
"Lors de ma dernière conférence de presse, j'avais souhaité que les médias rendent compte objectivement de la situation saint-louisienne. J'avais ainsi souligné que certaines contrevérités étaient constamment répétées, dont l'affirmation d'une hausse des impôts, impôts qui n'avaient, en réalité, pas augmenté. J'avais aussi précisé que le déficit, contrairement à ce qui était claironné partout, ne s'est pas creusé ; qu'il a été au, contraire, comblé de 5 millions cette année.
La plupart des commentateurs ont, depuis, affiné leurs analyses. Néanmoins, on a pu constater l'entêtement, pour ne pas dire l'acharnement - de certaine "plume" peu adroite, qui continue d'asséner demi-vérités, propos polémiques et erreurs volontaires, de manière quasi-obsessionnelle...
Combat d'arrière-garde, pouvait-on penser, jusqu'à la parution, ce 4 décembre, d'un éditorial au sein du même journal, signé directement par son rédacteur en chef, Yves Mont-Rouge. Ce « papier » sidérant, outre qu'il reprend les inexactitudes habituelles (déficit creusé, etc), se fait l'écho des ladi-lafé les plus ineptes, élaborés dans des bureaux climatisés, bien loin de la réalité du terrain.
Mais là où le rédacteur est pris en double flagrant délit de mensonge et de malveillance, c'est lorsqu'il affirme sans complexe que les 670 agents dont j'ai engagé la titularisation...n'ont pas été titularisés au bout de trois ans! Alors que ces derniers ont, bien entendu, accédé au rang de fonctionnaires de la fonction publique territoriale, disposant désormais de la sécurité de l'emploi et, pour beaucoup d'entre eux, d'une retraite leur évitant de partir dans la misère, après des années de travail. C'est justement l'application de cette mesure, qui a déclenché l'intervention de la Chambre régionale des comptes...
Quel mépris pour la vérité, quel mépris pour l'action publique, quelle preuve que l'information passe, désormais, au troisième ou au quatrième rang des préoccupations de ceux qui sont censés l'assurer! M. Mont-Rouge compare Saint-Louis à la Grèce. On peut être partiellement d'accord avec lui: oui, on tente de me contraindre à démanteler l'action sociale. Oui, nous devons manoeuvrer au-dessus d'un gouffre dont nous avons hérité. Mais il y a une différence de taille: je ne suis pas M.Papandréou, et je n'accepte donc pas sans résister les diktats des adeptes de la rigueur . Ce qui déplaît, à l'évidence, à la presse qui est à leur dévotion.
La plupart des commentateurs ont, depuis, affiné leurs analyses. Néanmoins, on a pu constater l'entêtement, pour ne pas dire l'acharnement - de certaine "plume" peu adroite, qui continue d'asséner demi-vérités, propos polémiques et erreurs volontaires, de manière quasi-obsessionnelle...
Combat d'arrière-garde, pouvait-on penser, jusqu'à la parution, ce 4 décembre, d'un éditorial au sein du même journal, signé directement par son rédacteur en chef, Yves Mont-Rouge. Ce « papier » sidérant, outre qu'il reprend les inexactitudes habituelles (déficit creusé, etc), se fait l'écho des ladi-lafé les plus ineptes, élaborés dans des bureaux climatisés, bien loin de la réalité du terrain.
Mais là où le rédacteur est pris en double flagrant délit de mensonge et de malveillance, c'est lorsqu'il affirme sans complexe que les 670 agents dont j'ai engagé la titularisation...n'ont pas été titularisés au bout de trois ans! Alors que ces derniers ont, bien entendu, accédé au rang de fonctionnaires de la fonction publique territoriale, disposant désormais de la sécurité de l'emploi et, pour beaucoup d'entre eux, d'une retraite leur évitant de partir dans la misère, après des années de travail. C'est justement l'application de cette mesure, qui a déclenché l'intervention de la Chambre régionale des comptes...
Quel mépris pour la vérité, quel mépris pour l'action publique, quelle preuve que l'information passe, désormais, au troisième ou au quatrième rang des préoccupations de ceux qui sont censés l'assurer! M. Mont-Rouge compare Saint-Louis à la Grèce. On peut être partiellement d'accord avec lui: oui, on tente de me contraindre à démanteler l'action sociale. Oui, nous devons manoeuvrer au-dessus d'un gouffre dont nous avons hérité. Mais il y a une différence de taille: je ne suis pas M.Papandréou, et je n'accepte donc pas sans résister les diktats des adeptes de la rigueur . Ce qui déplaît, à l'évidence, à la presse qui est à leur dévotion.