
Alors que les régions continuent leur lobbying pour obtenir des compétences pleines et entières en matière de développement économique dans l’Acte III de a décentralisation, elles viennent de trouver dans le commissaire général à l’investissement un appui de taille.
Dans son Pacte pour la compétitivité de l’industrie française, remis à Jean-Marc-Ayrault le 5 novembre, Louis Gallois ne cite que rarement les collectivités locales, à l’exception notable des régions.
Tout d’abord en matière de gouvernance des pôles de compétitivité, plaidant pour « ajuster leur pilotage à leur dimension : l’Etat devrait assumer la responsabilité première - en coopération avec les régions concernées - des pôles mondiaux ; les autres pôles pourraient utilement être pilotés par les régions -en coopération avec l’Etat », écrit-il.
Un œil sur l’acte III de décentralisation
C’est ainsi un certain principe de subsidiarité que recommande d’appliquer concrètement l’ancien grand patron de la SNCF et d’EADS.
Tout comme les pôles, les instituts de recherche technologique (IRT) et les autres structures animées par les chambres régionales consulaires ou syndicats professionnels devraient "être soutenues et leurs actions mises en cohérence au niveau des territoires. Le rôle des régions sera décisif à cet égard", insiste-t-il.
Un œil sur le programme de travail du gouvernement, Louis Gallois préconise clairement « une compétence forte de coordination des actions de soutien public à l’industrie » reconnue aux régions dans la troisième étape de la décentralisation.
Former localement les moins qualifiés
Autre orientation évoquée dans ce Pacte : le renforcement de l’effort de formation "vers les salariés les moins qualifiés pour accroître leur capacité d’évoluer dans, et hors de, l’entreprise".
Là encore, les régions, en s’appuyant sur les partenaires sociaux, sont appelées à prendre en charge cet objectif au titre de leurs compétences en matière de développement économique et de formation professionnelle."Elles pourraient jouer un rôle plus actif pour faciliter et organiser ces formations en relation avec les organismes collecteurs", justifie Louis Gallois.
Et de souligner que les travailleurs les moins qualifiés sont le plus souvent employés "dans des PME où la formation continue est difficile à mettre en œuvre".
Un dialogue social régionalisé ?
Le commissaire général à l’investissement appelle à renforcer des compétences ou des champs d’actions déjà largement investis par les régions, à l’image de l’enseignement technique et professionnel, qui "ne bénéficie toujours pas, en France, de la priorité qu’il mérite même si les régions ont fait un effort considérable d’investissement dans les lycées".
Voire à systématiser à l’ensemble des régions des initiatives déjà prises par certaines, comme l’organisation du "nécessaire dialogue social sur les stratégies de développement industriel régional".
Source
Dans son Pacte pour la compétitivité de l’industrie française, remis à Jean-Marc-Ayrault le 5 novembre, Louis Gallois ne cite que rarement les collectivités locales, à l’exception notable des régions.
Tout d’abord en matière de gouvernance des pôles de compétitivité, plaidant pour « ajuster leur pilotage à leur dimension : l’Etat devrait assumer la responsabilité première - en coopération avec les régions concernées - des pôles mondiaux ; les autres pôles pourraient utilement être pilotés par les régions -en coopération avec l’Etat », écrit-il.
Un œil sur l’acte III de décentralisation
C’est ainsi un certain principe de subsidiarité que recommande d’appliquer concrètement l’ancien grand patron de la SNCF et d’EADS.
Tout comme les pôles, les instituts de recherche technologique (IRT) et les autres structures animées par les chambres régionales consulaires ou syndicats professionnels devraient "être soutenues et leurs actions mises en cohérence au niveau des territoires. Le rôle des régions sera décisif à cet égard", insiste-t-il.
Un œil sur le programme de travail du gouvernement, Louis Gallois préconise clairement « une compétence forte de coordination des actions de soutien public à l’industrie » reconnue aux régions dans la troisième étape de la décentralisation.
Former localement les moins qualifiés
Autre orientation évoquée dans ce Pacte : le renforcement de l’effort de formation "vers les salariés les moins qualifiés pour accroître leur capacité d’évoluer dans, et hors de, l’entreprise".
Là encore, les régions, en s’appuyant sur les partenaires sociaux, sont appelées à prendre en charge cet objectif au titre de leurs compétences en matière de développement économique et de formation professionnelle."Elles pourraient jouer un rôle plus actif pour faciliter et organiser ces formations en relation avec les organismes collecteurs", justifie Louis Gallois.
Et de souligner que les travailleurs les moins qualifiés sont le plus souvent employés "dans des PME où la formation continue est difficile à mettre en œuvre".
Un dialogue social régionalisé ?
Le commissaire général à l’investissement appelle à renforcer des compétences ou des champs d’actions déjà largement investis par les régions, à l’image de l’enseignement technique et professionnel, qui "ne bénéficie toujours pas, en France, de la priorité qu’il mérite même si les régions ont fait un effort considérable d’investissement dans les lycées".
Voire à systématiser à l’ensemble des régions des initiatives déjà prises par certaines, comme l’organisation du "nécessaire dialogue social sur les stratégies de développement industriel régional".
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