
"En effet, le Premier ministre a envisagé la mise en place à titre "expérimental" d'un crédit d'impôt pour les grandes entreprises et les bailleurs sociaux et le maintien du dispositif actuel de la défiscalisation pour les PME et les TPE.
Il est vrai que l'unité des opérateurs économiques locaux qui m’a alertée et dont j'ai relayé les inquiétudes (cf. communiqué du 30/05/13), a fait monter la pression pour que cette défiscalisation qui marche bien et qui est créatrice d'emplois et de richesses puisse continuer à fonctionner.
Toutefois je m’interroge grandement sur les points particuliers annoncés dans le discours de Jean-Marc Ayrault. Je veux parler en premier lieu du seuil en dessous duquel le dispositif de défiscalisation sera appliqué pour les TPE et PME. La question est de savoir comment il sera défini ? Rien n’est acté au-delà de la fameuse concertation entre l'Etat et les acteurs économiques d'outre-mer.
Par ailleurs, la création d'un crédit d'impôt pour les bailleurs sociaux ne me semble pas très opportune. Le gouvernement socialiste propose un montage qui paraît très compliqué à mettre en œuvre et qui risque de fragiliser encore plus une filière bâtiment, des milliers d'emplois et l'économie réunionnaise en général.
Plutôt que de tout révolutionner au nom du « changement » il eut été préférable pour le PS de sauvegarder au nom de l'intérêt supérieur de La Réunion le dispositif de défiscalisation actuellement en vigueur qui a fait ses preuves et a bien réussi à l’économie de notre île".
Il est vrai que l'unité des opérateurs économiques locaux qui m’a alertée et dont j'ai relayé les inquiétudes (cf. communiqué du 30/05/13), a fait monter la pression pour que cette défiscalisation qui marche bien et qui est créatrice d'emplois et de richesses puisse continuer à fonctionner.
Toutefois je m’interroge grandement sur les points particuliers annoncés dans le discours de Jean-Marc Ayrault. Je veux parler en premier lieu du seuil en dessous duquel le dispositif de défiscalisation sera appliqué pour les TPE et PME. La question est de savoir comment il sera défini ? Rien n’est acté au-delà de la fameuse concertation entre l'Etat et les acteurs économiques d'outre-mer.
Par ailleurs, la création d'un crédit d'impôt pour les bailleurs sociaux ne me semble pas très opportune. Le gouvernement socialiste propose un montage qui paraît très compliqué à mettre en œuvre et qui risque de fragiliser encore plus une filière bâtiment, des milliers d'emplois et l'économie réunionnaise en général.
Plutôt que de tout révolutionner au nom du « changement » il eut été préférable pour le PS de sauvegarder au nom de l'intérêt supérieur de La Réunion le dispositif de défiscalisation actuellement en vigueur qui a fait ses preuves et a bien réussi à l’économie de notre île".