À chaque épisode de pluie, le radier de Sainte-Suzanne reliant le Bocage à la Marine est submergé et la circulation bloquée.


Un pont est en construction sur le radier


​Adieu les embouteillages du radier de Sainte-Suzanne
Cet ouvrage de franchissement de la rivière tant attendu a été évoqué à chaque épisode électoral depuis des lustres.  
Ce radier a toujours été utilisé comme enjeu pour tenter de gagner des voix pour tous les candidats. 
  
Mais ce n’était hélas que des promesses pour amuser les campagnes électorales. 

Dès mon élection à la Région, en mars 2010, j'ai alerté les élus et les services administratifs sur l'urgence d'engager des travaux pour résoudre les problèmes de circulation liés à ce radier trop souvent submergé.  

Le message a été entendu par le Président Didier Robert qui a engagé les démarches nécessaires à la réalisation d’une solution pérenne pour ce radier de Sainte-Suzanne. 
  
Après les études nécessaires, les travaux de résorption du radier ont démarré au mois de juin 2015. 
Et c’est un magnifique pont qui aura la fonction de faciliter la circulation de plus de 10 000 automobilistes-jour qui sont obligés d’utiliser cet itinéraire. 

Cet ouvrage fera 70 mètres de long, avec trois voies, dont une pour le futur réseau de transport guidé.  

Avec l’action volontariste de l’équipe conduite par Didier Robert, le radier ne sera plus qu’un mauvais souvenir. 

L'équipe de la Région Réunion facilite le développement de Sainte-Suzanne.
 
 

Aline Murin Hoarau


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Mercredi 22 Juillet 2015

A Sainte-Suzanne, les vacances s'animent avec l'association Familles solidaires


Vacances en Familles solidaires
Plusieurs sorties sont proposées pour le bonheur des plus grands comme des plus petits.
 
Les sorties sont minutieusement préparées par les les animateurs avec les familles.


Pour le plus grand bonheur de tous, c'est en bus que les participants se rendent sur les lieux choisis. Une façon de garantir une convivialité certaine.

Les vacances sont le moment de faire un peu plus connaissance avec les voisins et notre riche patrimoine.
C'est ainsi que les choix se sont portés sur des lieux comme le Jardin Botanique de Mascarin, le Musée de Stella Matutina…

Aline Murin Hoarau


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Dimanche 12 Juillet 2015

Sudel Fuma a été mon professeur du collège à la Fac.
C’était un ami qui nous a quittés il y a de cela un an.

Comment oublier ce professeur qui a brisé le silence assourdissant de notre histoire réunionnaise ?
Comment oublier celui qui travaillé et partagé avec passion l'histoire cachée de notre île ?
Sudel Fuma nous a permis d' ouvrir les yeux sur l’épisode trouble de l'esclavage.


Sudel Fuma, un réveilleur de consciences

Monsieur Fuma a été aussi un grand sportif, celui qui nous motivait toujours pendant les entraînements d'UNSS sur le stade du lycée Leconte de Lisle.

 

Le professeur d'université nous a libérés sur les traces d’une histoire cachée, méprisée...

Il a su nous ouvrir les portes de la connaissance.

Il a œuvré pour la reconnaissance d’un pan de notre histoire cachée et connue aujourd’hui sous le nom "des enfants de La Creuse", celle des 1 615 enfants réunionnais exilés de force de 1963 à 1981.

 

Sudel Fuma, l’historien a publié de nombreux articles et ouvrages, notamment au sujet de l’esclavage, de l’engagisme, de l’économie sucrière ou du Moringue.

Son espace d'investigation c'est la créolité.

 

Un humaniste, un homme engagé qui a participé fièrement au rayonnement de l'histoire de toute La Réunion au sein du grand océan Indien par un travail universitaire.

Il a occupé beaucoup de postes dans l’éducation.

 

L'histoire de la route de l’esclavage existe grâce aussi aux travaux réalisés par Sudel Fuma.

Sur les traces des origines du peuplement de La Réunion, des stèles commémoratives ont été érigées matérialisant cette route de l'esclavage.

