
Le décret signé du Premier ministre Jean-Marc Ayrault le 5 juin et qui est entré en vigueur hier, est précis dans son objectif : "Permettre la délivrance d'une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis ou ses dérivés, conformément à la directive 2001/83/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain".
Utilisé au même titre thérapeutique que la morphine (alcaloïde de l'opium) pour apaiser les douleurs des victimes de cancer, le cannabis qui entre, cette fois-ci de manière officielle, dans la composition d'un analgésique, demeure un produit controversé en France et dans plusieurs pays d'Europe. La polémique se focalise à chaque fois autour de sa dépénalisation. La dernière remonte aux Législatives 2012. Une partie de la Gauche est pour, une grande partie de la Droite est contre.
Si cette fois-ci, il n'y aura pas de controverse sur l'objectif, se pose malgré tout la question des réseaux parallèles qui vont se développer autour des médicaments composés de zamal ou cannabis. C'est le cas depuis bien longtemps pour les produits suivants : Rohypnol, Valium, Rivotril, Artane… Aussi, faut-il avoir peur de cette dépénalisation "déguisée" ou "partielle" ? Bien sûr que si ! Mais doit-on pour autant priver les malades du cancer d'un médicament efficace ? Comme c'est le cas avec la morphine ? Sans doute pas.
Toutefois, il est évident que le gouvernement français vient de franchir un pas important vers la dépénalisation pleine et totale du zamal ou cannabis. Car, pour une partie de la Gauche, permettre aux consommateurs de produire eux-mêmes leur zamal ou cannabis, c'est la meilleure façon de lutter contre les réseaux de drogue. C'est une certitude. Reste malgré tout une question en suspens : à partir de quel âge, un enfant peut produire sa consommation personnelle ? Et quelle quantité peut-il faire pousser et consommer ?
Et à partir de quelle quantité de zamal un élève peut-il être accepté en classe ? Faire du vélo ou de la moto ou prendre le volant ? Et quelle sera le pouvoir du professeur lors du contrôle à l'entrée des classes ?
Utilisé au même titre thérapeutique que la morphine (alcaloïde de l'opium) pour apaiser les douleurs des victimes de cancer, le cannabis qui entre, cette fois-ci de manière officielle, dans la composition d'un analgésique, demeure un produit controversé en France et dans plusieurs pays d'Europe. La polémique se focalise à chaque fois autour de sa dépénalisation. La dernière remonte aux Législatives 2012. Une partie de la Gauche est pour, une grande partie de la Droite est contre.
Si cette fois-ci, il n'y aura pas de controverse sur l'objectif, se pose malgré tout la question des réseaux parallèles qui vont se développer autour des médicaments composés de zamal ou cannabis. C'est le cas depuis bien longtemps pour les produits suivants : Rohypnol, Valium, Rivotril, Artane… Aussi, faut-il avoir peur de cette dépénalisation "déguisée" ou "partielle" ? Bien sûr que si ! Mais doit-on pour autant priver les malades du cancer d'un médicament efficace ? Comme c'est le cas avec la morphine ? Sans doute pas.
Toutefois, il est évident que le gouvernement français vient de franchir un pas important vers la dépénalisation pleine et totale du zamal ou cannabis. Car, pour une partie de la Gauche, permettre aux consommateurs de produire eux-mêmes leur zamal ou cannabis, c'est la meilleure façon de lutter contre les réseaux de drogue. C'est une certitude. Reste malgré tout une question en suspens : à partir de quel âge, un enfant peut produire sa consommation personnelle ? Et quelle quantité peut-il faire pousser et consommer ?
Et à partir de quelle quantité de zamal un élève peut-il être accepté en classe ? Faire du vélo ou de la moto ou prendre le volant ? Et quelle sera le pouvoir du professeur lors du contrôle à l'entrée des classes ?