
Après avoir proposé de taxer les heures supplémentaires à partir du 1er janvier 2012, le groupe PS à l'Assemblée nationale, vient d'inaugurer le premier recul législatif de la nouvelle majorité.
Face aux critiques de l'opposition parlementaire et à notre mobilisation (campagne de presse), mais surtout devant l'incompréhension de millions de salariés, dont près de 200.000 Réunionnais, le pouvoir socialiste a décidé de repousser le déclenchement de cette mesure au 1er août 2012.
Chacun sait que la décision de rendre cette mesure rétroactive avait été prise en plein accord avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il s'agissait pour François Hollande de dégager des recettes supplémentaires, faute d'avoir le courage de baisser la dépense publique.
Après l'abandon des récépissés en cas de contrôle d'identité, ce "rétropédalage" est une nouvelle victoire de l'opposition, mais ce n'est pas suffisant. La suppression de la détaxation des heures supplémentaires s'ajoute à :
- l'augmentation des cotisations sociales pour financer le retour partiel de la retraite à 60 ans,
- la hausse du forfait social sur l'épargne salariale,
- la suppression de la fiscalité anti-délocalisation.
Ces quatre mesures seront aussi catastrophiques pour la compétitivité et l'emploi que pour le pouvoir d'achat des salariés et marqueront d'une pierre noire le quinquennat de François Hollande.
Face aux critiques de l'opposition parlementaire et à notre mobilisation (campagne de presse), mais surtout devant l'incompréhension de millions de salariés, dont près de 200.000 Réunionnais, le pouvoir socialiste a décidé de repousser le déclenchement de cette mesure au 1er août 2012.
Chacun sait que la décision de rendre cette mesure rétroactive avait été prise en plein accord avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il s'agissait pour François Hollande de dégager des recettes supplémentaires, faute d'avoir le courage de baisser la dépense publique.
Après l'abandon des récépissés en cas de contrôle d'identité, ce "rétropédalage" est une nouvelle victoire de l'opposition, mais ce n'est pas suffisant. La suppression de la détaxation des heures supplémentaires s'ajoute à :
- l'augmentation des cotisations sociales pour financer le retour partiel de la retraite à 60 ans,
- la hausse du forfait social sur l'épargne salariale,
- la suppression de la fiscalité anti-délocalisation.
Ces quatre mesures seront aussi catastrophiques pour la compétitivité et l'emploi que pour le pouvoir d'achat des salariés et marqueront d'une pierre noire le quinquennat de François Hollande.