Un contexte tendu : l’occupation illégale du littoral
Depuis plusieurs années, une partie de la population réunionnaise dénonçait l’appropriation illégale du domaine public maritime (DPM) par des particuliers. Des clôtures, des murs, des jardins privés s’étaient progressivement installés sur le sable, interdisant l’accès à la mer à une grande partie des citoyens.
La situation, longtemps tolérée, finit par devenir une affaire publique. Les voix s’élèvent, les collectifs se forment, les manifestations se succèdent. Les habitants réclament une chose simple : que la loi soit respectée, que les plages soient rendues à tous.
Un tournant : l’action des autorités
Dans cette vidéo, l'avocat du Collectif de Défense du DPM salue un moment décisif : la prise de position du préfet, en phase avec « la feuille de route judiciaire » et « la stratégie légale ». Pour lui, cette reconnaissance officielle d’un problème longtemps ignoré marque un tournant : « tout conjugue vers un seul objectif… faire en sorte que ce joyau puisse de nouveau briller de mille feux ».
Il exprime l’espoir de voir renaître une plage vivante, partagée, où l’on entendra « la mer, les enfants qui jouent », et non plus « le silence imposé par les murs et les clôtures ».
Un engagement pacifique et légal
Cette lutte a été menée « dans le cadre de la légalité, en respectant les lois », sans violence. Le travail d'une équipe soudée, d’une ambiance de travail « extraordinaire même dans les moments difficiles », et surtout d’un profond respect pour la justice et les institutions.
Ce combat est aussi une leçon de civisme : « on a amené toute cette bataille dans le cadre de la légalité, avec beaucoup de bonne humeur ». C’est cette attitude qui, selon lui, a permis de faire bouger les lignes.
Une mobilisation populaire déterminante
Karl BELLON; le président du Collectif de Défense du DPM rend un hommage appuyé à l’opinion publique, à tous ceux qui ont soutenu ce combat. Il évoque Dominique, François, les collectifs, les anonymes. « C’est cette équipe soudée qui a fait que peut-être aujourd’hui, on arrivera à libérer le CDPM pour l’ensemble des Réunionnais ».
La confiance, un mot-clé dans ce témoignage, revient plusieurs fois. Car c’est bien elle qui a été perdue — envers l’État, la justice, les autorités — et qui, petit à petit, semble se reconstruire.
Un souhait personnel, universel
Claude BENARD, un riverain courrageux se fait plus intime : « je ne voudrais pas mourir sans avoir vu la disparition de ces clôtures et retrouver la plage que j’aimais ». Un vœu personnel qui résonne comme un cri du cœur collectif, celui de tout un peuple attaché à sa terre, à son littoral, à sa liberté.
En mai 2018, cette vidéo a capturé un instant de bascule. Entre indignation et espoir. Entre lutte et reconnaissance. Entre enfermement et horizon retrouvé.
Depuis plusieurs années, une partie de la population réunionnaise dénonçait l’appropriation illégale du domaine public maritime (DPM) par des particuliers. Des clôtures, des murs, des jardins privés s’étaient progressivement installés sur le sable, interdisant l’accès à la mer à une grande partie des citoyens.
La situation, longtemps tolérée, finit par devenir une affaire publique. Les voix s’élèvent, les collectifs se forment, les manifestations se succèdent. Les habitants réclament une chose simple : que la loi soit respectée, que les plages soient rendues à tous.
Un tournant : l’action des autorités
Dans cette vidéo, l'avocat du Collectif de Défense du DPM salue un moment décisif : la prise de position du préfet, en phase avec « la feuille de route judiciaire » et « la stratégie légale ». Pour lui, cette reconnaissance officielle d’un problème longtemps ignoré marque un tournant : « tout conjugue vers un seul objectif… faire en sorte que ce joyau puisse de nouveau briller de mille feux ».
Il exprime l’espoir de voir renaître une plage vivante, partagée, où l’on entendra « la mer, les enfants qui jouent », et non plus « le silence imposé par les murs et les clôtures ».
Un engagement pacifique et légal
Cette lutte a été menée « dans le cadre de la légalité, en respectant les lois », sans violence. Le travail d'une équipe soudée, d’une ambiance de travail « extraordinaire même dans les moments difficiles », et surtout d’un profond respect pour la justice et les institutions.
Ce combat est aussi une leçon de civisme : « on a amené toute cette bataille dans le cadre de la légalité, avec beaucoup de bonne humeur ». C’est cette attitude qui, selon lui, a permis de faire bouger les lignes.
Une mobilisation populaire déterminante
Karl BELLON; le président du Collectif de Défense du DPM rend un hommage appuyé à l’opinion publique, à tous ceux qui ont soutenu ce combat. Il évoque Dominique, François, les collectifs, les anonymes. « C’est cette équipe soudée qui a fait que peut-être aujourd’hui, on arrivera à libérer le CDPM pour l’ensemble des Réunionnais ».
La confiance, un mot-clé dans ce témoignage, revient plusieurs fois. Car c’est bien elle qui a été perdue — envers l’État, la justice, les autorités — et qui, petit à petit, semble se reconstruire.
Un souhait personnel, universel
Claude BENARD, un riverain courrageux se fait plus intime : « je ne voudrais pas mourir sans avoir vu la disparition de ces clôtures et retrouver la plage que j’aimais ». Un vœu personnel qui résonne comme un cri du cœur collectif, celui de tout un peuple attaché à sa terre, à son littoral, à sa liberté.
En mai 2018, cette vidéo a capturé un instant de bascule. Entre indignation et espoir. Entre lutte et reconnaissance. Entre enfermement et horizon retrouvé.
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