
Les Législatives 2012 ont ramené les communistes à la réalité, évidente et dure. Les prémices observés dès la députation de 2007, ont révélé deux éléments. Le premier, la société et l'électorat ont évolué. Le second, le PCR est englué dans l'obstination (en terme de stratégie politique) de son chef charismatique. Les échéances électorales de ces dernières années, ont confirmé deux courbes trop divergentes pour des intérêts aujourd'hui trop opposés.
C'est une difficile bataille qui a commencé lundi au sein du parti communiste réunionnais. Cette bataille, c'est celle de la rupture d'avec le chef emblématique du parti. D'avec le guide d'une partie de la population. D'avec le père putatif ou spirituel d'un grand nombre de septuagénaires, sexagénaires, quinquagénaires, quadragénaires et de trentenaires. Trois générations qui ont porté Paul Vergès et la flamme du PCR en haut de la pyramide. Et, qui ne veulent plus être dans l'ombre de l'ombre de Paul Vergès.
Paul Vergès, du plus haut des cieux au crépuscule d'un vieux, c'est la brutale transition que veut tenter le collectif qui se met en place cet après-midi au Port, pour offrir une opportunité et des perspectives à un parti politique qui a écrit, dans les larmes, le sang et la pierre, son histoire et celle de La Réunion, et ce à travers moult batailles épiques, à une époque encore très coloniale. C'était après 1946. C'était il y a 66 ans. Juste après papa Schultz. C'était il y a très "lontan". Avec le camarade Popov. Puis contre papa Debré.
Cette période est révolue. Passée. Dépassée. La stratégie voulue par le PCR et maintenue par Paul Vergès, n'est plus appropriée. La relève communiste veut une stratégie opportune et efficace. Elle passe par une remise en cause totale. Et, radicale. Les communistes "canal historique" doivent laisser la place. Cette position est acquise. Toutefois, la transition doit être réfléchie, étalée dans le temps, et partagée - équitablement - entre les différents courants du PCR.
C'est indispensable. Car si le PCR survivra à Paul Vergès, il faudra au moins une décennie aux communistes pour apprendre à vivre et à exister sans Paul Vergès. Car, personne ne peut effacer en quelques années, cinquante ans d'engagement d'un homme de la valeur et de la dimension de Paul Vergès. C'est sans doute à ce niveau que se situe la transition nécessaire au devenir du PCR...
C'est une difficile bataille qui a commencé lundi au sein du parti communiste réunionnais. Cette bataille, c'est celle de la rupture d'avec le chef emblématique du parti. D'avec le guide d'une partie de la population. D'avec le père putatif ou spirituel d'un grand nombre de septuagénaires, sexagénaires, quinquagénaires, quadragénaires et de trentenaires. Trois générations qui ont porté Paul Vergès et la flamme du PCR en haut de la pyramide. Et, qui ne veulent plus être dans l'ombre de l'ombre de Paul Vergès.
Paul Vergès, du plus haut des cieux au crépuscule d'un vieux, c'est la brutale transition que veut tenter le collectif qui se met en place cet après-midi au Port, pour offrir une opportunité et des perspectives à un parti politique qui a écrit, dans les larmes, le sang et la pierre, son histoire et celle de La Réunion, et ce à travers moult batailles épiques, à une époque encore très coloniale. C'était après 1946. C'était il y a 66 ans. Juste après papa Schultz. C'était il y a très "lontan". Avec le camarade Popov. Puis contre papa Debré.
Cette période est révolue. Passée. Dépassée. La stratégie voulue par le PCR et maintenue par Paul Vergès, n'est plus appropriée. La relève communiste veut une stratégie opportune et efficace. Elle passe par une remise en cause totale. Et, radicale. Les communistes "canal historique" doivent laisser la place. Cette position est acquise. Toutefois, la transition doit être réfléchie, étalée dans le temps, et partagée - équitablement - entre les différents courants du PCR.
C'est indispensable. Car si le PCR survivra à Paul Vergès, il faudra au moins une décennie aux communistes pour apprendre à vivre et à exister sans Paul Vergès. Car, personne ne peut effacer en quelques années, cinquante ans d'engagement d'un homme de la valeur et de la dimension de Paul Vergès. C'est sans doute à ce niveau que se situe la transition nécessaire au devenir du PCR...