La décision du TA d'annuler les arrêtés du préfet qui ont validé la composition du Ceser, et ce suite à une requête de la SAFPTR, va sans doute mettre en exergue les intentions et les ambitions politiques que certains veulent faire jouer au Ceser.
Peu valorisé et peu utilisé dans son rôle et ses missions, et pour ses compétences que ce soit lors de la mandature de Paul Vergès ou celle (en cours) de Didier Robert, le Ceser demeure pourtant un excellent outil dans la mise en place des stratégies politiques et économiques pour La Réunion.
Présidé par un Jean-Raymond Mondon, réaliste, compétent et performant, l'institution qui a failli fusionner en 1969 avec le Sénat (rejet du référendum sur la Régionalisation), au fil des années, a été marginalisée, et ce dans l'utilisation et l'exploitation de ses avis consultatifs. Et c'est vraiment dommage, car le Conseil économique, social et environnemental porte un regard objectif et réaliste sur l'évolution de l'économie réunionnaise et des îles de l'océan Indien.
L'annulation des arrêtés du préfet qui entraîne la dissolution du Ceser (et ce depuis le 8 décembre), risque de ternir un peu plus l'image de cet organisme consultatif. Et, le débat qui sera lancé sur le remboursement ou non des indemnités perçues par les conseillers depuis le début de la nouvelle mandature, va donner des munitions aux détracteurs du Ceser. Un élément à retenir dans la polémique à venir : les conseillers ont fait leur travail. En leur âme et conscience. Et cet élément est incontestable.
L'autre aspect de ce dossier, est aussi politique. Car, un groupe est en train de constituer, objectif : accéder à la présidence. Question d'opportunité...
Peu valorisé et peu utilisé dans son rôle et ses missions, et pour ses compétences que ce soit lors de la mandature de Paul Vergès ou celle (en cours) de Didier Robert, le Ceser demeure pourtant un excellent outil dans la mise en place des stratégies politiques et économiques pour La Réunion.
Présidé par un Jean-Raymond Mondon, réaliste, compétent et performant, l'institution qui a failli fusionner en 1969 avec le Sénat (rejet du référendum sur la Régionalisation), au fil des années, a été marginalisée, et ce dans l'utilisation et l'exploitation de ses avis consultatifs. Et c'est vraiment dommage, car le Conseil économique, social et environnemental porte un regard objectif et réaliste sur l'évolution de l'économie réunionnaise et des îles de l'océan Indien.
L'annulation des arrêtés du préfet qui entraîne la dissolution du Ceser (et ce depuis le 8 décembre), risque de ternir un peu plus l'image de cet organisme consultatif. Et, le débat qui sera lancé sur le remboursement ou non des indemnités perçues par les conseillers depuis le début de la nouvelle mandature, va donner des munitions aux détracteurs du Ceser. Un élément à retenir dans la polémique à venir : les conseillers ont fait leur travail. En leur âme et conscience. Et cet élément est incontestable.
L'autre aspect de ce dossier, est aussi politique. Car, un groupe est en train de constituer, objectif : accéder à la présidence. Question d'opportunité...