
Huguette Bello a soigné son entrée en la matière. "Quand j’ai compris, cher François Hollande, que la jeunesse serait au cœur de vos préoccupations, j’ai compris aussi, à l’instant même, que c’est vous que je soutiendrais". Et qui laisse trop peu de place à la jeunesse à La Réunion ? Et en politique ?
"D’abord les jeunes, oui. Non que le jeunisme nous tente, ni l’idolâtrie de la jeunesse, cette imposture. D’abord les jeunes pour les aider à grandir dans la liberté, pour les aider à changer le monde. C’est possible, et c’est nécessaire". Il est vrai que ce lien intergénérationnel n'est pas simple dans bien des contextes. Et pas qu'en politique.
Huguette Bello a une définition précise de la jeunesse. Et un vision très large. "Il y a de la jeunesse dans les hommes et les femmes de notre île, même quand l’âge adulte est venu, et même le troisième âge, et le quatrième". Comme un individu, un peuple est vieux quand il se ferme à l’élan de sa jeunesse". David Chassagne, journaliste au JIR a dit à ce moment-là, "remplacé "peuple" par "parti".
"Quand le peuple ne se sent plus poussé par ce qui l’a d’abord constitué, fondé, conduit à lui-même". Faites le même exercice ! La suite est plus criante. Plus pointue. Plus politique. Car, des personnes précises sont visées. "Quand de mauvais bergers réussissent à le diviser. Quand la maladie de l’argent et la manie du pouvoir en font une foule docile et craintive".
Huguette Bello demande aussi des comptes. "Que dit-elle, notre histoire, à la jeunesse d’aujourd’hui ? Elle dit d’abord Égalité". Huguette Bello parle ici de toutes les égalités. "L’aspiration des Réunionnais à l’égalité est constante. C’est en son nom que tant de batailles ont été menées. Égalité entre ceux, de toutes origines, qui sont venus, de gré ou de force, vivre sur cette terre. Égalité des droits sociaux, égalité entre les hommes et les femmes. Égalité, toutes les égalités".
Huguette Bello donne tout son sens et toute sa dimension au mot "égalité" : "Liberté, égalité, fraternité". "Il n’est rien à quoi les jeunes aspirent davantage en ces temps où la juste émulation a été vicieusement remplacée par une compétition brutale qui fait de chacun l’ennemi de tous".
"Que les jeunes puissent découvrir le monde ! Qu’on cesse de les en empêcher !". Hasard ou coïncidence, la banderole sur le haut du pupitre devant lequel s'exprimait Huguette Bello, avait pour slogan : "Le changement, c'est maintenant".
"D’abord les jeunes, oui. Non que le jeunisme nous tente, ni l’idolâtrie de la jeunesse, cette imposture. D’abord les jeunes pour les aider à grandir dans la liberté, pour les aider à changer le monde. C’est possible, et c’est nécessaire". Il est vrai que ce lien intergénérationnel n'est pas simple dans bien des contextes. Et pas qu'en politique.
Huguette Bello a une définition précise de la jeunesse. Et un vision très large. "Il y a de la jeunesse dans les hommes et les femmes de notre île, même quand l’âge adulte est venu, et même le troisième âge, et le quatrième". Comme un individu, un peuple est vieux quand il se ferme à l’élan de sa jeunesse". David Chassagne, journaliste au JIR a dit à ce moment-là, "remplacé "peuple" par "parti".
"Quand le peuple ne se sent plus poussé par ce qui l’a d’abord constitué, fondé, conduit à lui-même". Faites le même exercice ! La suite est plus criante. Plus pointue. Plus politique. Car, des personnes précises sont visées. "Quand de mauvais bergers réussissent à le diviser. Quand la maladie de l’argent et la manie du pouvoir en font une foule docile et craintive".
Huguette Bello demande aussi des comptes. "Que dit-elle, notre histoire, à la jeunesse d’aujourd’hui ? Elle dit d’abord Égalité". Huguette Bello parle ici de toutes les égalités. "L’aspiration des Réunionnais à l’égalité est constante. C’est en son nom que tant de batailles ont été menées. Égalité entre ceux, de toutes origines, qui sont venus, de gré ou de force, vivre sur cette terre. Égalité des droits sociaux, égalité entre les hommes et les femmes. Égalité, toutes les égalités".
Huguette Bello donne tout son sens et toute sa dimension au mot "égalité" : "Liberté, égalité, fraternité". "Il n’est rien à quoi les jeunes aspirent davantage en ces temps où la juste émulation a été vicieusement remplacée par une compétition brutale qui fait de chacun l’ennemi de tous".
"Que les jeunes puissent découvrir le monde ! Qu’on cesse de les en empêcher !". Hasard ou coïncidence, la banderole sur le haut du pupitre devant lequel s'exprimait Huguette Bello, avait pour slogan : "Le changement, c'est maintenant".