De Fort- Dauphin à Saint Paul, le début de la colonisation de La Réunion est lié à Madagascar.

Sudel a participé au marquage indélébile rappelant que les premières naissances de l'île sont malgaches.

 

Sudel Fuma a ouvert le chemin de l'émancipation réunionnaise par la connaissance de son histoire.

 


Aline Murin Hoarau


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Le projet slam continue sa route.
L'année dernière lors du Slam Océan Indien dans la capitale malgache, plusieurs artistes  se sont rencontrés.
Des prestations de qualité ont mis en valeur cet art.
Une jeunesse enthousiaste, talentueuse avec une envie de découvrir d'autres horizons s'est retrouvée à La Réunion.
Kanal Austral nous fait vivre ces moments.

Aline Murin Hoarau


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C'est dans une ambiance conviviale et instructive que les deux associations se sont rencontrées le samedi 13 juin


Rencontre Cases à Lire de  Bagatelle  et de  la Plaine des Palmistes


A Bagatelle, les animateurs de l'association Familles Solidaires s'appuient sur la couture pour revoir les bases fondamentales de la lecture et l'écriture.
 

A la Plaine, la cuisine notamment créole anime les ateliers de lutte contre l'illétrisme.
 

Cette rencontre leur a permis d'échanger, de se connaître et  de discuter sur les différents outils  utilisés au service de la lutte contre l'illettrisme pour une plus grande égalité des chances.

Une journée riche où chacun a pu échanger,  parler de l'illétrisme sans gêne et surtout comprendre qu'il existe des structures et des moyens pour réapprendre à compter à lire et écrire .

La case à Lire, un dispositif porté par la  Région Réunion.


" La Case à Lire est un outil d’éducation populaire et un moyen de lutte contre l’illettrisme. Il s’agit de réconcilier les usagers avec le monde de l’écrit par la pratique d’une activité-support de type loisir, afin de les conduire, soit à intégrer une formation d’amélioration des savoirs de base, soit à s’adonner à des pratiques de lecture et écriture en rapport avec les impératifs sociétaux actuels."

Communication Familles Solidaires


Aline Murin Hoarau


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Des artistes profondément ancrés dans les traditions de l'Océan Indien pour le plus grand plaisir des enfants et des adultes…


Au centre de Zélindor à Sainte-Suzanne: le rendez-vous des enfants  avec la culture
Samedi matin, au Centre Régional Zélindor à Sainte-Suzanne, le rendez-vous des enfants des écoles avec la culture a bien eu lieu.

Dans le Rond Sudel Fuma, se sont succédés ;
Gad, artiste Malgache qui avait fait un travail avec les élèves et lycéns de la commune pendant un mois,
Mady et Gérard, le couple qui raconte en chansons l'histoire joyeuse des Réunionnais, accompagnés d'artistes musiciens talentueux de la troupe Ségamour…

Une façon pour l'association Familles Solidaires de terminer cette action autour de la Maman sur une note musicale à la veille de la fête de la musique.

Les partenaires, la CAF, la Région Réunion et la Municipalité de Sainte-Suzanne ont bien joué leur rôle, une garantie pour la transmission des valeurs Réunionnaises.

Aline Murin Hoarau


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Jeudi 4 Juin 2015

A Bagatelle, les enfants heureux découvrent avec Gad, artiste venant de Madagascar le slam


Après Madagascar, le slam continue sa route dans l'Océan Indien.
Cette fois- ci , c'est l'association Familles Solidaires qui a invité Gad, l'artiste et comédien qui a été à l'initiative du festival slam Océan Indien en  novembre dernier à Tananarive.
Plusieurs  enfants de Bagatelle ont flirté avec cet art oratoire poétique.
Une belle découverte pour ces marmailles  qui  s'expriment dans la joie sur le thème Variations autour de la Mère.
Après tout la fête des mamans, c'est tous les jours


 

Aline Murin Hoarau


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A la veille de la fête des mères, cette fête des voisins a été l’occasion de se rencontrer au local de Familles Solidaires.


