En revanche, pas d’inondation et c’est là tout le problème. Car si j’ai bien compris, jusqu’à nouvel ordre, ne pourront bénéficier de l’état de catastrophe naturelle que les gens qui ont eu des dégâts liés à l’eau mais pas au vent. J’avoue que ces politiciens parisiens qui ont rédigé cela me donnent l’impression de ne pas savoir ce qu’est un cyclone.
Quelques jours plus tôt, un de ses amis lui avait parlé du Fonds de Secours Outre-mer que l’on peut déclencher après une catastrophe naturelle. Il semble que pour La Réunion, c’est la députée-maire de Saint-Paul qui tient les cordons de la bourse. Renseignement pris, ce fonds ne prend en charge que les besoins urgentissimes type matelas, couvertures. Un fonds de première assistance en quelque sorte que vous déclenchez quand vous avez tout perdu.
Mon frère reconnaît que ce n’est pas le cas et s’incline… avant de se mettre très en colère quelques jours plus tard. On lui a rapporté que ce fonds avait bien été utilisé à Saint-Paul, mais pas forcément pour des besoins urgentissimes.
Mme Bello ou son entourage aurait eu parfois une lecture plus souple de la notion d’urgence à tel point que près de quinze jours après le passage du cyclone, un habitant a pu disposer d’un congélateur flambant neuf.
On lui a dit qu’il était proche de la mairie… Ceci explique peut être cela. Quoiqu’il en soit pour éviter que de tels dérapages aient lieu, je préconise que tous fonds soient gérés par l’Etat et non par une future candidate aux municipales. Car parfois les fonds tombent à pic, mais pas comme les communs des mortels l’entendent…
Suivez mon regard.
Suivez mon regard.
Tan Rouge Saint-Paul