
L'Alliance a été une formatrice hors-pair pour Didier Robert, dans l'apprentissage du contrôle de soi et de la maîtrise des émotions. Hier, le président de la Région Réunion a montré un savoir être éloquent. C'est avec tact et fermeté qu'il a répondu à Camille Sudre, suite à sa proposition d'un "audit" de la Chambre régionale des comptes, et la proposition d'abandonner toute rémunération à la SPLA Maraïna. "La CRC travaille déjà sur la période 2006-2012, je ne peux pas la saisir une deuxième fois".
Cette réponse a précédé, l'appel à la solidarité sur le budget primitif 2013. Critiqué par les différentes composantes de l'opposition, le BP 2013 a été aussi l'occasion pour Didier Robert de tester sa capacité et sa force de persuasion et de rassemblement au delà de sa majorité. C'est à ce moment qu'il a commis un impair. "Ce sont sont les mêmes rengaines que l'on entend depuis deux ans". Comme préambule à un appel au consensus, c'était raté. Soyons objectif, avec ou sans cette "bévue", cela n'aurait rien changé au vote.
Le budget primitif 2013 a été voté à la majorité. L'Alliance sans Aline Murin-Hoarau a voté contre. Le PS, Aline Murin-Hoarau, Michel Lagourgue, et Philippe Jean-Pierre se sont abstenus. Qu'importe, l'exercice a été dans l'ensemble réussi. Et, il montre aussi que Didier Robert s'inscrit déjà dans la perspective d'un deuxième mandat. Il a deux ans pour passer de chef d'un mouvement "La Réunion en confiance" au statut d'un président à la dimension politique incontestée.
Catherine Gaud a raison lorsqu'elle parle de la communication et des moyens. La communication va devenir plus complexe, car il ne s'agira plus d'informer, de communiquer et de répondre à l'opposition, il s'agira surtout d'augmenter la dimension politique du président en exercice.
La dimension politique, tout un programme. Le démarrage et l'avancée des travaux de la route du Littoral, l'activité économique que va générer le projet, les emplois directs et indirects créés, la relance du BTP… Didier Robert va donner un socle et des exemples pratiques à sa dimension politique. C'était le cas avec la route des Tamarins sous la mandature de Paul Vergès. L'actuel président de la Région Réunion devra tout de même veiller à ce que cette route du Littoral ne se transforme pas en un tram-train, un piège à grande vitesse...
Cette réponse a précédé, l'appel à la solidarité sur le budget primitif 2013. Critiqué par les différentes composantes de l'opposition, le BP 2013 a été aussi l'occasion pour Didier Robert de tester sa capacité et sa force de persuasion et de rassemblement au delà de sa majorité. C'est à ce moment qu'il a commis un impair. "Ce sont sont les mêmes rengaines que l'on entend depuis deux ans". Comme préambule à un appel au consensus, c'était raté. Soyons objectif, avec ou sans cette "bévue", cela n'aurait rien changé au vote.
Le budget primitif 2013 a été voté à la majorité. L'Alliance sans Aline Murin-Hoarau a voté contre. Le PS, Aline Murin-Hoarau, Michel Lagourgue, et Philippe Jean-Pierre se sont abstenus. Qu'importe, l'exercice a été dans l'ensemble réussi. Et, il montre aussi que Didier Robert s'inscrit déjà dans la perspective d'un deuxième mandat. Il a deux ans pour passer de chef d'un mouvement "La Réunion en confiance" au statut d'un président à la dimension politique incontestée.
Catherine Gaud a raison lorsqu'elle parle de la communication et des moyens. La communication va devenir plus complexe, car il ne s'agira plus d'informer, de communiquer et de répondre à l'opposition, il s'agira surtout d'augmenter la dimension politique du président en exercice.
La dimension politique, tout un programme. Le démarrage et l'avancée des travaux de la route du Littoral, l'activité économique que va générer le projet, les emplois directs et indirects créés, la relance du BTP… Didier Robert va donner un socle et des exemples pratiques à sa dimension politique. C'était le cas avec la route des Tamarins sous la mandature de Paul Vergès. L'actuel président de la Région Réunion devra tout de même veiller à ce que cette route du Littoral ne se transforme pas en un tram-train, un piège à grande vitesse...