"Le chef de file des conseillers régionaux socialistes, plus royaliste que le roi, est aujourd’hui encore plus pressé que Didier Robert d’engager les Réunionnais dans ce projet absurde, coûteux et anti écologiste. Il va même jusqu’à revendiquer la paternité du projet actuel en 2 x 3 voies et sans péage !
Bref, selon Vergoz, il faut arrêter de discuter : "Avançons, avançons !", titre-t-il son affligeante tribune politicienne. Mais en l’occurrence, le brave apothicaire de Sainte-Rose nous fait surtout penser à ces carabiniers d’opérette qui piétinent sur place tout en chantant "Marchons ! Marchons !.
Car il ne suffit pas de faire des moulinets comme un matamore ou de clamer "Nous ne pouvons plus attendre !" comme le fait de manière assez comique la tribune de la majorité régionale UMP qui jouxte sur la même page, ô ironie, celle de l’élu socialiste et qui dit exactement la même chose.
La responsabilité d’un véritable homme politique n’est pas de gesticuler ou de faire du vent mais de corriger les erreurs du passé en les analysant à la lumière du présent.
Le projet de nouvelle route engage La Réunion sur cinquante ans, or, Michel Vergoz comme Didier Robert persistent à privilégier la solution du tout routier.
Ils n’ont tiré ni les leçons du surcoût de la route des Tamarins (+ 70 %) ni celles des surcoûts qui ont affecté la première route du littoral de 1963 (+ 70 % !), puis la deuxième en 1976. On peut sans risque évaluer le coût final de la troisième route du Littoral à environ 2,7 milliards d’euros au lieu des 1,6 milliards annoncés par le Président UMP de la Région Réunion.
Si on ajoute la hausse inexorable des prix des carburants, la lutte renforcée contre les émissions de CO2, les inévitables transferts fiscaux vers la protection de l’environnement et du climat, on voit que le projet de route en mer est « plombé » avant même le début des travaux.
Mais si hélas, on s’engageait quand même dans ce chantier, il est évident que la facture serait très lourde à payer pour les Réunionnais, d’autant plus que les nouveaux Accords de Matignon signés par Didier Robert ne contiennent plus de clause imposant à l ‘Etat d’augmenter sa participation en cas des dépassements des coûts.
Ce que veulent Michel Vergoz et Didier Robert en dépit de leurs déclarations, ce n’est pas faire "avancer" La Réunion, mais la faire reculer par un choix rétrograde et archaïque.
Il est heureux qu’aucun écologiste n’ait cautionné par sa présence une liste socialiste aux élections sénatoriales conduite par ce défenseur acharné de l’automobile, un homme qui visiblement ne comprend pas les changements actuellement en cours dans le monde.
Christophe Pomez, maire-Adjoint de Saint-Paul, EELV (Europe Ecologie – Les Verts)
Jean-Pierre Marchau, Porte parole de KER (Koopérative Ecologie Réunion)
Bref, selon Vergoz, il faut arrêter de discuter : "Avançons, avançons !", titre-t-il son affligeante tribune politicienne. Mais en l’occurrence, le brave apothicaire de Sainte-Rose nous fait surtout penser à ces carabiniers d’opérette qui piétinent sur place tout en chantant "Marchons ! Marchons !.
Car il ne suffit pas de faire des moulinets comme un matamore ou de clamer "Nous ne pouvons plus attendre !" comme le fait de manière assez comique la tribune de la majorité régionale UMP qui jouxte sur la même page, ô ironie, celle de l’élu socialiste et qui dit exactement la même chose.
La responsabilité d’un véritable homme politique n’est pas de gesticuler ou de faire du vent mais de corriger les erreurs du passé en les analysant à la lumière du présent.
Le projet de nouvelle route engage La Réunion sur cinquante ans, or, Michel Vergoz comme Didier Robert persistent à privilégier la solution du tout routier.
Ils n’ont tiré ni les leçons du surcoût de la route des Tamarins (+ 70 %) ni celles des surcoûts qui ont affecté la première route du littoral de 1963 (+ 70 % !), puis la deuxième en 1976. On peut sans risque évaluer le coût final de la troisième route du Littoral à environ 2,7 milliards d’euros au lieu des 1,6 milliards annoncés par le Président UMP de la Région Réunion.
Si on ajoute la hausse inexorable des prix des carburants, la lutte renforcée contre les émissions de CO2, les inévitables transferts fiscaux vers la protection de l’environnement et du climat, on voit que le projet de route en mer est « plombé » avant même le début des travaux.
Mais si hélas, on s’engageait quand même dans ce chantier, il est évident que la facture serait très lourde à payer pour les Réunionnais, d’autant plus que les nouveaux Accords de Matignon signés par Didier Robert ne contiennent plus de clause imposant à l ‘Etat d’augmenter sa participation en cas des dépassements des coûts.
Ce que veulent Michel Vergoz et Didier Robert en dépit de leurs déclarations, ce n’est pas faire "avancer" La Réunion, mais la faire reculer par un choix rétrograde et archaïque.
Il est heureux qu’aucun écologiste n’ait cautionné par sa présence une liste socialiste aux élections sénatoriales conduite par ce défenseur acharné de l’automobile, un homme qui visiblement ne comprend pas les changements actuellement en cours dans le monde.
Christophe Pomez, maire-Adjoint de Saint-Paul, EELV (Europe Ecologie – Les Verts)
Jean-Pierre Marchau, Porte parole de KER (Koopérative Ecologie Réunion)