
Soyons clair et précis. La baisse de huit centimes sur le litre de sans-plomb et de gazole, financée par la Région Réunion, du premier mars au 30 juin, avait en premier lieu un objectif politique. La collectivité locale a volé au secours du gouvernement Sarkozy/Fillon contraint par sa politique drastique de réduction des dépenses publiques. Le président de La Réunion en confiance a aussi tenté de sauver l'ex-président-candidat Sarkozy, sérieusement en difficulté à La Réunion, lors de la campagne pour la Présidentielle. C'est dit !
Maintenant, regardons de plus près la baisse effective des prix du carburant, entre le premier mars et le 30 juin. Cette baisse est bien de huit centimes sur le sans-plomb et le gazole. Comparons à la diminution des tarifs au litre proposée hier par la préfecture. C'est trois centimes sur le sans-plomb et un centime sur le gazole. Et ce n'est pas l'Etat qui finance la réduction des prix, mais les pétroliers. Alors quid de la promesse électorale de l'ex-candidat François Hollande, en ce qui concerne le blocage des prix du carburant ?
Didier Robert qui a financé "son blocage des prix" avec l'argent des contribuables, et aujourd'hui la préfecture avec "son petit blocage des prix", ont mis - volontairement ou involontairement - en exergue un fait : que ce soit une baisse ou une augmentation, les seuls à décider, ce sont les pétroliers. Et à chaque fois, c'est le contribuable qui paye. C'est vrai, dans l'absolu Didier Robert et la Région Réunion ont fait mieux que le gouvernement Hollande/Ayrault. C'est ce que retiendront en premier les Réunionnais.
Le président de la Région Réunion a sans doute l'opportunité d'être plus audacieux. Cette opportunité, ce sont les entrepreneurs qui importent du gazole à moins d'un euro, qui la lui offre. Son objectif de créer une unité de stockage de carburant, devient plausible et prend tout sens. Mais aura-t-il l'énergie pour résister aux pressions, surtout à celles qui viennent de Paris ? Le challenge est extrême. A moins que la perspective des Régionales de 2015, apporte à Didier Robert le "carburant" nécessaire qui peut lui mettre de briser des monopoles...
Maintenant, regardons de plus près la baisse effective des prix du carburant, entre le premier mars et le 30 juin. Cette baisse est bien de huit centimes sur le sans-plomb et le gazole. Comparons à la diminution des tarifs au litre proposée hier par la préfecture. C'est trois centimes sur le sans-plomb et un centime sur le gazole. Et ce n'est pas l'Etat qui finance la réduction des prix, mais les pétroliers. Alors quid de la promesse électorale de l'ex-candidat François Hollande, en ce qui concerne le blocage des prix du carburant ?
Didier Robert qui a financé "son blocage des prix" avec l'argent des contribuables, et aujourd'hui la préfecture avec "son petit blocage des prix", ont mis - volontairement ou involontairement - en exergue un fait : que ce soit une baisse ou une augmentation, les seuls à décider, ce sont les pétroliers. Et à chaque fois, c'est le contribuable qui paye. C'est vrai, dans l'absolu Didier Robert et la Région Réunion ont fait mieux que le gouvernement Hollande/Ayrault. C'est ce que retiendront en premier les Réunionnais.
Le président de la Région Réunion a sans doute l'opportunité d'être plus audacieux. Cette opportunité, ce sont les entrepreneurs qui importent du gazole à moins d'un euro, qui la lui offre. Son objectif de créer une unité de stockage de carburant, devient plausible et prend tout sens. Mais aura-t-il l'énergie pour résister aux pressions, surtout à celles qui viennent de Paris ? Le challenge est extrême. A moins que la perspective des Régionales de 2015, apporte à Didier Robert le "carburant" nécessaire qui peut lui mettre de briser des monopoles...