
Comme l’écrivent les militants du Group Travayèr Larényon (GTR) lié à l’Entente internationale des travailleurs et des peuples et combattant pour constituer sur l’île une représentation de la classe ouvrière et de la jeunesse :
"Il a suffi d’une étincelle…Les transporteurs ont revendiqué une baisse du prix des carburants. Et la jeunesse de la Réunion s’est embrasée. (…) Oui, il y a violence à La Réunion. Cette violence vient de l’exploitation capitaliste, cette violence est aussi celle du système colonial qui condamne la jeunesse réunionnaise au chômage et à l’assistanat".
Le mouvement nationaliste Lorganisasion popiler po liber not pei (LPLP) dénonce : "Pendant soixante-six ans, les élus réunionnais (…) ont accompagné toutes les politiques anti-sociales (…). Nous allons vers une explosion d’une ampleur insoupçonnable".
Pour Ivan Hoarau, secrétaire du principal syndicat, la CGTR : "La crise est totale et systémique, car c’est la crise du capitalisme. (…) La règle d’or sert le veau d’or".
La CGTR revendique :
— l’augmentation des salaires (Smic à 1 700 euros brut) ;
— l’augmentation des minima sociaux ;
— une autre politique, créatrice d’emplois.
Le PCR demande « une prime de vie chère de 200 euros durant quatre mois à partir de mars ». Le préfet a réuni le 24 février une table ronde de « toutes les forces vives » pour apaiser l’incendie social. La CGTR appelle à une journée de grève et à un rassemblement à la préfecture le 29 février « dans le cadre de la journée d’action des syndicats européens contre l’austérité ». Nul ne sait comment évoluera la situation dans les jours qui viennent.
En tous cas, une chose est certaine : après plusieurs nuits d’affrontements, c’est au mouvement ouvrier organisé, à ceux qui disent parler au nom des travailleurs qu’il revient d’organiser la protection de la jeunesse face à la répression. Ne pas laisser la jeunesse isolée, mais au contraire, dresser la force unie des travailleurs, des jeunes, de leurs organisations. Cela pose aussi, avec une urgence accrue, la nécessité absolue de construire la représentation politique dont les travailleurs et les jeunes de La Réunion ont tant besoin. Lire la totalité du reportage ici
"Il a suffi d’une étincelle…Les transporteurs ont revendiqué une baisse du prix des carburants. Et la jeunesse de la Réunion s’est embrasée. (…) Oui, il y a violence à La Réunion. Cette violence vient de l’exploitation capitaliste, cette violence est aussi celle du système colonial qui condamne la jeunesse réunionnaise au chômage et à l’assistanat".
Le mouvement nationaliste Lorganisasion popiler po liber not pei (LPLP) dénonce : "Pendant soixante-six ans, les élus réunionnais (…) ont accompagné toutes les politiques anti-sociales (…). Nous allons vers une explosion d’une ampleur insoupçonnable".
Pour Ivan Hoarau, secrétaire du principal syndicat, la CGTR : "La crise est totale et systémique, car c’est la crise du capitalisme. (…) La règle d’or sert le veau d’or".
La CGTR revendique :
— l’augmentation des salaires (Smic à 1 700 euros brut) ;
— l’augmentation des minima sociaux ;
— une autre politique, créatrice d’emplois.
Le PCR demande « une prime de vie chère de 200 euros durant quatre mois à partir de mars ». Le préfet a réuni le 24 février une table ronde de « toutes les forces vives » pour apaiser l’incendie social. La CGTR appelle à une journée de grève et à un rassemblement à la préfecture le 29 février « dans le cadre de la journée d’action des syndicats européens contre l’austérité ». Nul ne sait comment évoluera la situation dans les jours qui viennent.
En tous cas, une chose est certaine : après plusieurs nuits d’affrontements, c’est au mouvement ouvrier organisé, à ceux qui disent parler au nom des travailleurs qu’il revient d’organiser la protection de la jeunesse face à la répression. Ne pas laisser la jeunesse isolée, mais au contraire, dresser la force unie des travailleurs, des jeunes, de leurs organisations. Cela pose aussi, avec une urgence accrue, la nécessité absolue de construire la représentation politique dont les travailleurs et les jeunes de La Réunion ont tant besoin. Lire la totalité du reportage ici