
"Au moment ou nos entreprises sont en difficulté et ont besoin, comme nos jeunes en particulier mais tous les autres demandeurs d’emploi en général, d’un sérieux coup de pouce, quel est le signal stupide que l’on envoie ?
Stupide car il s’agit d’une vision archaïque et doctrinaire de l’entreprise, stupide parce que l’on ne connait pas d’autres ambitions pour des jeunes réunionnais pleins de volonté et d’ambitions que d’être de vagues exécutants dans une collectivité ou dans une association sans grands espoirs de lendemain (au bout des 3 ans d’emploi avenir par exemple).
Car à qui veut-on faire croire que avec une telle crise des finances publiques, de telles incertitudes sur l’acte III de la Décentralisation, de telles problématiques majeures telles que l’avenir des retraites, le financement de la dépendance, la faillite de nos caisses sociales… nos jeunes emplois avenir de la fonction publique territoriale deviendront fonctionnaires ? Quelques uns certes, mais le gros de la troupe ?
Alors ne serait-il pas plus pertinent d’orienter plus d’argent public vers l’embauche de notre jeunesse inexpérimentée dans les entreprises privées ? A condition que cela ait lieu en effectif supplémentaire et qu’il n’y ait pas de licenciements, bien entendu.
Car tout le monde sait (sauf nos énarques de Bercy et nos Députés doctrinaires) que tout jeune qui est pris dans une entreprise via un contrat en alternance (apprentissage, professionnalisation) a 2 chances sur 3 de rester en CDI ensuite.
A fortiori, un emploi avenir, qui pendant 3 années à raison d’un temps plein, aura largement le temps d’apprendre un métier, de se faire apprécier et dans le pire des cas (si pas confirmé) d’avoir cette fameuse employabilité qui lui fait défaut sur le marché de l’emploi.
Trop simple, trop concret et trop utile semble-t-il !
Alors vive les emplois dans le secteur public (au moment ou la Cour des Comptes lance un réquisitoire implacable et parfois injustifié contre le trop grand nombre d’emplois dans la fonction publique territoriale.
Alors vive ce cynisme où les donneurs de leçon du P.S. se tournent vers les Collectivités qui deviennent responsables des promesses présidentielles, de l’incurie gouvernementale et qui doivent, au détriment de leurs compétences obligatoires être les grands embaucheurs de jeunes qu’ils n’ont ni les moyens de payer ni de former… mais chut 2014 arrive".
Stupide car il s’agit d’une vision archaïque et doctrinaire de l’entreprise, stupide parce que l’on ne connait pas d’autres ambitions pour des jeunes réunionnais pleins de volonté et d’ambitions que d’être de vagues exécutants dans une collectivité ou dans une association sans grands espoirs de lendemain (au bout des 3 ans d’emploi avenir par exemple).
Car à qui veut-on faire croire que avec une telle crise des finances publiques, de telles incertitudes sur l’acte III de la Décentralisation, de telles problématiques majeures telles que l’avenir des retraites, le financement de la dépendance, la faillite de nos caisses sociales… nos jeunes emplois avenir de la fonction publique territoriale deviendront fonctionnaires ? Quelques uns certes, mais le gros de la troupe ?
Alors ne serait-il pas plus pertinent d’orienter plus d’argent public vers l’embauche de notre jeunesse inexpérimentée dans les entreprises privées ? A condition que cela ait lieu en effectif supplémentaire et qu’il n’y ait pas de licenciements, bien entendu.
Car tout le monde sait (sauf nos énarques de Bercy et nos Députés doctrinaires) que tout jeune qui est pris dans une entreprise via un contrat en alternance (apprentissage, professionnalisation) a 2 chances sur 3 de rester en CDI ensuite.
A fortiori, un emploi avenir, qui pendant 3 années à raison d’un temps plein, aura largement le temps d’apprendre un métier, de se faire apprécier et dans le pire des cas (si pas confirmé) d’avoir cette fameuse employabilité qui lui fait défaut sur le marché de l’emploi.
Trop simple, trop concret et trop utile semble-t-il !
Alors vive les emplois dans le secteur public (au moment ou la Cour des Comptes lance un réquisitoire implacable et parfois injustifié contre le trop grand nombre d’emplois dans la fonction publique territoriale.
Alors vive ce cynisme où les donneurs de leçon du P.S. se tournent vers les Collectivités qui deviennent responsables des promesses présidentielles, de l’incurie gouvernementale et qui doivent, au détriment de leurs compétences obligatoires être les grands embaucheurs de jeunes qu’ils n’ont ni les moyens de payer ni de former… mais chut 2014 arrive".