C\'est l\'occasion de revisiter l\'ancien hôtel de ville à Saint Denis, les lazarets à la Grande Chaloupe, la maison Valliamé à Saint André, le conservatoire botanique national des Mascarin à Saint Leu, la maison du Volcan au Tampon, le phare de Bel Air à Sainte Suzanne...
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Il maintient toutes les fermetures et demande à la municipalité de mieux répartir les élèves dans d\'autres écoles. En autre le rectorat demande à la municipalité de déplacer les enfants scolarisés dans les hauts dans une école du centre ville pour équilibrer les effectifs.
Pour les parents indignés de Sainte Suzanne, l\'école ne met pas l\'élève au centre du système éducatif, elle n\'est plus le lieu où le vivre ensemble favorise la cohésion sociale. Les valeurs républicaines de fraternité de solidarité et de protection envers les plus faibles ne sont plus respectées.
La municipalité dénonce cette attitude irresponsable et méprisante envers le Réunionnais de la part du rectorat. Elle soutient les parents d’élèves dans la logique de la réussite de leurs enfants pour la Réunion.
Rappelons que les parents se sont mobilisès depuis le mois d\'avril pour dénoncer ces suppressions de classes. De nombreuses actions ont été menées.Ils ont rencontré à plusieurs reprises les administratifs du rectorat et même la conseillère de la ministre Marie Luce penchart en visite dans l\'île.
Lors de ces rencontres, ces différentes personnes chargées de gérer l\'éducation des élèves ont promis le maintien de la classe si les effectifs augmentaient. C\'est le cas de l\'école Victor Hugo à Deux Rives qui enregistrent 27 à 28 élèves en maternelle.
Ces élèves de Deux Rives selon la solution préconisée par le recteur devront aller s\'inscrire dans une école qui ne fait pas partie de son secteur géographique.
La scolarisation repose désormais sur l\'équilibrage des seuils.
Pourtant les chiffres fournis par le rectorat montrent que notre île accuse encore un retard, notre académie est placée juste avant Mayotte, classée en queue de liste.
Rappelons que notre île compte plus de 110 000 illettrés selon les chiffres de l’Insee. Ce problème est grave non seulement en raison de son importance quantitative que nul ne peut ignorer aujourd’hui, mais surtout du constat que ce chiffre n’a pratiquement pas varié depuis 20 ans. Des efforts particuliers doivent être accomplis au niveau de l’accompagnement des élèves et toute suppression de classe est aujourd’hui inacceptable.
C’est pourquoi l’Etat, notamment en matière de création de postes doit faire des efforts pour offrir à nos enfants les meilleures conditions de réussites. Tous les enfants doivent avoir des bases solides.
Compte tenu de la démographie à La Réunion, l’Etat à travers le rectorat doit s’engager à ne pas supprimer des classes mais au contraire mettre en place un plan pluriannuel de rattrapage.
Tout doit être entrepris pour réduire les situations d’échec scolaire qui reste encore très importantes à La Réunion.
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Les déchets ont toujours existé.
La sédentarisation et l\'urbanisation ont conduit à des accumulations de déchets qu\'il a fallu gérer. Au Moyen Age, on jetait tout dans la rue.
Au XIX siècle, le préfet de Police Poubelle exige des Parisiens de sortir leurs déchets sur la voie publique à heure fixe.
Depuis un siècle, notre société de consommation génère de plus en plus de déchets. Plus de 500 millions de tonnes par an sont produits par les pays industriels.
A la Réunion, chaque habitant produit 609 kg de déchets ménagers par an.
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Tous les jours un arrivage de calamars, de crabes, de poissons, de poulets…
Les étalages se décorent au grès des arrivages et de l\'humeur des vendeurs.
Pécheurs, accapareurs, acheteurs négocient le meilleur prix pour offrir aux consommateurs des produits frais.
Les vendeurs de zébus, eux, ont préparé la viande de la bête abattue à l\'aube. Le zébu reste le plat préféré des malgaches.
Rien ne vaut un bon steak de zébus accommodé au poivre vert.
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Autant alors le faire en dessinant sur le visage des jolis fleurs. Ce masque à base d\'argile mélangé à une plante est le produit naturel le plus vendu sur les plages
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Un moment de partage, avec les frères de la communauté comorienne.
Chants, danses ont rythmé la journée commémorative de l’indépendance des Comores.
Le 10 juillet, les couleurs des Comores ont décoré la villa du Département.
Une journée pleines d\'émotions.
