En effet, force est de constater que de réelles inerties subsistent de la société de plantation coloniale. Malgré l’émergence d’une classe moyenne, les groupes qui occupaient hier les positions sociales respectivement dominantes et dominées continuent à les occuper aujourd’hui. Nous sommes tout simplement passés des « sans terres » aux « sans travail ». Nous assistons à la reproduction des rapports à la société, de situations fragiles, de vulnérabilités et de dépendances aux pouvoirs financiers et politiques.
La pauvreté demeure malgré la départementalisation même si elle est souvent intériorisée - chez les jeunes sans emplois et fragilisés, chez les personnes âgées, chez les familles monoparentales. Ce qui rend encore plus significatif la perte de solidarité entre générations.
La société réunionnaise actuelle n’est pas plus égalitaire que celle qu’elle remplace. Le sera-t-elle plus que celle qui la remplacera ?
En cette date d’anniversaire, on peut dire que la société réunionnaise actuelle n’est pas plus égalitaire que celle qu’elle remplace. Sera-t-elle plus que celle qui la remplacera ? Il y a bien des doutes si rien ne bouge. Je vous renvoie au nombre de ménages qui vivent sous le seuil de pauvreté (la moitié des ménages réunionnais s’y retrouvent). Que ce soient travailleurs pauvres ou pauvres assistés, beaucoup supportent toujours le poids de l’histoire et j’ai bien peur que leurs enfants en feront de même, car les schémas se reproduisent. Malgré l’apparence d’une assimilation rapide de la modernité. Doit-on se résigner ?
Alors nous disons : le monde change. La mondialisation, sous sa forme le plus sombre, entraîne de nouvelles formes d’exclusion, des guerres, des crises extrêmes qui touchent l’environnement mondial, les populations, les pays. La Réunion notre île n’est pas épargnée. L’anniversaire des 70 ans de la départementalisation doit être l’occasion de propulser un horizon différent qui, s’appuyant sur cette analyse, tente de proposer localement, un autre modèle plus égalitaire, solidaire et donc durable.
Ce qui me semble important c’est de dire que les solidarités – horizontales et verticales – sont nécessaires. Parce que notre île est petite, éloignée, isolée, au relief accidenté, vulnérable, exposée. Parce que justement les inégalités sociales et le chômage persistent. Un modèle de développement associé et adapté pourrait être une solution. Il appartient aux élites politiques et économiques de définir ensemble ce modèle qui ne peut plus être le même, permettant d’atteindre ces objectifs globaux d’épanouissement des Réunionnais. Une autre perspective qui permet de lutter efficacement contre les déterminismes sociaux et territoriaux. Cette date anniversaire se doit être une date d’appel au rassemblement des réunionnais autour d’un projet réunionnais adapté fédérateur pour l’avenir. Que celles et ceux qui par chance, par opportunité, par volonté, par travail ou par persévérance ont pu s’en sortir, que ces personnes se réunissent et proposent des solutions durables pour sortir notre île de cet état de crise sociale permanente, de chômage intense qui semble « irréversible » ! Pour présenter un projet de vie durable à tous les réunionnais.
Changer de politique et de modèle c’est avancer dans une perspective de développement tirant le Réunionnais vers le haut…
Comment faisons-nous pour aider les victimes du système à conquérir leurs droits respectifs au travail, à la vie, au logement, à la santé, à l’éducation… ? Ne sommes-nous pas meurtris et ulcérés de voir la situation se détériorer autant ?
Quel serait le chemin idéal à emprunter qui permettra de gagner la bataille de l’égalité réelle, collective, économique ?
Pour finir, je dirai, qu’il y a la gauche. Il y a la droite. Il y a surtout ceux qui sont en bas de l’échelle ? Changer de politique et de modèle c’est avancer sur la route de la dignité, celle du développement tirant le Réunionnais vers le haut…
Que ces futurs moments de célébration des 70 ans de la départementalisation nous aident à y réfléchir et surtout à proposer. Qu’ils nous inspirent pour prendre le chemin idéal pour La Réunion !
Demain La Réunion
La pauvreté demeure malgré la départementalisation même si elle est souvent intériorisée - chez les jeunes sans emplois et fragilisés, chez les personnes âgées, chez les familles monoparentales. Ce qui rend encore plus significatif la perte de solidarité entre générations.
La société réunionnaise actuelle n’est pas plus égalitaire que celle qu’elle remplace. Le sera-t-elle plus que celle qui la remplacera ?
En cette date d’anniversaire, on peut dire que la société réunionnaise actuelle n’est pas plus égalitaire que celle qu’elle remplace. Sera-t-elle plus que celle qui la remplacera ? Il y a bien des doutes si rien ne bouge. Je vous renvoie au nombre de ménages qui vivent sous le seuil de pauvreté (la moitié des ménages réunionnais s’y retrouvent). Que ce soient travailleurs pauvres ou pauvres assistés, beaucoup supportent toujours le poids de l’histoire et j’ai bien peur que leurs enfants en feront de même, car les schémas se reproduisent. Malgré l’apparence d’une assimilation rapide de la modernité. Doit-on se résigner ?
Alors nous disons : le monde change. La mondialisation, sous sa forme le plus sombre, entraîne de nouvelles formes d’exclusion, des guerres, des crises extrêmes qui touchent l’environnement mondial, les populations, les pays. La Réunion notre île n’est pas épargnée. L’anniversaire des 70 ans de la départementalisation doit être l’occasion de propulser un horizon différent qui, s’appuyant sur cette analyse, tente de proposer localement, un autre modèle plus égalitaire, solidaire et donc durable.
Ce qui me semble important c’est de dire que les solidarités – horizontales et verticales – sont nécessaires. Parce que notre île est petite, éloignée, isolée, au relief accidenté, vulnérable, exposée. Parce que justement les inégalités sociales et le chômage persistent. Un modèle de développement associé et adapté pourrait être une solution. Il appartient aux élites politiques et économiques de définir ensemble ce modèle qui ne peut plus être le même, permettant d’atteindre ces objectifs globaux d’épanouissement des Réunionnais. Une autre perspective qui permet de lutter efficacement contre les déterminismes sociaux et territoriaux. Cette date anniversaire se doit être une date d’appel au rassemblement des réunionnais autour d’un projet réunionnais adapté fédérateur pour l’avenir. Que celles et ceux qui par chance, par opportunité, par volonté, par travail ou par persévérance ont pu s’en sortir, que ces personnes se réunissent et proposent des solutions durables pour sortir notre île de cet état de crise sociale permanente, de chômage intense qui semble « irréversible » ! Pour présenter un projet de vie durable à tous les réunionnais.
Changer de politique et de modèle c’est avancer dans une perspective de développement tirant le Réunionnais vers le haut…
Comment faisons-nous pour aider les victimes du système à conquérir leurs droits respectifs au travail, à la vie, au logement, à la santé, à l’éducation… ? Ne sommes-nous pas meurtris et ulcérés de voir la situation se détériorer autant ?
Quel serait le chemin idéal à emprunter qui permettra de gagner la bataille de l’égalité réelle, collective, économique ?
Pour finir, je dirai, qu’il y a la gauche. Il y a la droite. Il y a surtout ceux qui sont en bas de l’échelle ? Changer de politique et de modèle c’est avancer sur la route de la dignité, celle du développement tirant le Réunionnais vers le haut…
Que ces futurs moments de célébration des 70 ans de la départementalisation nous aident à y réfléchir et surtout à proposer. Qu’ils nous inspirent pour prendre le chemin idéal pour La Réunion !
Demain La Réunion