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Nouvelles croyances et dérives sectaires


Communiqué
Mardi 11 Octobre 2011


Qu'est-ce qu'une secte ? Quelles sont les différentes techniques d'approche et leurs cibles ? Quels dégâts occasionnent-elles ? Quelles réponses pouvons-nous envisager pour notre pastorale ?
Autant de questions qui se posent au sein du diocèse mais qui intéressent également le grand public.

A l'invitation du diocèse, le Père Vincent de Marcillac (sj) de Marseille et Madame Claudine Rigal (chargée de cours à l'Institut Catholique de Toulouse) donneront plusieurs formations et conférences sur ce thème des nouvelles croyances et dérives sectaires, du 12 au 19 octobre 2011.

Tous deux ont travaillé sur le terrain, pendant des années, à venir en aide aux personnes victimes de dérives sectaires. Des outils concrets seront donnés lors des formations, pour éveiller l'attention sur tout ce qui peut conduire à une dérive sectaire.

Une journée de formation est organisée par le SEDIFOP, au collège St Michel de Saint-Denis le 16 octobre. Une émisson sur Radio Arc-en-ciel est prévue le 13 octobre de 14h à 16h avec des questions-réponses. Dates des conférences :
- Mercredi 12 octobre : de 18h à 20h à l'église de Saint-Louis ;
- Jeudi 13 octobre : de 18h30 à 20h30 à l'église du Chaudron ;    
- Mardi 18 octobre : de 18h à 20h au Centre Saint Ignace – 31, rue Ste Anne à Saint-Denis
- Mercredi 19 octobre : de 18h à 20h à l'église de la Châtoire au Tampon




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Les commentaires

1.Posté par MCB le 12/10/2011 07:48
D’après ce que je sais…

"Le droit français ne contient pas de définition du mot «secte ». On parle de dérives sectaires. L’embrigadement sectaire touche toutes les couches de la société (de préférence aisées pour faire vivre le mouvement). Même les personnes les plus intelligentes, se laissent happer sans réagir. Aucune catégorie socio-professionnelle n’échappe à la relation d’emprise d’un chef charismatique, qui se considère comme une entité supérieure, convaincu de la légitimité de sa mission. Doté d’une remarquable intelligence, ce dernier sait parfaitement exploiter les failles, les manques... Les membres lui obéissent sans se poser de questions.
Qui peut se targuer d’avoir pu revenir indemne des griffes d’un gourou.. ? Il faut des années pour se reconstruire, pour accepter que l’on a été manipulé. La honte, la culpabilité, sont des freins puissants au dévoilement, au dépôt de plainte, à l’instar du viol, de l’inceste... Le lavage de cerveau est une entreprise insidieuse, lente, sournoise mais efficace."
Extrait de mon essai sur le passage à l'acte: "Quand les mots manquent ... la violence explose". Editions l'Harmattan. Sept 2011.

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