Fête des voisins : Avec les mamans de Bagatelle

Les sujets abordés ont été ceux de la vie de tous les jours. Le fait d’en parler et d’échanger a permis d’apporter des solutions de bon sens aux problèmes à régler.

 


Aline Murin Hoarau


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​Parler de l'esclavage et des conséquences, des séquelles, nous amènent alors à soulever les questions habituelles
que doit-on réparer?
qui doit réparer ?
et ces deux questions commandent l'opportunité de la troisième question comment réparer?


On se grandit à regarder son passé en face, à l'appréhender en assumant sa part d'ombres.  

Il ne s'agit pas de remuer les cendres, ni d'accuser l'autre.  
L'esclavage est derrière nous, il faut regarder devant nous.  
L'esprit revendicatif est à bannir et détruit la réflexion. 

Selon les sources historiques,  notre île est inhabitée quand les Français prennent possession et qu'elle est rapidement peuplée d'esclaves capturés en Afrique, à Madagascar et des colons  amenés de France, venant toujours en grande majorité des provinces pauvres. 
Le café puis le sucre ordonnent son économie et l'esclavage structure la société.  
Une société où en 1723 l'Edit (les lettres patentes) inspirée du Code Noir des Antilles concerne les esclaves, les Noirs de l'Ile de France et de Bourbon.   

La traite des Noirs au service de l'économie esclavagiste était une opération commerciale.  
Après l'abolition de l'esclavage en 1848, les colons exigent une réparation financière pour organiser l’engagisme.  

Mais quelle réparation pour ces descendants esclaves ?  
Qui s'occupe de leur insertion dans cette nouvelle économie où l'engagisme se greffe sur une société inégale ? 
La France n'a pas su organiser de réparation pour ses anciens esclaves. 
Cet Etat colonisateur a axé sa politique sur la restructuration d'une nouvelle économie qui continue à mettre toutes les conditions nécessaires pour faire oublier cette période esclavagiste. Tout est organisé pour continuer à  mettre en place une autre politique économique et commerciale et surtout il ne faut plus parler de l’esclavage qui n’était plus rentable.  
Quelques repères historiques restent nécessaires pour éclairer notre réflexion 

Que se passe t-il alors réellement après  1848? 

Les discours républicains animent les assemblés. La Métropole, notre mère patrie organise avec l'appui de l'église une politique d'assimilation en maintenant dans la fiction l'image d'une île harmonieuse où les violences ont été atténuées par la Marianne française qui nous soutient, nous protège, nous a sauvé du joug colonial en nous civilisant.  

En fait, l'Etat républicain met tout en place pour effacer cette période sombre.  
La République a de nouveau privé les Réunionnais soit disant libres du droit à la parole, à l'expression culturelle et cultuelle.  
Et le contexte  international a facilité ce silence.  
En effet, la guerre Froide et la décolonisation placent La Réunion dans un monde libre, dans un environnement fidèle à la France républicaine, chrétienne.  
  
Puis, progressivement, les différents gouvernements successifs placent leur campagne électorale sur le thème: « La Réunion c'est la France » 
La France véhicule l'image généreuse, bonne, paternaliste, donc elle ne peut pas parler de l'esclavage. Il faut oublier cette période. 
Pendant toutes ces années on a donc occulté la question de la réparation. 

Toute réflexion sur la culture réunionnaise est réprimée. Ce refoulement imbibé de frustrations de souffrances est favorisé  par une politique nationale assimilationniste.  
Parler de l'esclavage, du devoir de mémoire, c'est aller vers une autonomie et tourner le dos à la mère patrie.  
Pour le gouvernement de l'époque, l'assimilation est présentée comme la panacée universelle. 
   
Dans ce cas:  
Le débat est clos et il n’y a aucun intérêt de parler des souffrances de nos ancêtres africains, malgaches. Les familles disloquées, converties de force, dépossédées de leur culture, désidentifiées, désociabilisées, déracinées, enchainées et vendues comme du bétail ?  
Pour les colons, ces gens n'ont pas de culture. Il n’y a que l'assimilation occidentale, française, chrétienne pour les civiliser. Voilà le discours de la République à La Réunion.  

