En fait de dysfonctionnement, ils dénoncent le “harcèlement moral” dont ferait preuve l’inspectrice de l’éducation nationale en place depuis un peu moins d’un an. Le personnel administratif et enseignant parlent “d’humiliation”, de “climat de suspicion”, de “reproches injustifiés”, “d’heures supplémentaires non comptabilisées”…
Cette dégradation du climat de travail serait, dit-on, généralisé dans l’ensemble des écoles dont l’inspectrice aurait la charge. “Dans mon école, toute l’équipe a demandé à changer d’établissement, témoigne une directrice qui préfère garder l’anonymat. J’ai moi aussi demandé à partir…”.
“On n’a jamais connu un taux d’absentéisme aussi élevé que depuis que cette inspectrice est arrivée, poursuit un autre professeur. Les membres du personnel sont en arrêt constant, certains font une dépression…
” Alerté, le recteur a adressé une feuille de route à l’inspectrice incriminée le 4 mai dernier. Elle serait ainsi surveillée et tenue à une certaine conduite depuis la rentrée du 19 mai jusqu’au 13 juin. L’objectif étant de “rétablir une situation de confiance”, faire “respecter les heures de service et les procédures dans le cadre des évaluation d’école”.
D’après l’intersyndicale, cette feuille de route n’aurait pourtant jamais été suivie et les dysfonctionnements continueraient de plus belle, notamment avec l’appui de la secrétaire du RAR qui outrepasserait ses fonctions. “La tension monte, prévient l’intersyndicale. Le personnel veut retrouver un climat de confiance, travailler dans la sérénité…
Mais si rien n’est fait, nous pourrions manifester devant l’inspection”.