
Tous reconnaissent que le scandale politique est monstrueux et cache certainement des dissimulations voire des mensonges encore beaucoup plus gros. En effet, à l’heure où les français s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la crise généralisée, rien n’est plus grave que l’atmosphère de suspicion que va engendrer l’affaire Cahuzac.
Dès lors, et selon l’Humanité "l'homme qui tenait entre ses mains le budget de la France, qui pilotait l'administration fiscale et traquait les fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt ans d'évasions de capitaux et de dissimulation de ressources". Les exactions de Jérôme Cahuzac, "l’homme qui parlait aux oreilles de François Hollande", était bien connues pour ses stratégies de mensonge et pourtant, personne n’a soulevé la question ni osé dénoncer ses pratiques honteuses. Il y a bien eu un dysfonctionnement de l’Etat !
Cette triste et sombre affaire est révélatrice de nombreuses dérives individuelles et collectives de la part de la classe politique en générale. Pire encore, cette ignominie camouflée témoigne bien du délitement de la morale dans les classes politiques et se nourrit de plus en plus de sentiment insupportable d’impunité. L’affaire Strauss Kahn avait permis de mettre en évidence, cette impunité et cette permissivité abusives.
Tout porte à croire que les aveux de J. Cahuzac pourraient provoquer des dommages collatéraux sur le Président Socialiste F. Hollande. Ses confessions aggravées, comme une écharde supplémentaire dans les pieds du président actuel, pourraient bien amplifier la posture délicate du Gouvernement au bord d’une crise sociale et économique voire politique, c’est-à-dire de régime.
Quelles sont les leçons que nous pouvons en retenir de cet épisode ? Tout d’abord, l’entourage proche des accusés (Strauss Kahn, Cahuzac …) était bien au courant. Cela confirme bien la thèse de cette impunité et de cette complicité, voire de cette solidarité politique.
Par ailleurs, nous sommes face à la perte des repères et des valeurs morales sensés être édictés par les classes politiques. Se pose alors la question du modèle et de l’exemplarité de nos élu(e)s : "faites ce que je dis, mais ne faites surtout pas ce que je fais". Combien de nos élus sont pris dans la tourmente du mensonge et possèdent un compte bancaire dissimulé à l’étranger ?
A La Réunion, qu’en est-il exactement ? Sommes-nous épargnés par ces scandales politiques qui défrayent la chronique nationale ? Les exemples de placement d’argent dans des pays offshore sont légions mais une fois de plus, cette complicité relève d’une pratique et d’une normalité tonitruantes. "Je sais tout, mais je ne dirai rien … car je profite également des avantages directs ou indirects".
A ce titre, plusieurs citoyens dionysiens ont demandé officiellement à Monsieur le maire de Saint Denis, des comptes sur les subventions accordées à Madagascar (nom et adresse des bénéficiaires, leur statut, le montant exact ainsi que le bilan détaillé des actions réalisées).
Les relances répétées sont restées lettres mortes à ce jour malgré l’accord de la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) l’obligeant à communiquer ces informations précieuses à tout citoyen ayant fait la demande. Autre exemple criant, lors des élections, l’achat des voix est monnaie courante à la Réunion et certains candidats, sans scrupules n’hésitent pas acheter des voix « pour un plat de lentilles d’une valeur de x €". D’où provient cet argent ? Nos élus ont-ils été réellement élus "démocratiquement" ou par le nombre de billets de banque disponibles dans des caisses occultes et distribués à la veille des élections ? Dans cette veine, que signifie le terme "démocratie" ?
Une commission des contrôles "mystère" aux abords des bureaux de vote pourraient aider à assainir cette pratique illégale et inégalitaire. Un compte de campagne épluché à la loupe au regard des réelles dépenses et une pénalisation pour utilisation abusive des moyens humains, logistiques et matériels des collectivités lors des élections pourraient décourager certains. Soyons donc tous vigilants car les élections approchent…Et l'association anti-corruption récemment installée à la Réunion aura du pain sur la planche !