Pendant toutes ces années , le maloya, a été considéré comme une musique de sauvage, de noirs, inventée par les esclaves. Cette musique  comme la langue créole ont été interdites à la radio, comme à la TV. 
Le créole, langue maternelle, unitaire, identitaire est perçu comme un vilain patois arriéré, une langue de sauvage. 

Ainsi une partie de la culture réunionnaise survit de manière souterraine. 

Les lieux historiques liés à notre mémoire ne sont encore trop souvent que des vestiges abandonnés.  

L’émergence de ce pan de culture réunionnaise sera révélé et mis au grand jour par le PCR pour prouver sa proximité avec le peuple. 

*1982: 20 décembre date de l'abolition de l'esclavage est un  jour férié, fêté. 
Plusieurs auteurs, historiens pour ne citer que Hubert Gerbeau, Sudel Fuma, Prosper Eve…  travaillent sur les thèmes qui valorisent notre histoire.  

*La reconnaissance du maloya en 2009 comme patrimoine matériel et immatériel de l'Unesco ouvre la voie de l'expression culturelle et cultuelle. 

*Plusieurs associations telle l’association Miaro met sur la place publique la réflexion sur la pratique des servis kabaré, servis kaf dans l'espace public.           
La mise à disposition de lieux qui seront laissés à la discrétion des groupes de servis est un geste fort de reconnaissance et de respect de leur identité religieuse profonde. C’est à eux de dire ce qu’ils veulent en faire. Peut-être dans un premier temps s’agira-t-il simplement de se connaître, de se rencontrer, de se reconnaître. Il n’est pas évident de sortir des quatre siècles de fénoir et de méfiance d’une religion minorée et dévalorisée, pour pratiquer au grand jour avec aisance. 
 Mais le temps est venu de dépasser les clichés esclavagistes et coloniaux qui perdurent à l’endroit de la religion des Noirs. 

Il faut, pour un traitement équitable de toutes les religions et sensibilités, que les collectivités et les communes leur accordent un espace dans la sphère publique pour permettre la reconnaissance et le partage avec tous les Réunionnais. Ce petit coup de pouce à l’égard de groupes qui se sentent encore parfois les-laissés-pour-compte de la société réunionnaise sera apprécié comme un geste de réparation et d’encouragement à devenir de véritables acteurs de développement, pour eux-mêmes et pour La Réunion. 
 
 
Aline Murin Hoarau

Aline Murin Hoarau


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Mardi 19 Mai 2015

Cette réforme inquiète car elle remet en cause l'approche disciplinaire. Parmi les nombreuses annonces du ministre de l’éducation nationale, l'histoire géographie semble être une matière méprisée.


Sauvons l'histoire
Les professeurs d'histoire géographie disposent  peu d'heures d'enseignement par semaine. Finir le programme est souvent très compliqué et difficile.  Cette réforme réduira encore ces heures déjà au rabais.
L'enseignant d'histoire serait -il entrain de devenir un simple animateur ?

Il est aussi fort regrettable que cette ministre de manière antidémocratique décide de rendre des thèmes fondamentaux comme les siècles des Lumières et l'enseignement  de la chrétienté occidentale facultatives.

L'enseignement de l'histoire ne doit pas être une option mais une obligation.
En effet, au même titre que la géographie nous permet de nous situer dans l'espace , l'histoire, nous permet de nous situer dans le temps.
Les repères chronologiques  sont nécessaires à la compréhension des évènements historiques.
Le passé éclaire le présent et permet et de construire le futur.
Un peuple sans mémoire est une vaste foule sans repère.

Pourquoi vouloir remettre tout en cause au nom de ce mot à la mode, la modernité ? 
Arrêtons ce massacre sous  prétexte que ce qui est vieux, ancien ou historique doit disparaître.

Nous nous sommes déjà bien coupés de la nature. 
A ce rythme,  nos descendants ne connaitront de leurs ancêtres que quelques fragments de mots...

Triste réforme.
On se demande par qui et pourquoi a t-elle été faite ?

 

Aline Murin Hoarau


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Aline Murin Hoarau
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