Il faut donc naturellement lui rappeler quelques aspects de la situation et point n'est besoin d'être membre du Front national pour cela. C'est donc un citoyen libre, sans carte d'aucun parti politique qui lui répond. Car, l'on sent dans ses propos, une haine viscérale de Marine Le Pen l'animer, obérant par là-même l'objectivité que requiert le problème qui n'est pas, stricto sensu, un problème de victimisation du Front national, mais bien un problème de démocratie et de liberté d'expression.
Il serait donc dommage de passer au travers du véritable mal. En montrant du doigt Madame Marine Le Pen, L'auteur du courrier semble tomber dans le piège que tendent constamment les classiques gauche/droite françaises, qui ne servent tous deux que la même politique catastrophique depuis des décennies. Le but étant leur maintien réciproque et alternatifs au pouvoir.
M. Pothin rapporte dans son courrier - il faut le féliciter de cette minute de sagacité et lucidité - de ce que la classe politique (Daniel Cohn-Bendit le premier, puis Henri Gaino…) n'est pas, en France du moins, unanime quant à la levée de l'immunité parlementaire d'un de ses membres, en l'espèce Marine Le Pen. Il ne tire cependant nullement les conclusions qui s'imposent naturellement de son analyse, aveuglé qu'il est par ses convictions politiques ou sa bêtise !...
Bien d'autres députés européens, « hommes politiques » français, sont ou seront dans le même cas que Marine Le Pen. L'affaire est ici dangereuse pour notre Démocratie, qui peut alors sur simple pugnacité d'associations téléguidées politiquement et d'une certaine frange ultra-politisée de la magistrature (rappelez-vous le" mur des cons"…), se retrouver soumise au bon vouloir et aux décisions rendues par certains magistrats.
Il y a donc bien ici danger pour le peuple à pouvoir librement s'exprimer, par l'intermédiaire de ses représentants. Entendons-nous bien, si la magistrature dans son ensemble fait un travail remarquable, une autre partie, infime certes, mais oh combien puissante peut, par ses positions dogmatiques et politiques au sein de l'appareil étatique dirigeant, être nuisible à la notion même de démocratie.
Pour le moins, je l'invite à consulter le motif ou grief reproché à l'élue et au pire à respecter simultanément la présomption d'innocence. S'il estime que dans les propos incriminés, poursuivis du reste par des satellites évidemment pro-gouvernementaux, dépendant financièrement des subsides que versent les contribuables français dans leur ensemble via le gouvernement, sont racistes ou xénophobes, je lui conseille de relire la presse de l'époque et constater l'enfer qu'ont vécu pendant des mois, les Parisiens du 18e arrondissement qui ne pouvaient même plus rentrer chez eux, des quartiers entiers de Paris, ayant été fermés physiquement par les autorités aux fins de limiter la crise. Peut-être alors son comportement "politiquement correcte" lui apparaîtra t-il comme légèrement erroné. Il s'agissait à l'époque, ni plus ni moins de chantage, imposé aux autorités qui ont finalement cédés, portant encore un coup de plus à notre laïcité.
Mais le problème est évidemment plus complexe, plus politique. Il relèvent d'un véritable "Hold-up", et je pèse mes mots, de notre démocratie nationale par les instances européennes. Certains chercheurs, politologues et experts, affirment avec raison d'ailleurs que le "bipolarisée" actuel qui préside à la destinée de l'Europe est une très mauvaise chose pour la démocratie.
Un parlement européen qui ignore, voire stigmatise ceux qui ne rentrent pas dans le moule de l'uniformité, ne jouent pas le jeu et qui ont pu, au nom d'efforts incommensurables et par des sursauts nationaux salutaires, retarder l'hégémonie fatale et la soumission des peuples libres à une Europe technocratique intransigeante et directive.
Quant à sa dernière diatribe sur les gens de couleur qui seraient assez "bêtes" pour voter pour Mme. Le PEN, ils ont leurs opinions que personne ne saurait leurs soustraire. C'est aussi cela la liberté d'expression, ne vous en déplaise cher M. Pothin. Certainement, apparaissent-ils en tout cas plus visionnaires que vous et ont-ils compris que l'avenir de la démocratie se joue aujourd'hui sur l'autel du combat contre l'hégémonie de deux partis principaux agglomérés à d'autres petits partis, force d'appoint, qui n'ont pas vraiment brillé, loin s'en faut, dans la gestion des affaires publiques de leur pays. Et que toutes les bonnes idées, d'où qu'elles viennent sont bonnes à prendre. Une reconnaissance européenne de tous les partis présents siégeant serait un préalable évident.
