Nicolas Sarkozy a commis une erreur impardonnable à ce niveau de la communication politique. Lors des échanges sur les immigrés, il a stigmatisé une partie importante de la population française : les Arabes. "Il y a une pression d'un Islam en France", a indiqué le président sortant. "Qu'est-ce qui vous permet de dire que ceux qui ne sont pas européens, sont musulmans ?", a répliqué François Hollande.
"Le droit de vote pour les immigrés, il s'adresse à qui ? Pas aux Canadiens, mais à la réalité de l'immigration africaine et subsaharienne", s'est étonné le candidat de la Droite. "L'essentiel des personnes concernées ne seront pas les Norvégiens. Les premières communautés en France sont Algériennes et Tunisiennes… Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste, il y aura des repas halal à la cantine, des horaires séparées pour la piscine…" a expliqué le président candidat.
Même si Nicolas Sarkozy a raison, cette sortie sur l'immigration a eu lieu au plus mauvais moment. Et malheureusement pour lui, son adversaire a su exploiter à souhait cette erreur tactique. François Hollande a insisté, poser plusieurs questions sur le même thème. Pris au piège, le candidat de la Droite a cherché une rapide porte de sortie. A chaque fois, le socialiste revenait sur le sujet. L'ex-ministre de l'Intérieur a eu cette justification malheureuse : "La France traite mieux les Musulmans de France que les Chrétiens ne sont traités en Orient"….
"Le droit de vote pour les immigrés, il s'adresse à qui ? Pas aux Canadiens, mais à la réalité de l'immigration africaine et subsaharienne", s'est étonné le candidat de la Droite. "L'essentiel des personnes concernées ne seront pas les Norvégiens. Les premières communautés en France sont Algériennes et Tunisiennes… Si vous donnez le droit de vote aux immigrés, avec la tentation communautariste, il y aura des repas halal à la cantine, des horaires séparées pour la piscine…" a expliqué le président candidat.
Même si Nicolas Sarkozy a raison, cette sortie sur l'immigration a eu lieu au plus mauvais moment. Et malheureusement pour lui, son adversaire a su exploiter à souhait cette erreur tactique. François Hollande a insisté, poser plusieurs questions sur le même thème. Pris au piège, le candidat de la Droite a cherché une rapide porte de sortie. A chaque fois, le socialiste revenait sur le sujet. L'ex-ministre de l'Intérieur a eu cette justification malheureuse : "La France traite mieux les Musulmans de France que les Chrétiens ne sont traités en Orient"….