
Depuis 2007, vous avez utilisé deux arguments pour légitimer une réduction inédite du nombre d'enseignants au sein de l'Education Nationale: la baisse supposée du nombre d'élèves depuis 2005, et les nécessaires économies budgétaires.
Depuis 2007, vous avez réduit d'environ 15.000 les postes dans l'enseignement chaque année. Pourtant, les élèves sont en augmentation constante depuis 2006 dans le primaire (+59.000 en 5 ans), comme au collège (+41.000).
Dans le même temps le niveau des élèves évalués par PISA n’a cessé de décroître.
La formation initiale des professeurs des écoles a été purement et simplement supprimée, les programmes ont été modifiés et alourdis alors que dans le même temps deux heures de cours étaient supprimées. Les réseaux d’aide porteurs d’une formation spécialisée financés par l’Etat, qui venaient en aide aux élèves en difficulté ont eux aussi subi de lourdes pertes d’effectifs.
Les enseignants doivent se débrouiller avec deux heures d’aide personnalisée pour compenser cette perte de moyens. Des évaluations nationales en cm2 pour évaluer le niveau des élèves avant l’entrée en sixième se sont déroulées au mois de janvier jusqu’à présent avec des résultats catastrophiques pour notre académie.
Cette baisse des connaissances aura peu de chance d’être enrayée puisque suite à ces résultats aucun dispositif pratique n’a été proposé ni mis en place à la Réunion. Avec moins il nous faudra faire mieux, c’est un peu le message que vous nous faites passer.
Ce ne sont pas les expérimentations diverses telles les RPA, les évaluations d’école et les contrats d’objectifs imposés violemment sans prise en compte du terrain et des conflits créés au sein des équipes qui aideront nos élèves.
La recherche de l’obéissance servile comme seule valeur professionnelle au travers d’un référentiel de compétences, la mise en place d’un fichier « base élèves » permettant de pister les élèves, des tentatives multiples de dépister des enfants de trois ans n’ont apporté aucune réponse à la diversité de nos élèves et à leurs difficultés.
En 2007, vous aviez dit « Il faut d'abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions. Ils sont la clé de la réussite de tous les élèves.» Or depuis 2007, nos conditions de travail tout comme le niveau des élèves ont connu le même déclin.
Depuis 2007, vous avez réduit d'environ 15.000 les postes dans l'enseignement chaque année. Pourtant, les élèves sont en augmentation constante depuis 2006 dans le primaire (+59.000 en 5 ans), comme au collège (+41.000).
Dans le même temps le niveau des élèves évalués par PISA n’a cessé de décroître.
La formation initiale des professeurs des écoles a été purement et simplement supprimée, les programmes ont été modifiés et alourdis alors que dans le même temps deux heures de cours étaient supprimées. Les réseaux d’aide porteurs d’une formation spécialisée financés par l’Etat, qui venaient en aide aux élèves en difficulté ont eux aussi subi de lourdes pertes d’effectifs.
Les enseignants doivent se débrouiller avec deux heures d’aide personnalisée pour compenser cette perte de moyens. Des évaluations nationales en cm2 pour évaluer le niveau des élèves avant l’entrée en sixième se sont déroulées au mois de janvier jusqu’à présent avec des résultats catastrophiques pour notre académie.
Cette baisse des connaissances aura peu de chance d’être enrayée puisque suite à ces résultats aucun dispositif pratique n’a été proposé ni mis en place à la Réunion. Avec moins il nous faudra faire mieux, c’est un peu le message que vous nous faites passer.
Ce ne sont pas les expérimentations diverses telles les RPA, les évaluations d’école et les contrats d’objectifs imposés violemment sans prise en compte du terrain et des conflits créés au sein des équipes qui aideront nos élèves.
La recherche de l’obéissance servile comme seule valeur professionnelle au travers d’un référentiel de compétences, la mise en place d’un fichier « base élèves » permettant de pister les élèves, des tentatives multiples de dépister des enfants de trois ans n’ont apporté aucune réponse à la diversité de nos élèves et à leurs difficultés.
En 2007, vous aviez dit « Il faut d'abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions. Ils sont la clé de la réussite de tous les élèves.» Or depuis 2007, nos conditions de travail tout comme le niveau des élèves ont connu le même déclin.