Micka sculpte pour raconter une histoire, comme l’avaient fait les anciens. Ce qui lui importe, c’est que l’histoire et le savoir puissent se transmettre, que rien ne se perde. La roche laisse sa trace, et l’artiste, par ce matériau qu’il affectionne, nous offre sa perception.
Les sculptures de Micka ont la particularité de s’émanciper des modèles qui les ont inspirées. En 2009, il présentait des formes influencées par celles des “moai” de l’île de Pâques.
Du gigantisme absent des oeuvres pacifiques, il retient une monumentalité relative, à l’échelle des blocs de basalte charriés par les rivières locales.
Un visage, à l’air sévère, émerge à l’avant d’une masse rocheuse brute. La finition technique de polissage a fait disparaître la trace des outils de taille directe. Difficile de reconnaître un type ethnique particulier.
Les yeux ouverts semblent ne rien regarder. Le nez long et aplati peut relever de la batarsité populaire des habitants. La bouche n’appartient pas à l’Afrique. Le traitement mécanique inachevé des cheveux fait penser à la coiffure en “gousse” des rastas ou de celle en plumes des Indiens d’Amérique.
Posée au sol, elle évoque un fragment de sculpture colossale... Des oeuvres de dimensions plus réduites en roches volcaniques variées contiennent les mêmes éléments de constitution. Il y a là une affirmation maladroite d’une identité introuvable en entier.
Les sculptures de Micka ont la particularité de s’émanciper des modèles qui les ont inspirées. En 2009, il présentait des formes influencées par celles des “moai” de l’île de Pâques.
Du gigantisme absent des oeuvres pacifiques, il retient une monumentalité relative, à l’échelle des blocs de basalte charriés par les rivières locales.
Un visage, à l’air sévère, émerge à l’avant d’une masse rocheuse brute. La finition technique de polissage a fait disparaître la trace des outils de taille directe. Difficile de reconnaître un type ethnique particulier.
Les yeux ouverts semblent ne rien regarder. Le nez long et aplati peut relever de la batarsité populaire des habitants. La bouche n’appartient pas à l’Afrique. Le traitement mécanique inachevé des cheveux fait penser à la coiffure en “gousse” des rastas ou de celle en plumes des Indiens d’Amérique.
Posée au sol, elle évoque un fragment de sculpture colossale... Des oeuvres de dimensions plus réduites en roches volcaniques variées contiennent les mêmes éléments de constitution. Il y a là une affirmation maladroite d’une identité introuvable en entier.