Il n'y avait ni triomphalisme, ni défaitisme dans la posture du successeur de Paul Vergès. Didier Robert, le président s'est mué en pédagogue. Le ministre de la culture Frédéric Mittérand aurait sans doute dit : "Avec ses chiffres et ses lettres, et ses mots, le petit Robert a écrit son sommaire, préface éphémère, d'une virgule pas du tout légère pour une mise au point nécessaire. Une efficace exclamation pour moins d'interrogations néfastes".
En prose et non en vers, mais en vers et contre tous, Didier Robert a affirmé sa différence, son engagement et sa détermination. "Nous avons été élus pour mener une politique autrement, dans la clarté et la transparence. En 2010, les Réunionnais ont marqué un choix, une volonté de changement, et ce après douze ans d'immobilisme".
"Au cours de cette période, nos prédécesseurs n'ont finalisé que la route des Tamarins, et ont fait rêver La Réunion avec la MCUR et le tram-train. Nous savons ce qu'il en est aujourd'hui. Ils ont aussi laissé un véritable champ de ruines : la formation professionnelle, en matière d'énergie une usine à combustion à La Possession, les structures culturelles abandonnées… Nous avons vu l'écart qu'il y a entre le discours et le résultat", a dit Didier Robert.
Les bras souvent croisés, les mains parfois jointes en prière, et le regard plein d'assurances, le président a affiché ses certitudes, et "décliné les vrais éléments de satisfaction de sa première année de mandature. Il y a d'abord les accords de Matignon 2 signés le 14 octobre 2010, soit six mois après notre arrivée aux affaires. Nous avons obtenu 2,2 milliards d'euros pour nos projets".
"Il y a aussi le projet de la nouvelle route du Littoral, un axe à six voies avec deux couloirs en site propre pour les transports en commun. Comment l'équipe précédente soi-disant précurseur en matière de développement durable, n'a pas intégré cet élément dans son projet. Et autre précision importante, cette route sera gratuite, il n'y aura pas de péage".
“L'avant-projet sommaire modifié est prévu pour juin 2011. Nous avons programmé les débuts de travaux pour 2013. Le budget de la nouvelle route du Littoral s'élève à 1,6 milliard d'euros.”. Et s'il devait avoir un surcoût ? “Quels sont éléments qui permettent de dire qu'il y aura un dépassement de l'enveloppe prévue", a répliqué Didier Robert.
De l'automobile au transport en commun, il faut prendre le Transéco Express. “Nous travaillons avec l'ensemble des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale), seul le Département responsable de 17 lignes, n'a pas souhaité travailler avec nous sur ce projet”.
250 millions d'euros ont été prévus pour les aménagements routiers, et la Région Réunion apportera jusqu'à 70 % de soutien financier aux EPCI pour l'achat des bus, à condition que ce soit des bus propres (hybrides ou GPL). La Région s'investira aussi lors de l'extension ou la création de ligne".
L'autre élément de satisfaction, c'est l'amélioration des deux plate-formes aéroportuaires, Pierrefonds et Gillot (la piste de Sainte-Marie doit accueillir l'Airbus A380), qui est également programmée. Les travaux débuteront dès cette année pour l'aéroport du Sud.
Parmi les autres investissements effectués par la Région Réunion, il y a les 51 millions d'euros pour les communes, les 40 millions pour le Stella Matutina et la Maison du Volcan...
En prose et non en vers, mais en vers et contre tous, Didier Robert a affirmé sa différence, son engagement et sa détermination. "Nous avons été élus pour mener une politique autrement, dans la clarté et la transparence. En 2010, les Réunionnais ont marqué un choix, une volonté de changement, et ce après douze ans d'immobilisme".
"Au cours de cette période, nos prédécesseurs n'ont finalisé que la route des Tamarins, et ont fait rêver La Réunion avec la MCUR et le tram-train. Nous savons ce qu'il en est aujourd'hui. Ils ont aussi laissé un véritable champ de ruines : la formation professionnelle, en matière d'énergie une usine à combustion à La Possession, les structures culturelles abandonnées… Nous avons vu l'écart qu'il y a entre le discours et le résultat", a dit Didier Robert.
Les bras souvent croisés, les mains parfois jointes en prière, et le regard plein d'assurances, le président a affiché ses certitudes, et "décliné les vrais éléments de satisfaction de sa première année de mandature. Il y a d'abord les accords de Matignon 2 signés le 14 octobre 2010, soit six mois après notre arrivée aux affaires. Nous avons obtenu 2,2 milliards d'euros pour nos projets".
"Il y a aussi le projet de la nouvelle route du Littoral, un axe à six voies avec deux couloirs en site propre pour les transports en commun. Comment l'équipe précédente soi-disant précurseur en matière de développement durable, n'a pas intégré cet élément dans son projet. Et autre précision importante, cette route sera gratuite, il n'y aura pas de péage".
“L'avant-projet sommaire modifié est prévu pour juin 2011. Nous avons programmé les débuts de travaux pour 2013. Le budget de la nouvelle route du Littoral s'élève à 1,6 milliard d'euros.”. Et s'il devait avoir un surcoût ? “Quels sont éléments qui permettent de dire qu'il y aura un dépassement de l'enveloppe prévue", a répliqué Didier Robert.
De l'automobile au transport en commun, il faut prendre le Transéco Express. “Nous travaillons avec l'ensemble des EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale), seul le Département responsable de 17 lignes, n'a pas souhaité travailler avec nous sur ce projet”.
250 millions d'euros ont été prévus pour les aménagements routiers, et la Région Réunion apportera jusqu'à 70 % de soutien financier aux EPCI pour l'achat des bus, à condition que ce soit des bus propres (hybrides ou GPL). La Région s'investira aussi lors de l'extension ou la création de ligne".
L'autre élément de satisfaction, c'est l'amélioration des deux plate-formes aéroportuaires, Pierrefonds et Gillot (la piste de Sainte-Marie doit accueillir l'Airbus A380), qui est également programmée. Les travaux débuteront dès cette année pour l'aéroport du Sud.
Parmi les autres investissements effectués par la Région Réunion, il y a les 51 millions d'euros pour les communes, les 40 millions pour le Stella Matutina et la Maison du Volcan...
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