Serge Camatchy a appris certains stratégies de communication en trente ans de carrière politique. Parler, s'exprimer et attaquer le premier, c'est une tactique parfois efficace. Le sera-t-elle cette fois-ci ? C'est possible. En déclinant hier en conférence de presse, les différents dossiers qu'il a défendus pour Saint-André tout au long de cette année 2012, en que conseiller régional, l'ex-premier adjoint espère ainsi couper l'herbe sous les pieds du maire Eric Fruteau et de son premier opposant… Jean-Marie Virapoullé.
"Le plan de relance aux communes de 300 millions d'euros de la mandature, a contribué la réalisation de plusieurs projets : l'école Suzie Bomel, la formation, le logement…" Ce soir en conseil municipal, le maire apportera sans doute ses précisions. Va-t-il s'en prendre pour autant à son opposition municipale et à Jean-Marie Virapoullé ? Sans doute. Car, Serge Camatchy a enfoncé le clou. "Tous les logements livrés à ce jour, ont été initiés sous notre mandature. Depuis son arrivée à la mairie, quels projets, Eric Fruteau a validé ?"
Tant pis pour Jean-Marie Virapoullé, également membre de l'ancienne équipe, s'il est présent, c'est lui qui va tout prendre. C'est l'objectif voulu par Serge Camatchy. En politique, même en période de Noël, on ne se fait pas de cadeau. Sur ce point précis, Eric Fruteau et sa majorité municipale répondront à ces propos du conseiller régional : "La mairie organise des fêtes et pour le 20 décembre, c'est un kabar par quartier. 800.000 euros ont été dépensés pour le Dipavali alors qu'il n'y avait personne au Colosse. Les commerçants aussi ont été déçus".
"Il y a un gaspillage d'argent public. Pourquoi ne pas avoir mis cet argent dans les actions du CCAS. Il n'y a pas de vision, pas de concertation et pas de cohérence au sein de cette équipe. Il faut une nouvelle gouvernance". Serge Camatchy n'y pas avec le dos de la cuillère. Et sur le Dipavali, c'est tout de même de la mauvaise foi caractérisée, tant sur le montant engagé que sur la participation populaire. A l'époque où il était premier adjoint de Jean-Paul Virapoullé, l'essentiel du budget culturel de Saint-André, était englouti par le Dipavali et il ne restait qu'un petite enveloppe pour le 20 décembre.
Eric Fruteau aura sans doute plus à dire là-dessus cet après-midi en conseil municipal.
"Le plan de relance aux communes de 300 millions d'euros de la mandature, a contribué la réalisation de plusieurs projets : l'école Suzie Bomel, la formation, le logement…" Ce soir en conseil municipal, le maire apportera sans doute ses précisions. Va-t-il s'en prendre pour autant à son opposition municipale et à Jean-Marie Virapoullé ? Sans doute. Car, Serge Camatchy a enfoncé le clou. "Tous les logements livrés à ce jour, ont été initiés sous notre mandature. Depuis son arrivée à la mairie, quels projets, Eric Fruteau a validé ?"
Tant pis pour Jean-Marie Virapoullé, également membre de l'ancienne équipe, s'il est présent, c'est lui qui va tout prendre. C'est l'objectif voulu par Serge Camatchy. En politique, même en période de Noël, on ne se fait pas de cadeau. Sur ce point précis, Eric Fruteau et sa majorité municipale répondront à ces propos du conseiller régional : "La mairie organise des fêtes et pour le 20 décembre, c'est un kabar par quartier. 800.000 euros ont été dépensés pour le Dipavali alors qu'il n'y avait personne au Colosse. Les commerçants aussi ont été déçus".
"Il y a un gaspillage d'argent public. Pourquoi ne pas avoir mis cet argent dans les actions du CCAS. Il n'y a pas de vision, pas de concertation et pas de cohérence au sein de cette équipe. Il faut une nouvelle gouvernance". Serge Camatchy n'y pas avec le dos de la cuillère. Et sur le Dipavali, c'est tout de même de la mauvaise foi caractérisée, tant sur le montant engagé que sur la participation populaire. A l'époque où il était premier adjoint de Jean-Paul Virapoullé, l'essentiel du budget culturel de Saint-André, était englouti par le Dipavali et il ne restait qu'un petite enveloppe pour le 20 décembre.
Eric Fruteau aura sans doute plus à dire là-dessus cet après-midi en conseil municipal.