
"Nous souhaitons par notre démarche placer au centre du débat Politique le sujet essentiel du développement durable de La Réunion. L'existence aujourd'hui du parc national et le classement au patrimoine mondial le compromettent gravement, puisqu'il ne prend en considération qu'un seul des trois piliers du développement durable, à savoir l'écologie, en négligeant les deux autres piliers que sont l'économique et le social.
La situation respective des éleveurs du Volcan, des marchands ambulants du Grand Brulé ou des planteurs de géranium est là pour en témoigner. A travers ces dossiers pour lesquelles l'administration a choisi la technique de la non décision, se sont la production locale et l'emploi qui sont menacés.
Au delà, le parc national dans un territoire tel que La Réunion, vu son étendu et les pouvoirs importants que lui confère la loi n° 2006-436 du 14 avril 2006, est un établissement public central, qui devrait obliger les décideurs locaux à envisager différemment leur rôle, notamment au sein des instances du parc. A ce jour, nous nous interrogeons sur le fait de savoir, si les candidats à la députation, futurs députés représentants les Réunionnais, ont seulement conscience des enjeux engendrés par l’existence d'un parc national.
Un parc qui est en train de faire de 80% de notre île, sinistrée par un chômage endémique, en pleine crise identitaire et sociétale, une affaire réservée à la seule expertise savante, qui voue un culte à la science quand elle nous promet le fin du monde, et la rejette quand elle est moteur de progrès".
La situation respective des éleveurs du Volcan, des marchands ambulants du Grand Brulé ou des planteurs de géranium est là pour en témoigner. A travers ces dossiers pour lesquelles l'administration a choisi la technique de la non décision, se sont la production locale et l'emploi qui sont menacés.
Au delà, le parc national dans un territoire tel que La Réunion, vu son étendu et les pouvoirs importants que lui confère la loi n° 2006-436 du 14 avril 2006, est un établissement public central, qui devrait obliger les décideurs locaux à envisager différemment leur rôle, notamment au sein des instances du parc. A ce jour, nous nous interrogeons sur le fait de savoir, si les candidats à la députation, futurs députés représentants les Réunionnais, ont seulement conscience des enjeux engendrés par l’existence d'un parc national.
Un parc qui est en train de faire de 80% de notre île, sinistrée par un chômage endémique, en pleine crise identitaire et sociétale, une affaire réservée à la seule expertise savante, qui voue un culte à la science quand elle nous promet le fin du monde, et la rejette quand elle est moteur de progrès".