
Nul ne peut nier que les mariages forcés et l’excision sont des faits culturels et religieux… tout comme le port du voile symbole universel de la soumission de la femme.
Comment autoriser certaines pratiques (le voile) en évoquant le respect des identités, la tolérance, la liberté religieuse… et ensuite s’opposer à d’autres en niant ces mêmes valeurs ?
La question est posée aux Taubira, Bello and Co, qui ne sont féministes que pour la galerie et les honneurs et qui n’hésitent pas à renier la cause des femmes pour amasser quelques voix de centre-ville.
Plus de 28 pays continuent à exciser et à infibuler les jeunes filles. Les mutilations sexuelles sont majoritairement pratiquées en Afrique sub-saharienne et dans la péninsule arabique (Yémen, Emirats Arabes Unis, Oman). Elles touchent plus de 130 millions de fillettes dans le monde.
Les mutilations génitales féminines impliquent toutes les interventions consistant à enlever totalement ou partiellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons culturelles ou religieuses.
Par ailleurs, plus de 700 millions de femmes dans le monde ont été mariées alors qu’elles étaient enfants, dénonce le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Il n’y a qu’un seul chemin possible quand il s’agit de la dignité et de l’égalité.
Nous sommes toujours dans l’attente d’une condamnation formelle de Bello concernant les faits culturels ou religieux qui aboutissent à la maltraitance des femmes ou à leur infériorisation.
Pour Taubira… on attendra qu’elle se présente aux Régionales...