Dès lors, et selon l’Humanité "l'homme qui tenait entre ses mains le budget de la France, qui pilotait l'administration fiscale et traquait les fraudeurs était lui-même un malfaiteur, auteur depuis plus de vingt ans d'évasions de capitaux et de dissimulation de ressources". Les exactions de Jérôme Cahuzac, "l’homme qui parlait aux oreilles de François Hollande", était bien connues pour ses stratégies de mensonge et pourtant, personne n’a soulevé la question ni osé dénoncer ses pratiques honteuses. Il y a bien eu un dysfonctionnement de l’Etat !
Cette triste et sombre affaire est révélatrice de nombreuses dérives individuelles et collectives de la part de la classe politique en générale. Pire encore, cette ignominie camouflée témoigne bien du délitement de la morale dans les classes politiques et se nourrit de plus en plus de sentiment insupportable d’impunité. L’affaire Strauss Kahn avait permis de mettre en évidence, cette impunité et cette permissivité abusives.
Tout porte à croire que les aveux de J. Cahuzac pourraient provoquer des dommages collatéraux sur le Président Socialiste F. Hollande. Ses confessions aggravées, comme une écharde supplémentaire dans les pieds du président actuel, pourraient bien amplifier la posture délicate du Gouvernement au bord d’une crise sociale et économique voire politique, c’est-à-dire de régime.
Quelles sont les leçons que nous pouvons en retenir de cet épisode ? Tout d’abord, l’entourage proche des accusés (Strauss Kahn, Cahuzac …) était bien au courant. Cela confirme bien la thèse de cette impunité et de cette complicité, voire de cette solidarité politique.
Par ailleurs, nous sommes face à la perte des repères et des valeurs morales sensés être édictés par les classes politiques. Se pose alors la question du modèle et de l’exemplarité de nos élu(e)s : "faites ce que je dis, mais ne faites surtout pas ce que je fais". Combien de nos élus sont pris dans la tourmente du mensonge et possèdent un compte bancaire dissimulé à l’étranger ?
A La Réunion, qu’en est-il exactement ? Sommes-nous épargnés par ces scandales politiques qui défrayent la chronique nationale ? Les exemples de placement d’argent dans des pays offshore sont légions mais une fois de plus, cette complicité relève d’une pratique et d’une normalité tonitruantes. "Je sais tout, mais je ne dirai rien … car je profite également des avantages directs ou indirects".
A ce titre, plusieurs citoyens dionysiens ont demandé officiellement à Monsieur le maire de Saint Denis, des comptes sur les subventions accordées à Madagascar (nom et adresse des bénéficiaires, leur statut, le montant exact ainsi que le bilan détaillé des actions réalisées).
Les relances répétées sont restées lettres mortes à ce jour malgré l’accord de la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) l’obligeant à communiquer ces informations précieuses à tout citoyen ayant fait la demande. Autre exemple criant, lors des élections, l’achat des voix est monnaie courante à la Réunion et certains candidats, sans scrupules n’hésitent pas acheter des voix « pour un plat de lentilles d’une valeur de x €". D’où provient cet argent ? Nos élus ont-ils été réellement élus "démocratiquement" ou par le nombre de billets de banque disponibles dans des caisses occultes et distribués à la veille des élections ? Dans cette veine, que signifie le terme "démocratie" ?
Une commission des contrôles "mystère" aux abords des bureaux de vote pourraient aider à assainir cette pratique illégale et inégalitaire. Un compte de campagne épluché à la loupe au regard des réelles dépenses et une pénalisation pour utilisation abusive des moyens humains, logistiques et matériels des collectivités lors des élections pourraient décourager certains. Soyons donc tous vigilants car les élections approchent…Et l'association anti-corruption récemment installée à la Réunion aura du pain sur la planche !