Jean-Paul Virapoullé a-t-il encore des opportunités et ce pour mettre en place des stratégies et déstabiliser les élus de Droite "avec qui il n'a pas affinités ou contre qui il cherche à régler des comptes ?" A Droite, ils sont quelques uns à le penser et plusieurs à le dire. A tort ou à raison ? L'intéressé a toujours dit vouloir rester au-dessus de la mêlée et "vouloir l'union à Droite, au moins au second tour à Saint-André". Certains dans son camp, ne croient pas à cette attitude.
"Il faut croire qu'il est difficile de perdre les mauvaises habitudes. On pensait que sa défaite aux Municipales 2008 à Saint-André, l'aurait transformé, apparemment, ce n'est pas le cas". Que ce soit à Saint-Louis ou à Saint-Denis, les avis se rejoignent sur ce point. "Une fois encore, la stratégie mise en place, ne vise qu'à diviser pour mieux régner. Alors que la Droite et le Centre droit avaient construit une démarche de rassemblement, la volonté de la création d'un grand Centre a tout remis en cause".
Sur ce dernier point, des précisions s'imposent. Ce qui a fragilisé l'UDI, ce n'est pas le souhait et la tactique de Jean-Paul Virapoullé pour l'émergence d'un grand Centre, style UDF dont il a été le président. En fait, c'est la constitution initiale même de l'UDI qui est la cause de la récente rupture. L'Union des démocrates et des Indépendants s'est bâtie sur deux courants, l'un venu d'Objectif Réunion de Didier Robert, et l'autre de la Droite sociale de Nassimah et Ibrahim Dindar. Le conflit était latent.
Toutefois, il n'en demeure pas moins que Jean-Paul Virapoullé reste une pièce-maîtresse du futur grand Centre (Nassimah et Ibrahim Dindar, la Droite sociale, les "Modéré", le Modem, LPA et Jean-Paul Virapoullé). Ce grand Centre s'il se concrétise va en premier, affaiblir Objectif Réunion qui souffre d'un faible ancrage électoral et dont la plupart des élus sont plus visibles à l'UDI et à l'UMP qu'à Objectif Réunion...
"Il faut croire qu'il est difficile de perdre les mauvaises habitudes. On pensait que sa défaite aux Municipales 2008 à Saint-André, l'aurait transformé, apparemment, ce n'est pas le cas". Que ce soit à Saint-Louis ou à Saint-Denis, les avis se rejoignent sur ce point. "Une fois encore, la stratégie mise en place, ne vise qu'à diviser pour mieux régner. Alors que la Droite et le Centre droit avaient construit une démarche de rassemblement, la volonté de la création d'un grand Centre a tout remis en cause".
Sur ce dernier point, des précisions s'imposent. Ce qui a fragilisé l'UDI, ce n'est pas le souhait et la tactique de Jean-Paul Virapoullé pour l'émergence d'un grand Centre, style UDF dont il a été le président. En fait, c'est la constitution initiale même de l'UDI qui est la cause de la récente rupture. L'Union des démocrates et des Indépendants s'est bâtie sur deux courants, l'un venu d'Objectif Réunion de Didier Robert, et l'autre de la Droite sociale de Nassimah et Ibrahim Dindar. Le conflit était latent.
Toutefois, il n'en demeure pas moins que Jean-Paul Virapoullé reste une pièce-maîtresse du futur grand Centre (Nassimah et Ibrahim Dindar, la Droite sociale, les "Modéré", le Modem, LPA et Jean-Paul Virapoullé). Ce grand Centre s'il se concrétise va en premier, affaiblir Objectif Réunion qui souffre d'un faible ancrage électoral et dont la plupart des élus sont plus visibles à l'UDI et à l'UMP qu'à Objectif Réunion...