A l'arrivée de la Gauche en 1981, le PCR abandonne le mot d'ordre d'Autonomie.
En 1983, le PCR rafle les municipalités, le Région et le Département. Il a tous les pouvoirs et des amis au gouvernement Mauroy, dont la totalité des ministres communistes.
Embourgeoisé, les élus PCR et leurs sbires, savourent et s'enivrent de pouvoir, à l'enrichissement et à l'accès à de postes grassement rémunérés.
Ils oublient le peuple, le néocolonialisme, la précarité, le chômage, de l'illettrisme et l'exil.
De nouveau, face à la dégradation de la situation économique et sociale engendrée par les monopoles, les importateurs, les Réunionnais sont de plus en plus nombreux à comprendre que ce système est néfaste et qu'il faut en changer les mécanismes.
Prenant la balle au bond, le PCR veut faire croire que cette faillite est institutionnelle.
Le PCR et leurs amis de la finance, de l'import et de la grande distribution, ne veulent pas changer les structures économiques responsables de ce marasme et trop juteux. Le PCR et les élus des autres partis veulent maintenir leur pouvoir et leurs privilèges, garder ce système et l'octroi de mer d'user du chantage aux petits contrats et du clientélisme.
Le peuple réunionnais a tout intérêt à rester dans la France et l'Europe.
L'Europe à des mesures de développement régional pour les zones ultra marines.
Le PCR est à l'agonie. Il en est complètement responsable. Il n-y a plus de place pour le mensonge et la supercherie.
Ceci est aussi valable pour toute la classe politique, privilégiée et prisonnière de ce système.