
La Droite, construite autour des propriétaires enrichis par l'esclavage puis l'engagisme, la canne à sucre, le sucre et les subventions de l'Europe, a beaucoup de mal aujourd'hui encore à se défaire des images et des schémas du passé. Et, le paradoxe veut que la Gauche, bâtie les mêmes éléments que la Droite, mais lors des luttes sociales, connaît la même crise identitaire, et celle liée à la légitimité et la crédibilité d'un leader charismatique. Et d'un chef incontesté et incontestable.
Si à leur époque, P. Vergès, W. Bertil, JC Fruteau, E. Hoarau, G. Annette, C. Hoarau, JP Virapoullé, RP Victoria, P. Lebreton, et D. Robert… ont été des chefs de file et des leaders charismatiques. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aucun parti politique n'est présidé ou dirigé par un "patron" incontesté et incontestable.
Coïncidence ou hasard de la vie politique, aucun parti ou mouvement politique ne peut revendiquer une structure - solidement et solidairement - organisée autour d'un "JC Fruteau, JP Virapoullé ou Paul Vergès d'antan'". Si ce constat s'avère une étape nécessaire dans l'émancipation des deux dernières générations de nos politiques, il révèle aussi le manque d'enthousiasme et d'engagement de ces responsables ou représentants de partis ou mouvements, élus, mais plus préoccupés par leur place sur l'échiquier local, que par celle de La Réunion dans son espace géopolitique.
Quelles ont les propositions réunionnaises lors de la conclusion des travaux des Etats généraux de la démocratie territoriale ? Y-a-t-il eu un semblant de discussion et de concertation à Droite comme à Gauche. A l'exception de Paul Vergès qui a dépoussiéré son projet d'Assemblée unique auquel il a rajouté la proportionnelle intégrale, combien ont proposé une esquisse de la nécessaire évolution institutionnelle de La Réunion ? Pour ne pas oser et décider, nos politiques de Gauche et de Droite, à l'exception de Paul Vergès, s'en remettent au droit commun. C'est plus sûr pour leur carrière… politique.
Nos politique confondent encore entre ne pas "mordre la main qui les nourrit" et "couper enfin le cordon ombilical qui les maintient sous perfusion, et dans un état d'esprit d'assistés politiques". Entre les déclarations bruyantes dans les médias locaux, et les révérences aux palais de l'Elysée, Bourbon ou de Luxembourg, la classe politique locale s'est installée dans un confortable coma. L'absence de cohésion et de solidarité au sein des mouvements ou partis politiques, et la carence de leaders ou porte-paroles charismatiques, privent également La Réunion d'une vraie et efficaces représentations politiques, à Paris. Et aussi de débats politiques indispensables pour l'avenir de notre île.
Aujourd'hui, le principal intérêt de nos politiques se situe à l'intérieur de chaque parti ou mouvement ? A quel moment, Patrick Lebreton, Didier Robert, Eric Fruteau, Thierry Robert… vont-ils créer leur parti politique ? Qui succèdera à Paul Vergès à la tête du PCR ? Qui sera candidat(e) aux Municipales 2014 au Port, Saint-Denis, Saint-Paul, Le Tampon… ? Et comme dans Secret Story que s'est-il passé sous la couette (ou derrière la cuisine) entre Didier Robert et Jean-Jacques Vlody ? Qui s'est uni dans la piscine ?
Remarquez au moins ça occupe l'électorat jusqu'à la prochaine élection…
Si à leur époque, P. Vergès, W. Bertil, JC Fruteau, E. Hoarau, G. Annette, C. Hoarau, JP Virapoullé, RP Victoria, P. Lebreton, et D. Robert… ont été des chefs de file et des leaders charismatiques. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aucun parti politique n'est présidé ou dirigé par un "patron" incontesté et incontestable.
Coïncidence ou hasard de la vie politique, aucun parti ou mouvement politique ne peut revendiquer une structure - solidement et solidairement - organisée autour d'un "JC Fruteau, JP Virapoullé ou Paul Vergès d'antan'". Si ce constat s'avère une étape nécessaire dans l'émancipation des deux dernières générations de nos politiques, il révèle aussi le manque d'enthousiasme et d'engagement de ces responsables ou représentants de partis ou mouvements, élus, mais plus préoccupés par leur place sur l'échiquier local, que par celle de La Réunion dans son espace géopolitique.
Quelles ont les propositions réunionnaises lors de la conclusion des travaux des Etats généraux de la démocratie territoriale ? Y-a-t-il eu un semblant de discussion et de concertation à Droite comme à Gauche. A l'exception de Paul Vergès qui a dépoussiéré son projet d'Assemblée unique auquel il a rajouté la proportionnelle intégrale, combien ont proposé une esquisse de la nécessaire évolution institutionnelle de La Réunion ? Pour ne pas oser et décider, nos politiques de Gauche et de Droite, à l'exception de Paul Vergès, s'en remettent au droit commun. C'est plus sûr pour leur carrière… politique.
Nos politique confondent encore entre ne pas "mordre la main qui les nourrit" et "couper enfin le cordon ombilical qui les maintient sous perfusion, et dans un état d'esprit d'assistés politiques". Entre les déclarations bruyantes dans les médias locaux, et les révérences aux palais de l'Elysée, Bourbon ou de Luxembourg, la classe politique locale s'est installée dans un confortable coma. L'absence de cohésion et de solidarité au sein des mouvements ou partis politiques, et la carence de leaders ou porte-paroles charismatiques, privent également La Réunion d'une vraie et efficaces représentations politiques, à Paris. Et aussi de débats politiques indispensables pour l'avenir de notre île.
Aujourd'hui, le principal intérêt de nos politiques se situe à l'intérieur de chaque parti ou mouvement ? A quel moment, Patrick Lebreton, Didier Robert, Eric Fruteau, Thierry Robert… vont-ils créer leur parti politique ? Qui succèdera à Paul Vergès à la tête du PCR ? Qui sera candidat(e) aux Municipales 2014 au Port, Saint-Denis, Saint-Paul, Le Tampon… ? Et comme dans Secret Story que s'est-il passé sous la couette (ou derrière la cuisine) entre Didier Robert et Jean-Jacques Vlody ? Qui s'est uni dans la piscine ?
Remarquez au moins ça occupe l'électorat jusqu'à la prochaine élection…