L'année politique se termine sur deux mêmes fausses notes : l'absence de débat démocratique au sein des assemblées départementale et régionale. A chaque fois, la majorité et l'opposition font prévaloir, soit le non-respect des règles, soit l'urgence sociale et économique.
Conséquences. Au palais de La Source, la semaine dernière, le débat tant attendu sur le budget primitif 2012, n'a pas eu lieu. Hier à la pyramide inversée, la Commission permanente s'est déroulée sans l'opposition.
Deux sites. Deux contextes politiques différents. Et une même attitude. Coïncidences ? Ou effet de mode ? Et quid de la démocratie et des débats politiques ? Pourtant, la population est en droit, au début de cette période pré-électorale, de connaître les différentes positions politiques des uns et des autres sur les divers dossiers.
C'est l'inverse qui se produit. A chaque fois, la forme est privilégiée par rapport au fond. A raison. Sans aucun doute. Mais quand est-ce que le fond va prendre forme, et apporter les moyens nécessaires à l'urgence sociale et économique ? Répondre aux attentes de la population ? Nos élus sont-ils incapables de débattre en période électorale ? Mais qu'en sera-t-il lors de la campagne officielle ?
Encore une fois, les élus offrent une image négative à leurs électeurs. Encore une fois, au lieu de combattre ensemble les effets pervers de la crise pour soulager les tracas quotidiens et durables des Réunionnais, et atténuer ainsi les souffrances d'un grand nombre d'entre eux, les élus oublient ce pourquoi ils sont rémunérés. La population assiste, impuissant et désemparé, à des stratégies de communication. Sans aucun intérêt.
Espérons tout de même que ça ne va pas gâcher les fêtes de fin d'année de nos élus. C'est au nom de la population, surtout au nom des Réunionnais qui en ont le plus besoin d'eux, que nous souhaitons de bonnes fêtes à ces élus !
Conséquences. Au palais de La Source, la semaine dernière, le débat tant attendu sur le budget primitif 2012, n'a pas eu lieu. Hier à la pyramide inversée, la Commission permanente s'est déroulée sans l'opposition.
Deux sites. Deux contextes politiques différents. Et une même attitude. Coïncidences ? Ou effet de mode ? Et quid de la démocratie et des débats politiques ? Pourtant, la population est en droit, au début de cette période pré-électorale, de connaître les différentes positions politiques des uns et des autres sur les divers dossiers.
C'est l'inverse qui se produit. A chaque fois, la forme est privilégiée par rapport au fond. A raison. Sans aucun doute. Mais quand est-ce que le fond va prendre forme, et apporter les moyens nécessaires à l'urgence sociale et économique ? Répondre aux attentes de la population ? Nos élus sont-ils incapables de débattre en période électorale ? Mais qu'en sera-t-il lors de la campagne officielle ?
Encore une fois, les élus offrent une image négative à leurs électeurs. Encore une fois, au lieu de combattre ensemble les effets pervers de la crise pour soulager les tracas quotidiens et durables des Réunionnais, et atténuer ainsi les souffrances d'un grand nombre d'entre eux, les élus oublient ce pourquoi ils sont rémunérés. La population assiste, impuissant et désemparé, à des stratégies de communication. Sans aucun intérêt.
Espérons tout de même que ça ne va pas gâcher les fêtes de fin d'année de nos élus. C'est au nom de la population, surtout au nom des Réunionnais qui en ont le plus besoin d'eux, que nous souhaitons de bonnes fêtes à ces élus !