
La CGPER est montée récemment au créneau pour dénoncer les problèmes d'irrigation qui pénalisent le développement de l'agriculture aux Avirons. Sur les 320 hectares de surface agricole, seulement 60 hectares sont irrigués selon le syndicat agricole. Les problèmes d'irrigation à la Réunion se sont réglés dans toutes les autres communes concernées, sauf aux Avirons. "Seule la commune des Avirons continue d'ignorer le problème" souligne le président de la CGPER.
Cette situation est d'autant plus insupportable que l'antenne 8 du basculement de l’eau d'est en ouest arrive presqu'à nos portes, jusqu’au Plate Saint-Leu, mais les quelques 120 agriculteurs ou maraîchers avironnais sont exclus de cet outil favorisant l’irrigation.
En sa qualité de vice-président du conseil général, le maire peut infléchir la position de la collectivité départementale. Malheureusement, lors du conseil municipal du vendredi 3 février 2012, répondant à une question de l'opposition sur le prolongement de l'Antenne 8, le maire confirme qu'il se contente de se conformer au rythme et aux règles de l'administration.
Michel Dennemont a apporté la réponse suivante : "il faudra attendre la fin des travaux de l’antenne 8 avant de prolonger l’eau de l’irrigation jusqu’aux Avirons, puisqu’il s’agit de fonds européens"». Or, l'essence même de l'élu est de faire bouger les lignes et d’être à l’écoute des doléances de ses concitoyens. Depuis vingt cinq ans à la tête de la ville, Michel Dennemont a ignoré la question de l’irrigation.
En fait, cette situation résulte d'une volonté politique du maire de transformer la ville en cité-dortoir. Il a fait le choix de privilégier le développement d’une urbanisation outrancière et irréfléchie au détriment du développement agricole. Pourtant, l'agriculture et l'élevage ont façonné l'âme de notre ville et donné à celle-ci ses lettres de noblesse (la première foire agricole délocalisée ensuite à Bras-Panon, la naissance de la coopérative des Avirons ...). Ce secteur offre également une activité professionnelle à un certain nombre d'avironnais. Il est regrettable de voir le maire tourner le dos aux agriculteurs de sa commune !
Je soutiens totalement la démarche des agriculteurs consistant à encourager le prolongement du basculement de l’eau d'est en ouest jusqu'aux Avirons, là où les agriculteurs subissent de plein fouet la sécheresse, impactant sur le rendement des exploitations agricoles.
Cette situation est d'autant plus insupportable que l'antenne 8 du basculement de l’eau d'est en ouest arrive presqu'à nos portes, jusqu’au Plate Saint-Leu, mais les quelques 120 agriculteurs ou maraîchers avironnais sont exclus de cet outil favorisant l’irrigation.
En sa qualité de vice-président du conseil général, le maire peut infléchir la position de la collectivité départementale. Malheureusement, lors du conseil municipal du vendredi 3 février 2012, répondant à une question de l'opposition sur le prolongement de l'Antenne 8, le maire confirme qu'il se contente de se conformer au rythme et aux règles de l'administration.
Michel Dennemont a apporté la réponse suivante : "il faudra attendre la fin des travaux de l’antenne 8 avant de prolonger l’eau de l’irrigation jusqu’aux Avirons, puisqu’il s’agit de fonds européens"». Or, l'essence même de l'élu est de faire bouger les lignes et d’être à l’écoute des doléances de ses concitoyens. Depuis vingt cinq ans à la tête de la ville, Michel Dennemont a ignoré la question de l’irrigation.
En fait, cette situation résulte d'une volonté politique du maire de transformer la ville en cité-dortoir. Il a fait le choix de privilégier le développement d’une urbanisation outrancière et irréfléchie au détriment du développement agricole. Pourtant, l'agriculture et l'élevage ont façonné l'âme de notre ville et donné à celle-ci ses lettres de noblesse (la première foire agricole délocalisée ensuite à Bras-Panon, la naissance de la coopérative des Avirons ...). Ce secteur offre également une activité professionnelle à un certain nombre d'avironnais. Il est regrettable de voir le maire tourner le dos aux agriculteurs de sa commune !
Je soutiens totalement la démarche des agriculteurs consistant à encourager le prolongement du basculement de l’eau d'est en ouest jusqu'aux Avirons, là où les agriculteurs subissent de plein fouet la sécheresse, impactant sur le rendement des exploitations agricoles.