Jean-Luc Mélenchon propose un Smic à 1.500 € nets (au lieu de 1.083 € actuellement) pour trois millions de salariés, et une "retraite décente dès 60 ans". Le candidat aux présidentielles souhaite également relevé les minima sociaux de 30 %. Comment va-t-il financer ces "avancées sociales" ?
Il y a d'abord le Smic. "Chaque année 195 milliards d'€ passent des poches des producteurs à celles des rentiers. 30 milliards de ce pactole suffisent à financer un Smic à 1.500 €". C'est également sur ces 195 milliards qu'il a décidé de prélever les 4 milliards nécessaires au relèvement de 30 % des minima sociaux.
Il y a également "une retraite décente à 60 ans". C'est 19 milliards d'€ chaque année. Jean-Luc Mélenchon s'appuie sur trois sources de financement. La première : "Soumettre aux cotisations sociales la masse des rémunérations qui en sont aujourd'hui exemptées : participation, stock-options, revenus d'épargne salariale… Ça rapporterait 5 milliards d'€ de cotisations supplémentaires".
La deuxième source est "de déplafonner les cotisations patronales dégagerait 7 milliards d'€. La troisième : "relever d'un point de cotisation employeur, c'est 7 autres milliards supplémentaires". Jean-Luc Mélenchon veut une "révolution fiscale ou encore l'instauration d'un salaire et d'un revenu maximum".
Le candidat à l'élection présidentielle a donc besoin de 53 milliards d'€ pour son plan social. Et ces 53 milliards sont ponctués sur les revenus des patrons. Si ça c'est pas une sacrée redistribution des richesses...
Il y a d'abord le Smic. "Chaque année 195 milliards d'€ passent des poches des producteurs à celles des rentiers. 30 milliards de ce pactole suffisent à financer un Smic à 1.500 €". C'est également sur ces 195 milliards qu'il a décidé de prélever les 4 milliards nécessaires au relèvement de 30 % des minima sociaux.
Il y a également "une retraite décente à 60 ans". C'est 19 milliards d'€ chaque année. Jean-Luc Mélenchon s'appuie sur trois sources de financement. La première : "Soumettre aux cotisations sociales la masse des rémunérations qui en sont aujourd'hui exemptées : participation, stock-options, revenus d'épargne salariale… Ça rapporterait 5 milliards d'€ de cotisations supplémentaires".
La deuxième source est "de déplafonner les cotisations patronales dégagerait 7 milliards d'€. La troisième : "relever d'un point de cotisation employeur, c'est 7 autres milliards supplémentaires". Jean-Luc Mélenchon veut une "révolution fiscale ou encore l'instauration d'un salaire et d'un revenu maximum".
Le candidat à l'élection présidentielle a donc besoin de 53 milliards d'€ pour son plan social. Et ces 53 milliards sont ponctués sur les revenus des patrons. Si ça c'est pas une sacrée redistribution des richesses...