
"Depuis 18 jours, Mayotte vit au rythme d’une mobilisation sur le thème de la vie chère.
Croyez bien, que je mesure les inquiétudes qui sont les vôtres. J’entends et je suis sensible aux attentes exprimées par toutes les mamans sur les prix des produits de première nécessité.
C’est vrai, je comprends les femmes mahoraises qui doivent déjà payer le taxi pour se rendre dans les magasins, qui voient le prix du riz, des mabawas et du gaz et qui se demandent comment elles vont faire à la fin du mois. J’ai bien conscience que le coût de la vie est au coeur de vos préoccupations.
Bien sûr, ce n’est pas l’Etat qui fixe les prix des mabawas. Dans aucun département français l’Etat n’a un tel pouvoir. Mais j’ai souhaité que l’Etat soit l’artisan du dialogue. C’est pourquoi, tous les jours, j’ai demandé au Préfet de multiplier les initiatives, les rencontres, les tables rondes, pour qu’on obtienne des résultats.
Depuis le début, j’ai suivi les négociations. Un accord était sur le point d’être trouvé. Il a été rejeté.
J’ai donc pris la décision de venir à Mayotte. Parce que j’ai toujours été là avec vous, dans les moments de joie comme dans les moments difficiles. Parce que, tout simplement, j’aime Mayotte".
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Croyez bien, que je mesure les inquiétudes qui sont les vôtres. J’entends et je suis sensible aux attentes exprimées par toutes les mamans sur les prix des produits de première nécessité.
C’est vrai, je comprends les femmes mahoraises qui doivent déjà payer le taxi pour se rendre dans les magasins, qui voient le prix du riz, des mabawas et du gaz et qui se demandent comment elles vont faire à la fin du mois. J’ai bien conscience que le coût de la vie est au coeur de vos préoccupations.
Bien sûr, ce n’est pas l’Etat qui fixe les prix des mabawas. Dans aucun département français l’Etat n’a un tel pouvoir. Mais j’ai souhaité que l’Etat soit l’artisan du dialogue. C’est pourquoi, tous les jours, j’ai demandé au Préfet de multiplier les initiatives, les rencontres, les tables rondes, pour qu’on obtienne des résultats.
Depuis le début, j’ai suivi les négociations. Un accord était sur le point d’être trouvé. Il a été rejeté.
J’ai donc pris la décision de venir à Mayotte. Parce que j’ai toujours été là avec vous, dans les moments de joie comme dans les moments difficiles. Parce que, tout simplement, j’aime Mayotte".
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