
La jeunesse tente de se faire entendre. Le seul moyen aura été la violence. Celle-ci n’est pas une solution mais elle est devenue le seul moyen pour l’ensemble de l’opinion publique de prendre en compte leurs volontés de vivre décemment. Etre un citoyen à part entière et ne plus être une victime du système, ni même un prétexte politicien.
Les manifestations ne sont que le reflet du mépris des autorités vis-à-vis d’une population qui souffre et qui veut être acteur et non spectateur. Si « L’emploi des jeunes doit nous rassembler », comme l’a déclaré la porte parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, alors rassemblons-nous autour de la Priorité à l’embauche des Réunionnais.
L’Ajfer-Nou Lé Kapab réitère ses propositions :
La priorité à l’embauche des Réunionnais d’ici et d’ailleurs.
Dans le secteur public :
- Adapter le nombre de postes ouverts aux concours en fonction des besoins réels de l’île dans tous les domaines.
- Chaque année sur 1 000 embauches dans l’Education Nationale, seulement 100 réunionnais sont recrutés. Cette situation n’a que trop duré. Avec l’augmentation de la population d’ici à 2020, aucun poste dans la fonction publique ne doit être mis au mouvement national.
- Changer le système de mutation des fonctionnaires ultramarins pour faciliter leur retour dans leur pays.
Dans le secteur privé :
- Obligation pour tous les employeurs de déposer leur offre d’emplois au Pôle Emploi.
- Aujourd’hui, 55% des offres d’emplois de La Réunion ne passent pas par le Pôle Emploi. Le reste des offres passent par les boîtes d’intérim ou le «bouche à oreille », alors que le Pôle Emploi n’a aucune difficulté à répondre au 45% des offres d’emploi qu’il reçoit.
- Faire délivrer par le pôle emploi une "attestation d’absence de compétence locale" avant d’embaucher à l’extérieur. A compétence égale, la priorité doit être donnée aux Réunionnais. L’employeur doit justifier de sa recherche localement avant de chercher à l’extérieure. Libre ensuite au demandeur d’emploi de refuser le poste. Cela suppose une adaptation des moyens humains et matériels du Pôle Emploi (Embauche de personnels, ouverture de guichet de proximité Pôle Emploi).
Dresser les besoins en emplois des secteurs publics et privés sur au moins trois ans afin d’ouvrir les concours aux nombres de places disponibles et de mettre en place des formations adaptées, aboutissant à l’emploi.
Dans le cadre du dispositif "emplois d’avenir", dresser les besoins permettra de cibler des secteurs créateurs d’emplois (recherche, innovation, environnement, petite enfance, troisième âge, éducation,…) et de définir ce dispositif pouvant aboutir à l’emploi pérenne (stratégie économique des collectivités visant à investir sur le long terme pour pérenniser ces emplois).
Nos responsables politiques n’ont toujours pas mit en place de stratégies visant à créer de l’emploi à La Réunion. Des mesures sur le court, moyen et long terme sont indispensables pour donner un emploi aux milliers de chômeurs à La Réunion, qui finissent par s’impatienter de tant d’immobilisme.
Aujourd’hui, la situation demande la priorité à l’embauche des Réunionnais, il est inconcevable, dans une telle situation, que les Réunionnais, notamment les jeunes ne puissent pas occuper les emplois disponibles sur l'île. De plus, il est de la responsabilité des pouvoirs publics de créer des conditions favorables à la création d'emplois décents et durables.
Dans un tel contexte, il est important de s’unir pour la Priorité à l’embauche des Réunionnais. Il s’agit de l’avenir de notre pays et de son développement.
Les manifestations ne sont que le reflet du mépris des autorités vis-à-vis d’une population qui souffre et qui veut être acteur et non spectateur. Si « L’emploi des jeunes doit nous rassembler », comme l’a déclaré la porte parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, alors rassemblons-nous autour de la Priorité à l’embauche des Réunionnais.
L’Ajfer-Nou Lé Kapab réitère ses propositions :
La priorité à l’embauche des Réunionnais d’ici et d’ailleurs.
Dans le secteur public :
- Adapter le nombre de postes ouverts aux concours en fonction des besoins réels de l’île dans tous les domaines.
- Chaque année sur 1 000 embauches dans l’Education Nationale, seulement 100 réunionnais sont recrutés. Cette situation n’a que trop duré. Avec l’augmentation de la population d’ici à 2020, aucun poste dans la fonction publique ne doit être mis au mouvement national.
- Changer le système de mutation des fonctionnaires ultramarins pour faciliter leur retour dans leur pays.
Dans le secteur privé :
- Obligation pour tous les employeurs de déposer leur offre d’emplois au Pôle Emploi.
- Aujourd’hui, 55% des offres d’emplois de La Réunion ne passent pas par le Pôle Emploi. Le reste des offres passent par les boîtes d’intérim ou le «bouche à oreille », alors que le Pôle Emploi n’a aucune difficulté à répondre au 45% des offres d’emploi qu’il reçoit.
- Faire délivrer par le pôle emploi une "attestation d’absence de compétence locale" avant d’embaucher à l’extérieur. A compétence égale, la priorité doit être donnée aux Réunionnais. L’employeur doit justifier de sa recherche localement avant de chercher à l’extérieure. Libre ensuite au demandeur d’emploi de refuser le poste. Cela suppose une adaptation des moyens humains et matériels du Pôle Emploi (Embauche de personnels, ouverture de guichet de proximité Pôle Emploi).
Dresser les besoins en emplois des secteurs publics et privés sur au moins trois ans afin d’ouvrir les concours aux nombres de places disponibles et de mettre en place des formations adaptées, aboutissant à l’emploi.
Dans le cadre du dispositif "emplois d’avenir", dresser les besoins permettra de cibler des secteurs créateurs d’emplois (recherche, innovation, environnement, petite enfance, troisième âge, éducation,…) et de définir ce dispositif pouvant aboutir à l’emploi pérenne (stratégie économique des collectivités visant à investir sur le long terme pour pérenniser ces emplois).
Nos responsables politiques n’ont toujours pas mit en place de stratégies visant à créer de l’emploi à La Réunion. Des mesures sur le court, moyen et long terme sont indispensables pour donner un emploi aux milliers de chômeurs à La Réunion, qui finissent par s’impatienter de tant d’immobilisme.
Aujourd’hui, la situation demande la priorité à l’embauche des Réunionnais, il est inconcevable, dans une telle situation, que les Réunionnais, notamment les jeunes ne puissent pas occuper les emplois disponibles sur l'île. De plus, il est de la responsabilité des pouvoirs publics de créer des conditions favorables à la création d'emplois décents et durables.
Dans un tel contexte, il est important de s’unir pour la Priorité à l’embauche des Réunionnais. Il s’agit de l’avenir de notre pays et de son développement.