Prévue de longue date, cette réunion devait permettre a chacun, élus, pouvoirs publics et membres du collectif, de faire entendre sa voix et clarifier sa position quant à l'obligation d'affiliation, notamment au Régime Social des Indépendants (RSI), dénoncé par les indépendants, tant dans son fonctionnement, que dans ses appels a cotisations les plus farfelus.
Nos élus députés et sénateurs réunionnais ont encore brillé par leur absence. Aucun d'entre eux, sans même s'en excuser au préalable, n'avaient fait le déplacement, ni même délégué un mandataire. C'est dire le profond mépris qu'ils ont des entrepreneurs et des professions indépendantes à la Réunion.
On aurait aimé, une fois de plus, leur trouver des excuses, comme par exemple le 49.3 mis en branle par leur gouvernement, sur la Loi « Travail ». Mais hélas, chez nos élus socialistes, le courage a des limites et aucun d'entre eux, n'a vraiment osé se mettre en travers de la route d'un gouvernement, qu'ils ont contribué à mettre en place.
Sur les 27 députés socialistes ayant voté la motion de censure à l'Assemblée Nationale, aucun n'étaient Réunionnais. Un hémicycle bien vide, qui confirme encore que le courage n'est pas l'apanage des socialistes encore moins des socialistes réunionnais.
Certains comme le député Patrick LEBRETON, pour donner le change et enfumer les électeurs, ont même cru devoir se fendre d'un communiqué sur internet, indiquant qu'il quittait pour l'heure, le groupe socialiste, pour rester en accord avec leurs idées et les principes qu'ils avaient de la République. Mais en aucun cas, n'auraient voulu gêner un gouvernement socialiste autoritaire, bafouant les principes élémentaires de la démocratie. Ce même LEBRETON, qui bien qu'un petit peu plus courageux que son homologue VLODY, avait même signé, à l'occasion des régionales un engagement en faveur de la liberté sociale.
Aucun député socialiste réunionnais n'a cru bon d'aller au bout de son raisonnement, en votant la censure. Lâches jusqu'au bout des ongles, ils ont finalement laisser passer la Loi « El Khomri » sur le travail.
Il n'y a plus rien a attendre de ces « représentants » du peuple, qui ne représentent finalement, on le voit bien, et de plus en plus, qu'eux-mêmes et leurs propres intérêts. De droite comme de gauche, pas tous pourris mais presque. Ils évitent tous de parler des sujets qui les gênent ou font de la politique politicienne. Quasiment tous issus de la fonction publique, il n'ont aucune solution aux problèmes économiques et sociaux qui se posent au pays, si ce n'est toujours et sans arrêt, augmenter les impôts, pour colmater et perdurer dans leurs fonctions et emplois qu'ils cumulent à satiété.
Seule la lutte paie !... On a rarement vu des changements s'opérer naturellement. L'histoire est là pour nous le rappeler. Les combats d'envergure, du respect des droits des citoyens, de la démocratie et de la liberté sociale notamment, ne se feront pas apparemment dans la négociation et la prise en compte des aspirations légitimes du peuple. L'état d'urgence renouvelé sans cesse, le 49.3, qui sonne comme le calibre d'une arme pointée sur le peuple, sont autant de signes précurseurs d'une « dictature soft », désormais admise et acceptée par nos gouvernants.
Plus près de nous et localement, l'épisode que vient de vivre le CSAPR à la CCIR, est bien également un déni de démocratie et constitue l'aveu de ce qui précède. Nos parlementaires, sensés nous représenter et nous écouter, voire même par le mandat donné, transmettre les doléances des citoyens, se fichent éperdument du rôle démocratique qu'ils ont à jouer, pour privilégier toujours plus leur caste politique. Crées pour être au service des administrés, ce sont ces derniers qui sont aujourd'hui à leur service !
François HOLLANDE, avait affirmé au début de son mandat vouloir toujours favoriser la négociation. Il n'a fait que la refuser. Dans tous les domaines, l'on a assisté à des semblants de discussions, alors que la décision du gouvernement était déjà actée (mariage pour tous, éducation nationale, sécurité sociale, Loi Travail, etc...).
