Le Blog de Cyrille Melchior

Quitter la route des Tamarins et rejoindre la route du Littoral, le matin, c'est comme sortir de la Plaine Bois de Nèfles, et rejoindre la quatre-voies. C'est un vrai casse-tête réunionnais. Le soir, faire le chemin inverse, est aussi long, difficile et plus stressant surtout après une journée de travail.


Trouver la solution pour Savannah
Ce problème, je le connais, je le vis chaque jour, comme des dizaines de milliers de Saint-Paulois et de Réunionnais. Seule la volonté conjuguée de la Région Réunion, du Département et de la mairie de Saint-Paul, peut apporter une réponse durable à ces bouchons indigestes.

Il faudra intervenir sur trois points :
- faire une entrée directe sur la quatre-voies, aux automobilistes venant de la Plaine Bois-de-Nèfles ;
- faire une sortie directe sur la quatre-voies, aux automobilistes allant à la Plaine Bois-de-Nèfles ;
- réhabiliter le pont de la rivière des Galets ou faire un autre pont de la rivière des Galets, plus rapide donc plus large.

Nous avons cinq à six ans pour réaliser ces projets. Car, si la route des Tamarins a augmenté le flot de voitures qui passe chaque matin à Savannah (sens St-Denis - St-Paul), quant sera-t-il de Savannah, après la mise en service du Trans Eco Express puis de la route du Littoral à six voies ?

St-Paul est un poumon de la vie économique réunionnaise. Eviter l'asphyxie circulatoire, c'est laisser l'économie de La Réunion, respirer, vivre et se développer…


Cyrille Melchior