
Hier, j’ai questionné le Gouvernement sur la situation humaine, sociale et économique des Outre-mers. Bien que nos territoires soient au bord de l’explosion sociale, l’Etat a mis fin à des dispositifs tel le RSTA alors même qu'il permettait d’injecter directement 50 millions d’euros dans l'économie réunionnaise.
Par ailleurs, l’incertitude qui pèse sur l’avenir de la défiscalisation outre-mer est en train d’asphyxier notre économie alors même que les dettes sociales et fiscales des entreprises locales avoisinent le milliard d'euros. La défiscalisation est un dispositif qui crée de l’emploi et de l’activité économique, et non une niche fiscale ne profitant qu’à certains!
Après la réponse du ministre de l’outre-mer, ou plutôt après sa non-réponse, je me rends compte que sans mobilisation des Réunionnaises, des Réunionnais et des forces vives de notre île, les enjeux de nos territoires ne seront jamais pris en considération à leur juste valeur par Paris.
Pourtant, une récente étude de l’INSEE démontre qu’à la Réunion, la pauvreté y est trois fois plus importante que dans l’Hexagone ; le taux de chômage global est de 30% tandis qu’il est de 65% chez les jeunes ; plus de 20 000 foyers sont en attente d’un logement social ; les produits de première nécessité sont 40% plus chers ; il n’existe pas de réelle continuité territoriale ; une énième personne vient de décéder suite à une attaque de requin sans que des mesures appropriées ne soient mises en œuvre pour endiguer ce phénomène.
J’exprime d’autant plus un sentiment de "ras le bol" qu’aucunes réponses ou engagements concrets et clairs n’ont été apportés par le ministre des Outre-mers face à la situation catastrophique des Outre-mers. Or celui-ci connait pourtant parfaitement nos problématiques du fait qu’il est lui-même ressortissant et acteur politique majeur du département de la Guadeloupe, au sein de la Caraïbe.
Je m’interroge donc une fois de plus sur où sont la justice et l’équité « vendues » par le Président de la République. J’ai constaté qu’à chaque fois qu’un dispositif fait ses preuves en outre-mer, il est par la suite « cassé » par Paris ! Ainsi, le précédent gouvernement avait également mis fin sans sommation à la défiscalisation sur les énergies photovoltaïques. Cela démontre bien que le bon sens, ou plutôt le mauvais sens, n’est ni de droite ni de gauche.
Membre de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, je perçois que la situation spécifique de nos territoires ne sera pas suffisamment prise en compte dans le projet de Loi des Finances 2014. Aussi, j’interpelle dès aujourd’hui l’ensemble des acteurs sociaux et économiques, le monde associatif, les élus de la Réunion, mais aussi et surtout la population réunionnaise à se mobiliser, pour que tous ensemble, nous échangions sur les décisions à prendre et à défendre auprès du gouvernement afin de redresser la situation sociale et économique de notre île. Je lance également un appel parallèle aux élus de tous les Outre-mers pour que nous puissions mettre en place un lobbying efficace et positif en faveur de nos différents territoires auprès de l’Etat, notamment dans le prochain projet de Loi des finances.
J’invite donc tous les forces vives de notre île et des Outre-mer à travailler ensemble pour redresser nos territoires et passer à l’action.
Par ailleurs, l’incertitude qui pèse sur l’avenir de la défiscalisation outre-mer est en train d’asphyxier notre économie alors même que les dettes sociales et fiscales des entreprises locales avoisinent le milliard d'euros. La défiscalisation est un dispositif qui crée de l’emploi et de l’activité économique, et non une niche fiscale ne profitant qu’à certains!
Après la réponse du ministre de l’outre-mer, ou plutôt après sa non-réponse, je me rends compte que sans mobilisation des Réunionnaises, des Réunionnais et des forces vives de notre île, les enjeux de nos territoires ne seront jamais pris en considération à leur juste valeur par Paris.
Pourtant, une récente étude de l’INSEE démontre qu’à la Réunion, la pauvreté y est trois fois plus importante que dans l’Hexagone ; le taux de chômage global est de 30% tandis qu’il est de 65% chez les jeunes ; plus de 20 000 foyers sont en attente d’un logement social ; les produits de première nécessité sont 40% plus chers ; il n’existe pas de réelle continuité territoriale ; une énième personne vient de décéder suite à une attaque de requin sans que des mesures appropriées ne soient mises en œuvre pour endiguer ce phénomène.
J’exprime d’autant plus un sentiment de "ras le bol" qu’aucunes réponses ou engagements concrets et clairs n’ont été apportés par le ministre des Outre-mers face à la situation catastrophique des Outre-mers. Or celui-ci connait pourtant parfaitement nos problématiques du fait qu’il est lui-même ressortissant et acteur politique majeur du département de la Guadeloupe, au sein de la Caraïbe.
Je m’interroge donc une fois de plus sur où sont la justice et l’équité « vendues » par le Président de la République. J’ai constaté qu’à chaque fois qu’un dispositif fait ses preuves en outre-mer, il est par la suite « cassé » par Paris ! Ainsi, le précédent gouvernement avait également mis fin sans sommation à la défiscalisation sur les énergies photovoltaïques. Cela démontre bien que le bon sens, ou plutôt le mauvais sens, n’est ni de droite ni de gauche.
Membre de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, je perçois que la situation spécifique de nos territoires ne sera pas suffisamment prise en compte dans le projet de Loi des Finances 2014. Aussi, j’interpelle dès aujourd’hui l’ensemble des acteurs sociaux et économiques, le monde associatif, les élus de la Réunion, mais aussi et surtout la population réunionnaise à se mobiliser, pour que tous ensemble, nous échangions sur les décisions à prendre et à défendre auprès du gouvernement afin de redresser la situation sociale et économique de notre île. Je lance également un appel parallèle aux élus de tous les Outre-mers pour que nous puissions mettre en place un lobbying efficace et positif en faveur de nos différents territoires auprès de l’Etat, notamment dans le prochain projet de Loi des finances.
J’invite donc tous les forces vives de notre île et des Outre-mer à travailler ensemble pour redresser nos territoires et passer à l’action.