
"Que font toutes ces groupies de défense des droits de femmes, à la Réunion, celles qui se sont pour mobilisées à Champfleury pour sauver Sakineh, cette condamnée à la lapidation en Iran? Comment peuvent-elles rester insensibles aux sorts de centaines de femmes palestiniennes dans les geôles sionistes en Israël ?
"Samar Isbeh a été arrêtée à l’âge de 22 ans, au cours d’une manifestation étudiante. Elle a mis son bébé au monde, les mains et les pieds liés. "J’étais enceinte d’une semaine quand ils m’ont arrêtée. Ils m’ont torturée de toutes les manières possibles. Ils m’ont torturée dans une cellule sous terre pendant 66 jours. Ils m’ont obligée à me balancer sur une chaise d’enfant, ils m’ont enfermée dans une cellule disciplinaire frigorifiée", raconte Samar.
"Mes mains et mes pieds étaient attachés quand j’ai accouché. Ils m’ont fait une césarienne, non pas parce que mon état le nécessitait mais par pure haine. Ils m’ont laissée accoucher mais ils ont traité le bébé comme un prisonnier lui aussi. Ils ne nous pas ont donné de lait, ni de couches, sauf parfois lorsque la date de péremption était dépassée. Les conditions de ma détention avant et après la naissance étaient très mauvaises. Je n’avais pas le droit de sortir prendre l’air. Le seul médicament qu’ils nous ont donné au bébé et à moi, c’était du Paracétamol.".
Imaginons un instant deux mille prisonniers politiques en Chine engagés dans une grève de la faim depuis plusieurs semaines ; ou bien deux mille autres, mobilisés dans un mouvement similaire en Russie... Pour la Syrie en passe d’être détruite comme la Libye, pratiquement tous les jours les bulletins d’information s’ouvrent sur le sujet, Concernant la Palestine RIEN, nous ne pouvons pas nous poser la question du Pourquoi…
...Il y a peu de doute que les télévisions et les radios, si promptes à se mobiliser sur les atteintes aux droits humains dans de lointains pays, ouvriraient leurs bulletins d’information sur cette nouvelle, s’indigneraient de cette violation des droits élémentaires, ils appelleraient nos autorités à réagir et même à intervenir, à imposer des sanctions à Pékin ou à Moscou, comme ils le font pour la Syrie.
Il y a bien deux mille prisonniers politiques qui font la grève de la faim, mais en Palestine. Et l’information ne semble pas intéresser grand-monde. Mais nous le savons depuis longtemps, les Palestiniens, les Arabes, les musulmans ne sont pas vraiment des êtres humains comme les autres.
Pourquoi ce silence radio dans la plupart des médias ; aucune pression sur le gouvernement israélien ; aucune indignation morale de tous ces grands intellectuels... La terre continue de tourner et certains s’étonnent que les discours européens sur la démocratie et les droits humains suscitent surtout des ricanements dans le monde arabe, et chez les anticolonialistes réunionnais ici à la Réunion même".
"Samar Isbeh a été arrêtée à l’âge de 22 ans, au cours d’une manifestation étudiante. Elle a mis son bébé au monde, les mains et les pieds liés. "J’étais enceinte d’une semaine quand ils m’ont arrêtée. Ils m’ont torturée de toutes les manières possibles. Ils m’ont torturée dans une cellule sous terre pendant 66 jours. Ils m’ont obligée à me balancer sur une chaise d’enfant, ils m’ont enfermée dans une cellule disciplinaire frigorifiée", raconte Samar.
"Mes mains et mes pieds étaient attachés quand j’ai accouché. Ils m’ont fait une césarienne, non pas parce que mon état le nécessitait mais par pure haine. Ils m’ont laissée accoucher mais ils ont traité le bébé comme un prisonnier lui aussi. Ils ne nous pas ont donné de lait, ni de couches, sauf parfois lorsque la date de péremption était dépassée. Les conditions de ma détention avant et après la naissance étaient très mauvaises. Je n’avais pas le droit de sortir prendre l’air. Le seul médicament qu’ils nous ont donné au bébé et à moi, c’était du Paracétamol.".
Imaginons un instant deux mille prisonniers politiques en Chine engagés dans une grève de la faim depuis plusieurs semaines ; ou bien deux mille autres, mobilisés dans un mouvement similaire en Russie... Pour la Syrie en passe d’être détruite comme la Libye, pratiquement tous les jours les bulletins d’information s’ouvrent sur le sujet, Concernant la Palestine RIEN, nous ne pouvons pas nous poser la question du Pourquoi…
...Il y a peu de doute que les télévisions et les radios, si promptes à se mobiliser sur les atteintes aux droits humains dans de lointains pays, ouvriraient leurs bulletins d’information sur cette nouvelle, s’indigneraient de cette violation des droits élémentaires, ils appelleraient nos autorités à réagir et même à intervenir, à imposer des sanctions à Pékin ou à Moscou, comme ils le font pour la Syrie.
Il y a bien deux mille prisonniers politiques qui font la grève de la faim, mais en Palestine. Et l’information ne semble pas intéresser grand-monde. Mais nous le savons depuis longtemps, les Palestiniens, les Arabes, les musulmans ne sont pas vraiment des êtres humains comme les autres.
Pourquoi ce silence radio dans la plupart des médias ; aucune pression sur le gouvernement israélien ; aucune indignation morale de tous ces grands intellectuels... La terre continue de tourner et certains s’étonnent que les discours européens sur la démocratie et les droits humains suscitent surtout des ricanements dans le monde arabe, et chez les anticolonialistes réunionnais ici à la Réunion même".