"Nous pouvons encore progresser en matière de développement durable afin que notre île se positionne de façon plus forte comme étant une Région tournée vers l'environnement avec des emplois durables.
Certes nous avons eu l'élaboration de l'Agenda 21 déclinée au niveau local. La démarche a permis de faire travailler l'ensemble des acteurs économiques et sociaux sur la thématique environnementale.
De quels potentiels naturels disposons nous ?
Tout d'abord, nous avons la chance d'avoir sur notre île un volcan qui est l'un des plus actifs au monde. Ce volcan est dans un espace au sol lunaire, baigné dans une végétation unique. Les montages réunionnaises ont été sculptées par les éruptions successives au cours des milliers d'années.
Aujourd'hui ces montagnes sont connues au niveau mondial au travers d'une des courses les plus dures sur la planète et qui fête ces 20 ans cette année : "la diagonale des fous".
Ensuite, la végétation endémique de l'île est un véritable trésor. Des espèces inconnues sont encore découvertes de nos jours, au niveau floristique et faunistique. La création du Parc national de La Réunion, structure qui vient de fêter ces 5 ans, contribue à la protection de ce patrimoine naturel.
Cela tout en préservant les activités économiques et de loisirs au coeur du parc en parfaite harmonie avec la nature. Même si des conflits d'usages sont parfois mis en exergue au travers de manifestations ponctuelles d'agriculteurs ou d'habitants du cœur du Parc, globalement la structure assure ses missions dans l'intérêt général.
En enfin, nous possédons un magnifique lagon sur la côte Ouest de l'île. Ce lagon regorge d'une faune et d'une flore de toute beauté. Un important effort a été fait depuis ces dernières années pour sensibiliser les usagers sur la fragilité de cet espace. Une concertation a été menée avec les acteurs de la zone pour la mise en place d'une réserve naturelle.
Évidemment comment ne pas parler du risque requin. Risque qui s'est accru au cours de ces derniers mois avec l'attaque de plusieurs personnes et la présence régulière de squales au niveau des plages.
Au delà des craintes, des frayeurs, et des conflits d'usage notre île jouit d'une bonne image en matière de sites naturels. Bien sûr nous constatons parfois le manque de civisme, dans les sentiers et sur les plages, avec la présence de déchets et de mégots. Il y a aussi sans doute un effort à faire au niveau de l'assainissement pour les villes de l'Ouest afin de limiter les pollutions systématiques des lagons à chaque pluie.
Bon nombre de sites naturels sont malheureusement laissés à l'abandon où sont valorisés uniquement pendant la durée des contrats aidés. Les associations aménagent certains sites en œuvrant pour l'insertion de personnes éloignées de l'emploi.
Ces structures montent des projets, obtiennent des conventions de gestion, et sollicitent des moyens humains et financiers auprès des collectivités locales et de l'Etat.
Si ce besoin d'entretien des espaces naturels est permanent, les moyens sont précaires et le personnel doit être formé de façon permanente, puisque les contrats sont limités à 6 mois avec possibilité de prolongation une fois. Cette précarité au niveau financier ne favorise pas la stabilité des associations.
Au travers de ce mode de fonctionnement, c'est la question de création d'activité pérenne dans le domaine environnemental qui se pose. Est-ce que la mise en valeur de l'environnement ne mérite t-elle pas une autre stratégie ? Une stratégie basée sur une gestion globale d'un site par une structure.
Structure qui pourrait se positionner pleinement sur le champ de l'économie sociale avec des ressources propres (prestations de services, commercialisation de produits, partenariats avec les professionnels touristiques ...), une démarche de pérennisation et de professionnalisation du personnel.
Tout cela, sans mettre de côté la mission d'insertion, dévolue aux associations, pour une frange de la population éligible aux contrats aidés sur les territoires".
Certes nous avons eu l'élaboration de l'Agenda 21 déclinée au niveau local. La démarche a permis de faire travailler l'ensemble des acteurs économiques et sociaux sur la thématique environnementale.
De quels potentiels naturels disposons nous ?
Tout d'abord, nous avons la chance d'avoir sur notre île un volcan qui est l'un des plus actifs au monde. Ce volcan est dans un espace au sol lunaire, baigné dans une végétation unique. Les montages réunionnaises ont été sculptées par les éruptions successives au cours des milliers d'années.
Aujourd'hui ces montagnes sont connues au niveau mondial au travers d'une des courses les plus dures sur la planète et qui fête ces 20 ans cette année : "la diagonale des fous".
Ensuite, la végétation endémique de l'île est un véritable trésor. Des espèces inconnues sont encore découvertes de nos jours, au niveau floristique et faunistique. La création du Parc national de La Réunion, structure qui vient de fêter ces 5 ans, contribue à la protection de ce patrimoine naturel.
Cela tout en préservant les activités économiques et de loisirs au coeur du parc en parfaite harmonie avec la nature. Même si des conflits d'usages sont parfois mis en exergue au travers de manifestations ponctuelles d'agriculteurs ou d'habitants du cœur du Parc, globalement la structure assure ses missions dans l'intérêt général.
En enfin, nous possédons un magnifique lagon sur la côte Ouest de l'île. Ce lagon regorge d'une faune et d'une flore de toute beauté. Un important effort a été fait depuis ces dernières années pour sensibiliser les usagers sur la fragilité de cet espace. Une concertation a été menée avec les acteurs de la zone pour la mise en place d'une réserve naturelle.
Évidemment comment ne pas parler du risque requin. Risque qui s'est accru au cours de ces derniers mois avec l'attaque de plusieurs personnes et la présence régulière de squales au niveau des plages.
Au delà des craintes, des frayeurs, et des conflits d'usage notre île jouit d'une bonne image en matière de sites naturels. Bien sûr nous constatons parfois le manque de civisme, dans les sentiers et sur les plages, avec la présence de déchets et de mégots. Il y a aussi sans doute un effort à faire au niveau de l'assainissement pour les villes de l'Ouest afin de limiter les pollutions systématiques des lagons à chaque pluie.
Bon nombre de sites naturels sont malheureusement laissés à l'abandon où sont valorisés uniquement pendant la durée des contrats aidés. Les associations aménagent certains sites en œuvrant pour l'insertion de personnes éloignées de l'emploi.
Ces structures montent des projets, obtiennent des conventions de gestion, et sollicitent des moyens humains et financiers auprès des collectivités locales et de l'Etat.
Si ce besoin d'entretien des espaces naturels est permanent, les moyens sont précaires et le personnel doit être formé de façon permanente, puisque les contrats sont limités à 6 mois avec possibilité de prolongation une fois. Cette précarité au niveau financier ne favorise pas la stabilité des associations.
Au travers de ce mode de fonctionnement, c'est la question de création d'activité pérenne dans le domaine environnemental qui se pose. Est-ce que la mise en valeur de l'environnement ne mérite t-elle pas une autre stratégie ? Une stratégie basée sur une gestion globale d'un site par une structure.
Structure qui pourrait se positionner pleinement sur le champ de l'économie sociale avec des ressources propres (prestations de services, commercialisation de produits, partenariats avec les professionnels touristiques ...), une démarche de pérennisation et de professionnalisation du personnel.
Tout cela, sans mettre de côté la mission d'insertion, dévolue aux associations, pour une frange de la population éligible aux contrats aidés sur les territoires".
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