Tous, nous étions dans la plus profonde affliction, dans la douleur mêlée d’une immense inquiétude. Au-delà de nos pensées qui allaient d’abord et naturellement vers sa famille, nos camarades Laurence et Paul, ses sœurs Claude et Françoise, son frère Pierre, c’étaient aussi toutes les interrogations qui se pressaient dans notre tête : qu’allaient devenir nos luttes à Saint-André ? Saurions-nous nous montrer dignes de son exemple ?
Qu’adviendrait-il de notre parti à Saint-André, après une perte aussi terrible, tant dans ses circonstances que dans son implacable soudaineté ? Bien sur, des promesses solennelles ont été faites, de bonnes résolutions proclamées, valant malheureusement ce que deviennent trop souvent les « bonnes résolutions ». La vie tout court, et la vie militante ont continué, avec des hauts et des bas comme c’est le lot de toutes les destinées, individuelles ou collectives.
Cependant, hélas, ce que nous n’aurions jamais osé envisager, jamais osé imaginer a fini par se produire : la trahison, oui, la trahison, nette, claire, sans honte, et sans bavures, un soir d’élections en mars 2008 .Alors que le peuple de Saint-André fêtait légitimement sa victoire sur celui contre qui Laurent avait lutté sans relâche et avec un immense courage ,dans des conditions que nous n’avons absolument pas oubliées(et qui n’avaient rien à voir avec celles de 2008), celui qui venait de bénéficier dans les urnes de l’héritage de dizaines et de dizaines d’années d’engagements obscurs, difficiles, souvent périlleux mais totalement désintéressés, décrétait brutalement et sans recours "Pas de photo de Laurent Vergès" dans la foule du peuple communiste Saint-Andréen célébrant sa victoire !
La suite, nous l’avons malheureusement vu se développer inexorablement, sans qu’il soit besoin de rappeler les différents épisodes scandant la confirmation de la hideuse trahison jusqu’à ce reniement final de 2012, laissant en état de mort clinique la section du Parti Communiste Réunionnais de Saint-André .Le pire, c’est que la maison familiale de celui qui avait trahi était curieusement devenue le siège de la section PCR !
Seulement, c’était sans compter avec la volonté, la détermination, pour ne pas dire la rage de plusieurs militants communistes Saint-Andréens. Ne se résignant pas à la disparition de leur Parti dans leur commune, ils ont décidé de le reconstruire avec le soutien des dirigeants et des autres sections de l’ile. Depuis un an, l’ouvrage a été remis sur le métier et des fils, jusque là séparés par des années de renoncement, patiemment renoués. Une section communiste a été reconstruite, avec de nouveaux responsables.
Celles-ci a retrouvé peu à peu une place dans le paysage politique Saint-Andréen et vendredi soir, 11 octobre, à Champ-Borne, la lumière a de nouveau jailli :alors que certains avaient cru pouvoir enterrer un peu trop vite le PCR à Saint-André, s’est tenue une réunion enthousiaste, fière de son identité communiste réunionnaise, comme on en n’en avait plus vu depuis des années à Saint-André, confirmant, on ne peut mieux, les mots de notre camarade Marcel Ponapin "Saint-André a un cœur communiste !"
Aussi, en ce 12octobre 2013, le souvenir de notre camarade Laurent n’est plus embrumé par la tristesse ou l’accablement. Au contraire ! Sans sous-estimer l’ampleur et la complexité des défis qui nous attendent ? Nous pouvons nous dire qu’en reconstruisant la section de Saint-André, au rayonnement de la quelle Laurent a tellement contribué, fière de son identité, de sa fidélité aux valeurs et aux idéaux impulsés par les fondateurs du PCR, les militants Saint-Andréens ont rendu à notre camarade le meilleurs hommage que l’on pouvait imaginer : le maintien d’un idéal communiste vivant et résolu à Saint-André !
Qu’adviendrait-il de notre parti à Saint-André, après une perte aussi terrible, tant dans ses circonstances que dans son implacable soudaineté ? Bien sur, des promesses solennelles ont été faites, de bonnes résolutions proclamées, valant malheureusement ce que deviennent trop souvent les « bonnes résolutions ». La vie tout court, et la vie militante ont continué, avec des hauts et des bas comme c’est le lot de toutes les destinées, individuelles ou collectives.
Cependant, hélas, ce que nous n’aurions jamais osé envisager, jamais osé imaginer a fini par se produire : la trahison, oui, la trahison, nette, claire, sans honte, et sans bavures, un soir d’élections en mars 2008 .Alors que le peuple de Saint-André fêtait légitimement sa victoire sur celui contre qui Laurent avait lutté sans relâche et avec un immense courage ,dans des conditions que nous n’avons absolument pas oubliées(et qui n’avaient rien à voir avec celles de 2008), celui qui venait de bénéficier dans les urnes de l’héritage de dizaines et de dizaines d’années d’engagements obscurs, difficiles, souvent périlleux mais totalement désintéressés, décrétait brutalement et sans recours "Pas de photo de Laurent Vergès" dans la foule du peuple communiste Saint-Andréen célébrant sa victoire !
La suite, nous l’avons malheureusement vu se développer inexorablement, sans qu’il soit besoin de rappeler les différents épisodes scandant la confirmation de la hideuse trahison jusqu’à ce reniement final de 2012, laissant en état de mort clinique la section du Parti Communiste Réunionnais de Saint-André .Le pire, c’est que la maison familiale de celui qui avait trahi était curieusement devenue le siège de la section PCR !
Seulement, c’était sans compter avec la volonté, la détermination, pour ne pas dire la rage de plusieurs militants communistes Saint-Andréens. Ne se résignant pas à la disparition de leur Parti dans leur commune, ils ont décidé de le reconstruire avec le soutien des dirigeants et des autres sections de l’ile. Depuis un an, l’ouvrage a été remis sur le métier et des fils, jusque là séparés par des années de renoncement, patiemment renoués. Une section communiste a été reconstruite, avec de nouveaux responsables.
Celles-ci a retrouvé peu à peu une place dans le paysage politique Saint-Andréen et vendredi soir, 11 octobre, à Champ-Borne, la lumière a de nouveau jailli :alors que certains avaient cru pouvoir enterrer un peu trop vite le PCR à Saint-André, s’est tenue une réunion enthousiaste, fière de son identité communiste réunionnaise, comme on en n’en avait plus vu depuis des années à Saint-André, confirmant, on ne peut mieux, les mots de notre camarade Marcel Ponapin "Saint-André a un cœur communiste !"
Aussi, en ce 12octobre 2013, le souvenir de notre camarade Laurent n’est plus embrumé par la tristesse ou l’accablement. Au contraire ! Sans sous-estimer l’ampleur et la complexité des défis qui nous attendent ? Nous pouvons nous dire qu’en reconstruisant la section de Saint-André, au rayonnement de la quelle Laurent a tellement contribué, fière de son identité, de sa fidélité aux valeurs et aux idéaux impulsés par les fondateurs du PCR, les militants Saint-Andréens ont rendu à notre camarade le meilleurs hommage que l’on pouvait imaginer : le maintien d’un idéal communiste vivant et résolu à Saint-André !