Quand un gouvernement conduit son peuple à la ruine, la rébellion de chaque membre de ce peuple devient non pas un droit, mais un devoir.
Nos élus députés et sénateurs réunionnais ont encore brillé par leur absence. Aucun d'entre eux, sans même s'en excuser au préalable, n'avaient fait le déplacement, ni même délégué un mandataire. C'est dire le profond mépris qu'ils ont des entrepreneurs et des professions indépendantes à la Réunion.
On aurait aimé, une fois de plus, leur trouver des excuses, comme par exemple le 49.3 mis en branle par leur gouvernement, sur la Loi « Travail ». Mais hélas, chez nos élus socialistes, le courage a des limites et aucun d'entre eux, n'a vraiment osé se mettre en travers de la route d'un gouvernement, qu'ils ont contribué à mettre en place.
Sur les 27 députés socialistes ayant voté la motion de censure à l'Assemblée Nationale, aucun n'étaient Réunionnais. Un hémicycle bien vide, qui confirme encore que le courage n'est pas l'apanage des socialistes encore moins des socialistes réunionnais.
Certains comme le député Patrick LEBRETON, pour donner le change et enfumer les électeurs, ont même cru devoir se fendre d'un communiqué sur internet, indiquant qu'il quittait pour l'heure, le groupe socialiste, pour rester en accord avec leurs idées et les principes qu'ils avaient de la République. Mais en aucun cas, n'auraient voulu gêner un gouvernement socialiste autoritaire, bafouant les principes élémentaires de la démocratie. Ce même LEBRETON, qui bien qu'un petit peu plus courageux que son homologue VLODY, avait même signé, à l'occasion des régionales un engagement en faveur de la liberté sociale.
Aucun député socialiste réunionnais n'a cru bon d'aller au bout de son raisonnement, en votant la censure. Lâches jusqu'au bout des ongles, ils ont finalement laisser passer la Loi « El Khomri » sur le travail.
Il n'y a plus rien a attendre de ces « représentants » du peuple, qui ne représentent finalement, on le voit bien, et de plus en plus, qu'eux-mêmes et leurs propres intérêts. De droite comme de gauche, pas tous pourris mais presque. Ils évitent tous de parler des sujets qui les gênent ou font de la politique politicienne. Quasiment tous issus de la fonction publique, il n'ont aucune solution aux problèmes économiques et sociaux qui se posent au pays, si ce n'est toujours et sans arrêt, augmenter les impôts, pour colmater et perdurer dans leurs fonctions et emplois qu'ils cumulent à satiété.
Seule la lutte paie !... On a rarement vu des changements s'opérer naturellement. L'histoire est là pour nous le rappeler. Les combats d'envergure, du respect des droits des citoyens, de la démocratie et de la liberté sociale notamment, ne se feront pas apparemment dans la négociation et la prise en compte des aspirations légitimes du peuple. L'état d'urgence renouvelé sans cesse, le 49.3, qui sonne comme le calibre d'une arme pointée sur le peuple, sont autant de signes précurseurs d'une « dictature soft », désormais admise et acceptée par nos gouvernants.
Plus près de nous et localement, l'épisode que vient de vivre le CSAPR à la CCIR, est bien également un déni de démocratie et constitue l'aveu de ce qui précède. Nos parlementaires, sensés nous représenter et nous écouter, voire même par le mandat donné, transmettre les doléances des citoyens, se fichent éperdument du rôle démocratique qu'ils ont à jouer, pour privilégier toujours plus leur caste politique. Crées pour être au service des administrés, ce sont ces derniers qui sont aujourd'hui à leur service !
François HOLLANDE, avait affirmé au début de son mandat vouloir toujours favoriser la négociation. Il n'a fait que la refuser. Dans tous les domaines, l'on a assisté à des semblants de discussions, alors que la décision du gouvernement était déjà actée (mariage pour tous, éducation nationale, sécurité sociale, Loi Travail, etc...).
Quand un gouvernement conduit son peuple à la ruine, la rébellion de chaque membre de ce peuple devient non pas un droit, mais un devoir.