Elevez-vous M. Pothin. Prenez de la hauteur, empruntez par exemple les chemin de crêtes. Vous y verrez certainement mieux.
Il serait donc dommage de passer au travers du véritable mal. En montrant du doigt Madame Marine Le Pen, L'auteur du courrier semble tomber dans le piège que tendent constamment les classiques gauche/droite françaises, qui ne servent tous deux que la même politique catastrophique depuis des décennies. Le but étant leur maintien réciproque et alternatifs au pouvoir.
M. Pothin rapporte dans son courrier - il faut le féliciter de cette minute de sagacité et lucidité - de ce que la classe politique (Daniel Cohn-Bendit le premier, puis Henri Gaino…) n'est pas, en France du moins, unanime quant à la levée de l'immunité parlementaire d'un de ses membres, en l'espèce Marine Le Pen. Il ne tire cependant nullement les conclusions qui s'imposent naturellement de son analyse, aveuglé qu'il est par ses convictions politiques ou sa bêtise !...
Bien d'autres députés européens, « hommes politiques » français, sont ou seront dans le même cas que Marine Le Pen. L'affaire est ici dangereuse pour notre Démocratie, qui peut alors sur simple pugnacité d'associations téléguidées politiquement et d'une certaine frange ultra-politisée de la magistrature (rappelez-vous le" mur des cons"…), se retrouver soumise au bon vouloir et aux décisions rendues par certains magistrats.
Il y a donc bien ici danger pour le peuple à pouvoir librement s'exprimer, par l'intermédiaire de ses représentants. Entendons-nous bien, si la magistrature dans son ensemble fait un travail remarquable, une autre partie, infime certes, mais oh combien puissante peut, par ses positions dogmatiques et politiques au sein de l'appareil étatique dirigeant, être nuisible à la notion même de démocratie.
Pour le moins, je l'invite à consulter le motif ou grief reproché à l'élue et au pire à respecter simultanément la présomption d'innocence. S'il estime que dans les propos incriminés, poursuivis du reste par des satellites évidemment pro-gouvernementaux, dépendant financièrement des subsides que versent les contribuables français dans leur ensemble via le gouvernement, sont racistes ou xénophobes, je lui conseille de relire la presse de l'époque et constater l'enfer qu'ont vécu pendant des mois, les Parisiens du 18e arrondissement qui ne pouvaient même plus rentrer chez eux, des quartiers entiers de Paris, ayant été fermés physiquement par les autorités aux fins de limiter la crise. Peut-être alors son comportement "politiquement correcte" lui apparaîtra t-il comme légèrement erroné. Il s'agissait à l'époque, ni plus ni moins de chantage, imposé aux autorités qui ont finalement cédés, portant encore un coup de plus à notre laïcité.
Mais le problème est évidemment plus complexe, plus politique. Il relèvent d'un véritable "Hold-up", et je pèse mes mots, de notre démocratie nationale par les instances européennes. Certains chercheurs, politologues et experts, affirment avec raison d'ailleurs que le "bipolarisée" actuel qui préside à la destinée de l'Europe est une très mauvaise chose pour la démocratie.
Un parlement européen qui ignore, voire stigmatise ceux qui ne rentrent pas dans le moule de l'uniformité, ne jouent pas le jeu et qui ont pu, au nom d'efforts incommensurables et par des sursauts nationaux salutaires, retarder l'hégémonie fatale et la soumission des peuples libres à une Europe technocratique intransigeante et directive.
Quant à sa dernière diatribe sur les gens de couleur qui seraient assez "bêtes" pour voter pour Mme. Le PEN, ils ont leurs opinions que personne ne saurait leurs soustraire. C'est aussi cela la liberté d'expression, ne vous en déplaise cher M. Pothin. Certainement, apparaissent-ils en tout cas plus visionnaires que vous et ont-ils compris que l'avenir de la démocratie se joue aujourd'hui sur l'autel du combat contre l'hégémonie de deux partis principaux agglomérés à d'autres petits partis, force d'appoint, qui n'ont pas vraiment brillé, loin s'en faut, dans la gestion des affaires publiques de leur pays. Et que toutes les bonnes idées, d'où qu'elles viennent sont bonnes à prendre. Une reconnaissance européenne de tous les partis présents siégeant serait un préalable évident.
Elevez-vous M. Pothin. Prenez de la hauteur, empruntez par exemple les chemin de crêtes. Vous y verrez certainement mieux.