
"Pour faire court, le Conseil Régional a décidé de participer à l’organisation du Carnaval International des Seychelles du 2 au 4 mars 2012 à Mahé pour la modique somme globale de 137 888 €.
Je ne suis pas contre le fait que nous entretenions de relations privilégiées voire que nous travaillons à renforcer nos liens avec les pays de la zone Océan Indien. Par contre, je ne comprends pas et je suis choquée, que le Conseil Régional participe à ce niveau-là, à ce type d’opérations. Le contexte très particulier de crise qui nous frappe aujourd’hui rajoute aussi au sentiment d’indécence que je ressens.
Le premier vice-président, qui dirigeait les débats, et sa majorité ont bien tenté de nous expliquer que cela fait partie de la promotion des Iles Vanilles mais certaines questions demeurent :
Il me paraît très discutable que le Conseil Régional de la Réunion participe à hauteur de 50% à la venue d’une centaine de journalistes internationaux à cette manifestation aux Seychelles. Quelles assurances avons-nous de retombées pour la Réunion ? Quelles images vont-ils promouvoir si ce n’est celles des belles plages seychelloises de carte postale ?
Si cette dépense est justifiée, pourquoi l’IRT ne prend-il pas en charge directement celle-ci, puisqu’il est en charge de la promotion touristique de l’île ? Est-ce que l’IRT a aussi engagé d’autres dépenses dont on n’a pas encore eu connaissance ?
Quel est l’intérêt de faire planter 10000 arbres aux Seychelles par le CIRAD pour la compensation carbone volontaire de la Région Réunion ? Nos efforts ne devraient-ils pas se concentrer sur le reboisement du Maïdo ? Nous, qui ne connaissons les Seychelles que sur carte postale, avons plutôt l’impression que c’est une île dont la végétation est bien préservée…
Le président de la Région connaît probablement mieux ces îles paradisiaques que nous puisqu’il semble décidé à vouloir y multiplier les voyages officiels !
Nous resterons vigilants pour que ni lui et ni son premier vice-président ne transforment le Conseil Régional en collectivité au bord du gouffre financier comme ils l’ont fait avec les villes du Tampon et de Sainte-Marie".
Je ne suis pas contre le fait que nous entretenions de relations privilégiées voire que nous travaillons à renforcer nos liens avec les pays de la zone Océan Indien. Par contre, je ne comprends pas et je suis choquée, que le Conseil Régional participe à ce niveau-là, à ce type d’opérations. Le contexte très particulier de crise qui nous frappe aujourd’hui rajoute aussi au sentiment d’indécence que je ressens.
Le premier vice-président, qui dirigeait les débats, et sa majorité ont bien tenté de nous expliquer que cela fait partie de la promotion des Iles Vanilles mais certaines questions demeurent :
Il me paraît très discutable que le Conseil Régional de la Réunion participe à hauteur de 50% à la venue d’une centaine de journalistes internationaux à cette manifestation aux Seychelles. Quelles assurances avons-nous de retombées pour la Réunion ? Quelles images vont-ils promouvoir si ce n’est celles des belles plages seychelloises de carte postale ?
Si cette dépense est justifiée, pourquoi l’IRT ne prend-il pas en charge directement celle-ci, puisqu’il est en charge de la promotion touristique de l’île ? Est-ce que l’IRT a aussi engagé d’autres dépenses dont on n’a pas encore eu connaissance ?
Quel est l’intérêt de faire planter 10000 arbres aux Seychelles par le CIRAD pour la compensation carbone volontaire de la Région Réunion ? Nos efforts ne devraient-ils pas se concentrer sur le reboisement du Maïdo ? Nous, qui ne connaissons les Seychelles que sur carte postale, avons plutôt l’impression que c’est une île dont la végétation est bien préservée…
Le président de la Région connaît probablement mieux ces îles paradisiaques que nous puisqu’il semble décidé à vouloir y multiplier les voyages officiels !
Nous resterons vigilants pour que ni lui et ni son premier vice-président ne transforment le Conseil Régional en collectivité au bord du gouffre financier comme ils l’ont fait avec les villes du Tampon et de Sainte-Marie".