
"Instaurée en France, à l'occasion du centenaire de la Révolution française le 20 juillet 1889, chaque premier mai doit être une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, elle ne sera ratifié qu’en 1919, et chômé et payé qu’en 1947.
Les premières manifestations de la fête du travail se sont terminées par des bains de sang, d’abord aux Etats-Unis, ou les manifestants ont été exécutés (puis innocentés), puis en France, aux Fournies dans le nord de la France, où les militaires ont chargés et tirés dans le tas faisant neuf morts parmi lesquels des femmes et des enfants.
La "Fête du travail", jour chômé, deux mots "fête" et «travail» aussi éloignés l’un de l’autre, l’un évoquant le bien-être, le bonheur, l’épanouissement et l’autre la pénibilité, la dureté. Et pourtant, nous sommes convaincus que ces mots peuvent être réconciliés, nous voulons que ces mots soient réconciliés.
La Fête du travail est aujourd’hui déformée, galvaudée, récupérée, transformée tantôt en Fête de Jeanne d’Arc, ou en Fête du vrai travail. Il nous appartient, à l’occasion de cet évènement qui nous réunit, de restituer et de perpétuer avec force le rôle historique de l'initiative populaire à rétablir la justice sociale.
La France ne peut abandonner ses valeurs si durement, si chèrement obtenue, de distribution égalitaire et solidaire, des richesses, du travail, des acquis sociaux au profit de quelques privilégiés, de nantis.
Nous pouvons, nous devons élever la voix pour dire que les difficultés sont réelles, les inégalités injustifiées. Il se trouve parmi nous, des gens courageux pour relever le défi, des gens qui n'ont pas peur, qui croient en leur avenir et qui le bâtissent. Il nous faut donc tous aller plus loin et affirmer cette solidarité. Nous devons rétablir l'indispensable confiance collective. Il faut redonner à chacun espoir en son avenir.
Le travail doit redevenir une source de satisfaction. Le fait d'en avoir un, dans une époque où il est inégalement réparti, représente aujourd’hui un privilège dont beaucoup trop de Français, de Réunionnais sont privés.
Il est temps d'œuvrer à cette réconciliation entre des forces vives du progrès qui doivent vivre dans le respect mutuel et non dans l’opposition constante des uns aux autres, des vrais et des faux travailleurs, des privilégiés aux assistés, mais ensemble revendiquer le changement, la réconciliation de la fête et du travail".
Les premières manifestations de la fête du travail se sont terminées par des bains de sang, d’abord aux Etats-Unis, ou les manifestants ont été exécutés (puis innocentés), puis en France, aux Fournies dans le nord de la France, où les militaires ont chargés et tirés dans le tas faisant neuf morts parmi lesquels des femmes et des enfants.
La "Fête du travail", jour chômé, deux mots "fête" et «travail» aussi éloignés l’un de l’autre, l’un évoquant le bien-être, le bonheur, l’épanouissement et l’autre la pénibilité, la dureté. Et pourtant, nous sommes convaincus que ces mots peuvent être réconciliés, nous voulons que ces mots soient réconciliés.
La Fête du travail est aujourd’hui déformée, galvaudée, récupérée, transformée tantôt en Fête de Jeanne d’Arc, ou en Fête du vrai travail. Il nous appartient, à l’occasion de cet évènement qui nous réunit, de restituer et de perpétuer avec force le rôle historique de l'initiative populaire à rétablir la justice sociale.
La France ne peut abandonner ses valeurs si durement, si chèrement obtenue, de distribution égalitaire et solidaire, des richesses, du travail, des acquis sociaux au profit de quelques privilégiés, de nantis.
Nous pouvons, nous devons élever la voix pour dire que les difficultés sont réelles, les inégalités injustifiées. Il se trouve parmi nous, des gens courageux pour relever le défi, des gens qui n'ont pas peur, qui croient en leur avenir et qui le bâtissent. Il nous faut donc tous aller plus loin et affirmer cette solidarité. Nous devons rétablir l'indispensable confiance collective. Il faut redonner à chacun espoir en son avenir.
Le travail doit redevenir une source de satisfaction. Le fait d'en avoir un, dans une époque où il est inégalement réparti, représente aujourd’hui un privilège dont beaucoup trop de Français, de Réunionnais sont privés.
Il est temps d'œuvrer à cette réconciliation entre des forces vives du progrès qui doivent vivre dans le respect mutuel et non dans l’opposition constante des uns aux autres, des vrais et des faux travailleurs, des privilégiés aux assistés, mais ensemble revendiquer le changement, la réconciliation de la fête et du travail".