, aucune grande loi, ni sur le plan national et encore moins sur le plan de l’Outre-mer et de La Réunion.
Quelle a été la bataille la plus difficile que vous avez menée pour La Réunion ?
Epargner à La Réunion des mesures de casse sociale du gouvernement : la réforme de la retraite frappe plus La Réunion que tout autre département, et ce parce que nous détenons le record du chômage de toute la République. Il en est de même pour la mesure visant à la diminution des effectifs dans la Fonction publique, et la suppression des classes. La Réunion étant le département où le nombre d’illettrés est le plus élevé, on peut facilement imaginer les conséquences négatives d’une telle mesure.
Je pourrais parler aussi de toutes les décisions gouvernementales concernant le logement , la restriction des crédits, les coups de rabot sur la défiscalisation etc.. qui pénalisent le développement et d’une manière générale la population. Défendre La Réunion dans une assemblée majoritairement acquise au gouvernement n’est pas chose facile.
Quel est votre bilan pour cette mandature qui se termine ?
Mon bilan est de ne pas avoir lâché prise à chaque fois que La Réunion ou les intérêts des Réunionnaises et des Réunionnais, étaient menacés. J’ai rendu publique mon bilan d’activité qui peut être consulté sur le site du Sénat et qui rend compte de ma détermination et de ma persévérance à défendre mon île.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir date de mes premiers pas au Sénat. On était en pleine crise du Chikungunya à La Réunion. Les autorités locales étaient débordées par l’ampleur de l’épidémie. J’ai pu obtenir du gouvernement de Dominique De Villepin qu’il fasse de la lutte contre le Chik, chez nous, une cause nationale en mobilisant les grands moyens de l’Etat. C’est ce qui a été fait avec succès.
Qu’est ce qui reste à faire ?
Enormément de choses tant la situation à La Réunion est grave, surtout avec la crise, et la manière dont le gouvernement fait supporter aux plus pauvres les conséquences de cette crise.
Quel est le projet du PCR/Alliance pour la mandature qui s’annonce ?
Nous espérons que dans huit mois il y aura au plus haut niveau de l’Etat, une alternance politique. Et, pour sortir La Réunion de la crise qui la frappe, il faut un projet de développement durable. Il appartient aux Réunionnaises et aux Réunionnais de l’élaborer. Les parlementaires (dont les sénateurs) seront en première ligne pour mettre en œuvre avec le futur gouvernement cette nouvelle politique.
Vous avez vraiment envie de repartir pour six ans, même si votre vie de famille en pâtit ?
Franchement, oui.
Quel projet vous tient vraiment à cœur dans la prochaine mandature ?
Je pense que le projet de développement durable qui faut mettre en application pour La Réunion doit prendre en compte les domaines économique, social, culturel et environnemental.
Des grands travaux d’aménagement, une politique de logement social à la hauteur des besoins, la recherche d’énergies nouvelles, le choix de l’économie de l’intelligence, de la recherche-développement etc… sont impératifs. Mais, dans le même temps il faut répondre à l’urgence sociale. Une des pistes est la création de deux grands services d’intérêt public dans l’aide à la personne et dans l’environnement. Il y a là, un grand gisement d’emplois qui peut être exploité immédiatement.
Dans ce secteur le rôle de l’économie sociale et solidaire est irremplaçable et pour l’impulser je propose la création à La Réunion, et à titre expérimental d’une Chambre Consulaire pour le mouvement associatif. J’ai déposé une proposition de loi dans ce sens. Je m’efforcerai de la faire aboutir lors de la prochaine mandature.