Des couleurs de l\'ile de la Réunion
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Cette plate forme régionale pour bien fonctionner devra tenir compte des spécificités de chaque pays qui vit dans l\'Océan Indien.
Depuis plusieurs décennies, les États membres ont pris divers engagements pour parvenir à l’égalité de genre entre tous les citoyens.
En effet l\'oppression et la violence contre les femmes, les filles concernent tous les pays et toutes les cultures.
Deux millions de femmes victimes de violence conjugale et plus de 400 décès sont recensés chaque année en France.
Ces violences s\'inscrivent-elles dans les gênes de la gent masculine ?
Je voudrais, je souhaiterais dire non.
Mais les faits divers sont trop nombreux à l\'égard des femmes et des filles. Ils sont vendus et sont affichés dans les médias comme des faits dignes d’intérêt. C\'est devenu banal, normal dans les discussions d\'entendre «que fem là la gagne béseman avec son boug».
Chez nous les crimes passionnels défraient les chroniques.
Beaucoup d\'hommes considèrent que sa femme devient sa propriété une fois qu\'ils vivent en couple.
L\'évolution de l\'humanité doit aussi se construire par le respect de la femme, de l\'homme et des enfants issus de cet amour.
Il serait grand temps que la femme soit acceptée comme un être à part entière en non pas entièrement à part et qu\'elle soit respectée partout dans le monde.
Hommes, femmes doivent trouver l\'équilibre le plus harmonieux sur tous les plans pour avancer ensemble sur le chemin de l’humanité et de la spiritualité.
Pendant ces trois jours, dans l\'hémicycle du Conseil Général, j\'ai entendu parler de loi cadre. Les représentants de certains pays ont cité les dispositifs législatifs existants et à améliorer pour lutter contre les violences faites aux femmes et filles dans la région de l\'Océan Indien.
Mais la distribution de ces nombreuses trousses de secours ne suffira pas à faire changer les mentalités.
Pour pouvoir agir sur les mentalités et les actes qui en découlent, la connaissance de son histoire est aussi incontournable.
Dés le premier siècle de notre ère, les femmes de l\'Océan Indien ont été l’objet d\'un trafic commercial.
Avec la colonisation européenne des îles de l\'Océan Indien, très vite on a eu besoin de femmes pour peupler des iles à sucre.
De nombreuses femmes africaines, malgaches et indoportugaises sont arrachées de leurs villages puis transportées vers les colonies de l\'océan indien tout au long du XVIII siècle.
Sur les boutres, elles sont conduites aux Comores, à Madagascar et à l\'ile Bourbon et vendues ensuite aux colons.
Esclaves, ces femmes deviennent une denrée rare au début de la colonisation. Cette société coloniale qui repose sur des rapports de domination sociale et de discrimination raciale a laissé peu d\'espaces de liberté aux femmes. Ces femmes évoluent dans une société coloniale où les inégalités sont criantes et le mot de liberté n\'a pas de sens.
La femme fait partie du patrimoine du maitre au même titre qu\'un meuble. En réalité la condition d\'asservissement de la femme esclave la transforme plus facilement en objet de débauche et de plaisir pour les maitres.
Certaines femmes préféreront le suicide à cette servitude.
Certaines déjà bien rebelles à l\'époque ont préféré se battre pour leur liberté, pour préserver leur cellule familiale aux côtés de leurs compagnons.
Ces femmes comme Héva, Rahariane, Simangavole optent pour le marronnage dans nos Pitons Cirques et nos Remparts.
Elles participent aux réunions politiques pour affronter dignement l\'ennemi esclavagiste et affichent avec autant de courage que les hommes leur volonté de dire non aux injustices, aux violences.
Après l\'abolition de l\'esclavage, punitions, brimades, humiliations s\'effacent progressivement. Mais leur condition de vie reste difficile.Le courage de ces femmes, la volonté farouche et évidente de réagir contre les injustices et les discriminations tracent un combat qui doit aujourd\'hui continuer pour que toute forme de violence cesse à son égard.
Notre histoire nous rappelle que les hommes et les femmes ont combattu ensemble des injustices, des inégalités, des violences.
Aujourd\'hui et demain pour mettre fin à toutes violences dans la famille, il convient que les Femmes et les Hommes s\'unissent comme dans le passé pour construire ensemble une société respectueuse des êtres humains au travers de ses lois.
Aujourd\'hui, demain, comme hier, Femmes et Hommes doivent dépasser les sentiments de jalousie, de supériorité pour pouvoir travailler ensemble, équitablement dans les hémicycles.
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